- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

               
     L'esprit de l'enseignement du Yoga
                                 et de sa transmossion
                   

L'Institut Leininger et le Centre de Recherche qui lui est rattaché, proposent plusieurs formes de "YOGA" (voir Les Yoga-s, écoles de Conscience) selon une méthodologie adaptée. Ils vous permettent ainsi de retrouver l'énergie sachant que son  rapport au sport  (voir Le mouvement c'est la vie) reste à définir de manière précise et juste en étudiant ce qu'est la posture, ce qu'est exactement le Hatha-Yoga et l'origine de l'efficacité du Yoga qui est très vieille tradition (voir une culture du Yoga et aussi Philosophies de l'Inde).
De manière plus précise, au-delà des styles variés des diverses écoles de Yoga indien représentées à l'Institut, le Yoga taoïste vous est aussi proposé. Les exercices qui le composent ont pour fonction de développer et stimuler tous les organes vitaux du corps et appartiennent au "Nei Chia", la voie interne  (Voir Le Yoga taoïste : qu'est-ce que c'est ? et aussi Yoga et qualité de vi). Le Yoga taoïste est appelé, dans l'ancienne tradition chinoise, le "Gymnastique chinoise" ou encore "Kung Fu interne".  C'est l'ancien nom du Qigong  Pour ma part, j'ai commencé à le pratiquer puis à l'enseigner, bien avant qu'il change de nom : c'était dans les années 1974-1975, à peu près au même .
L'article qui suit est paru dans le numéro 172-173 de la revue spécialisée Drish

Cet article vient en complément de L'esprit de l'école de Yoga, L'esprit de ma revue Yoga  Yoga taoïste ou Nei Chia et Yoga taoïste ou Chi Kong ? . Il est suivi d'un article paru dans le 150ème Drish sur l'esprit de la revue.

                        L'esprit de la transmission du Yoga

L'esprit de l'enseignement
L'adaptation du Yoga à notre monde est nécessaire. Elle implique pour former des professeurs, un travail de recherche dans les domaines touchant à l'humain. C'est une nécessité tant pour les futurs professeurs que pour leurs élèves, tant la transmission de la voie indienne aux Occidentaux doit tenir compte de notre mode d'existence si loin de celui des Hindous puisqu'il ne nous permet pas de profiter de l'air, du mouvement, de la lumière souhaités par Georges Hébert.
Cet accompagnement dans l'enseignement s'effectue dans un esprit à la fois pédagogique, didactique et préventif en lien avec la tradition et les philosophies de l'Inde et de l'Orient.

L'adaptation.
Elle est essentielle dans la formation et l'enseignement du merveilleux message de l'Inde. L'observation du fonctionnement psychocorporel des adeptes du Yoga permet de prendre en compte leurs manques et difficultés par une pédagogie personnalisée et une grande précision technique et sémantique. Ainsi, les cours théoriques et pratiques, les exercices de Yoga et de Pranayama sont proposés en fonction du potentiel de chacun(e). L'accent est mis sur les effets du Yoga et sa dimension psychosomatique palliant les problèmes modernes tels que manque d'attention, stress, dispersion mentale, mauvaises positions, manque de tonus et de souplesse, etc.

La Recherche.
Pour servir cet objectif humaniste, la recherche est indispensable. Elle développe les compétences du professeur idéalement formé. La connaissance du corps humain, la psychologie, la philosophie, la pédagogie individualisée et la pratique adaptée sont nécessaires. Ainsi est assuré un apport de qualité, aux plans physique, mental et psychique.
Le résultat en est une énergie stimulée, la détente, une respiration épanouie, une meilleure qualité de votre capacité de concentration.

L'Indépendance.
L'esprit développé ci-dessus associant l'adaptation aux pratiquants et la recherche, demande une certaine indépendance. C'est par elle que chaque pratiquant se sent respecté dans ce qu'il est sans être soumis à un style ou à un système exigeant de lui qu'il doive faire telle ou telle chose. Parmi tous les styles de Yoga existant, le seul impératif est l'être, celui qui va évoluer par la pratique du Yoga et la compréhension de ses fondamentaux d'origine philosophique.
Conformément aux principes pédagogiques de Montaigne et aux points de vue de penseurs aussi libres que Théodore Monod, Henri Laborit et plus loin dans le temps, Pierre Bayle, l'objectif du professeur doit être de parler d'une voix libre sans soumission à quiconque. C'est aussi la manière d'être des penseurs indiens que furent Shivananda, Vivekananda ou encore, plus loin dans le temps, le poète Kabir (image). L'objectif de la transmission est de servir celles et ceux intéressés sans les enfermer dans un style.
Ainsi, le développement complet des concepts et techniques du Yoga est enrichi de la connaissance que l'Occident propose de l'être humain.
La porte s'ouvre alors sur l'approfondissement de la tradition du Yoga en tant qu'outil pédagogique, concret et pragmatique utile à la connaissance de soi et à la libération du stress.

La rencontre Orient-Occident.
Comme le disait le psychanalyste Carl Gustav Jung, pour étudier l'Orient, il faut conserver un pied en Occident. Il remarquait aussi la manière superficielle que nous avons de considérer l'Inde. C'est ce qui explique que le seul terme "Yoga" fasse immédiatement penser à une sorte de gymnastique exotique.
L'association des connaissances indiennes avec celles de notre civilisation, assure une progression équilibrée.
La biomécanique, les apports en pédagogie, les divers courants philosophiques d'Occident, rencontrent la logique de l'inde. Ainsi, l'esprit de la pratique s'ajuste avec le réflexe myotatique, la tranquillité de l'âme rencontre les valeurs proposées par les premières étapes de la tradition, juste avant les exercices de Yoga, la sérénité est commune aux enseignements de l'Inde et des philosophes antiques du bassin méditerranéen.
C'est sûrement pour cela que le Yoga, bien que très étranger à notre culture, nous semble pourtant si proche et si familier.
On comprend mieux, alors, cette phrase d'André Malraux citée en haut de la page 47.

                                         RAPPEL : l'esprit de ma revue

L'esprit de la revue Drish                     (tiré du 150ème numéro paru en 2018)
Le Yoga est-il seulement la contemplation, la détente ou bien un approfondissement permanent de connaissances et une démarche vers la Connaissance passant par l'étude de soi que propose la tradition indienne ?
La revue obéit à ce principe qui préside aussi à mes stages, mes interventions, mes livres, depuis mes débuts dans ce beau métier en 1977. La constitution d'une bibliothèque mise à votre disposition va dans le même sens.
C'est l'esprit de recherche qui anime l'Institut Leininger et qui a toujours été présent dans l'appellation des structures que j'ai créées : en 1985, le GREYTAO était le Groupement pour la Recherche et l'Enseignement du Yoga Traditionnel Adapté à l'Occident et le KRIYA est, depuis 2007, le Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté.
Enseigner le Yoga exige d'associer l'observation et la pensée afin de faire les bons choix. En condamnant l'activité mentale et la dimension intellectuelle, certains formateurs occidentaux ont amené leurs élèves  à ne plus penser : c'est ainsi que débute l'obscurantisme facilité par l'obéissance et le conformisme parfois exigés, à tort.

Tradition.
On confond souvent Yoga et série de mouvements mobilisant bras, jambes, thorax (Voir clichés en page précédente). C'est ignorer l'immensité du Yoga traditionnel dont la dimension corporelle est une composante et non la finalité. Il est lié indissolublement à un support philosophique dont il est impossible de faire l'économie, à moins de risquer de perdre en compréhension et efficacité. C'est pourquoi, Drish vous apporte un développement complet des concepts et techniques du Yoga, enrichi des connaissances en sciences humaines.
La question de "Faire du Yoga" ou "Etre en Yoga" étudiée dans le 100^ème Drish est fondamentale. Elle est générée par la tradition et se pose à chacun/e qui doit donc, en être informé de façon à ce qu'il/elle puisse faire le choix de se contenter de la première option ou bien de tenter de travailler pour parvenir à la seconde. Le plus souvent, le pratiquant n'en sait rien et se forge comme opinion définitive que le Yoga n'est qu'un moyen de s'étirer et de se détendre, alors qu'en réalité, il peut beaucoup plus que cela.
Evoquer la tradition, c'est aussi poser un regard didactique juste et pédagogique chargé de bon sens et de réflexion sur les fondements du Yoga régulièrement présents dans Drish sous diverses formes, le plus souvent en filigrane, car elle apparaît à chaque numéro même si elle n'est pas énoncée. En se posant la vraie question sur la tradition, on se rend compte qu'elle n'est pas unique, qu'elle n'est pas figée, et qu'enfin, ce qu'elle vise, c'est l'établissement durable d'une bonne condition de vie et l'amélioration de toutes les dimensions de l'être.

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