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INSTITUT LEININGER
Centre de
Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
YOGAthérapie Ecole de Yoga
Thérapie holistique
Pour votre bien-être |
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- Un bon mental, une bonne philosophie de vie,
un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Le mouvement c'est la vie
Voir aussi :
- Priorité à une
bonne respiration, ample, profonde, lente, correcte
- Bien
respirer
-
Libérer le diaphragme
-
Le prânâyâma, le travail
sur le souffle
Cette Vie qui est en chacun de nous appelle le mouvement : … le mouvement
c’est la vie … disait un de mes formateurs en 1979.
On pourrait aussi dire l’inverse, c'est-à-dire que la vie, c’est le mouvement
tant les deux sont inséparables, même si nous considérons que le yogi cherche à
contrôler ce mouvement de façon à maîtriser sa vie ou en tout cas, de tenter de
le faire.
Alors que le Yoga touche à d’autres dimensions de l’être qu’il faut aussi
considérer, il concerne aussi la matière qui nous constitue et dont le
vieillissement peut être atténué dans ses effets. Le projet d'améliorer
les postures
prend ici tout son sens.
Il importe cependant de se
souvenir que la pratique du Yoga n’a pas cette visée pour deux raisons :
1/ l’esprit du Yoga
de l’action, Karma Yoga, enseigne que c’est l’action qui nous intéresse,
pas les fruits. S’ils viennent, tant mieux ! Mais ils ne sont pas exigibles et
ne doivent pas être considérés comme tels.
2/ la meilleure discipline, la meilleure pratique, le meilleur engagement de
tout notre être dans la voie spirituelle, mentale, corporelle, ne mettent pas à
l’abri des aléas de la vie et de ses méandres dont nous ne connaissons pas le
cours.
Shiva est souvent considéré
comme Ishvara
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Philosophons sur le corps …
Restons philosophes, oeuvrons comme nous devons le faire mais sans exiger. Le
travail est l’essentiel comme l’enseigne le principe de Ishvarapranidhana,
le don de soi à Ishvara, l’Etre suprême (non le Créateur), entité
transcendante et immanente …
qui n'est pas affecté par la souffrance, l'action et ses conséquences
… (Yoga-Sutra)
ni par …
les traces subconscientes laissées par elles
… Il est le précepteur de tous qui échappe …
à la limite du temps
… (Yoga-Sutra I, 26),
il est le maître spirituel, même des anciens
…
ou encore, selon une autre traduction du même
Yoga-Sutra I, 26,
le professeur des premiers professeurs
….
Une autre interprétation du même verset dit que …
Même pour les anciens et les dieux originels, il reste le Maître, car il n'est
pas lié par le temps …
Il en est ainsi car …
En lui, la semence de l'omniscience a atteint son développement majeur, en
n'ayant rien de plus à transcender
…
(Yoga-Sutra I, 25). Chez l’homme, l’omniscience n’est qu’en germe.
Le vieillissement
débute dès que nous commençons à vivre : il est facilité par l’inactivité et la
sédentarité et accentué par la maladie. Le Yoga permet de nous aider à nous
mettre à l’abri de ces trois souffrances humaines. Une vie saine en pleine
nature avec une utilisation du corps conforme à sa constitution et sa fonction
seraient idéales, tout comme dans l’idée de Georges Hébert, fondateur du système
qui porte son nom, l’hébertisme.
La pratique du Yoga physique régulière peut aller dans ce sens car sa
dimension corporelle va dans le sens de ce qu’Hébert propose, avec quelques
différences cependant liées à la spécificité, l’origine, l’époque et les
objectifs de chacun des deux systèmes.
Lors
du choix de pratiquer le Yoga chaque jour, ne serait-ce que quelques minutes,
les objectifs de
préparation de la journée, entretien articulaire et musculaire, gain en
souplesse et tonus, santé générale ou ciblée, pratique mentale, concentration,
énergie (récupérer ou stimuler), renforcements de points faibles, plaisir de
faire travailler son corps, recherche d’être en entier, goût pour la discipline,
union corps-esprit, réalisation de postures difficiles ou peu accessibles,
préparation du Yoga sur le long terme, ont tous un lien au corps.
Santé, force, beauté …
Nous reviendrons sur chacun de ces points en détail.
Une discipline régulière.
L'auteur avec Dominique Valéra
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Auparavant, je vous propose
de rencontrer
Georges Hébert né en 1875 et mort en 1957.
Officier de marine, il a passé 10 ans
sur les mers et les océans. Au cours de ce long voyage, il a observé les
indigènes et ses hommes. Ses conclusions sur l'activité des indigènes sont en
rapport avec la souplesse, l'aisance, l’habileté, la grâce.
Il a étudié les systèmes gymniques et rédigé
un rapport sur l'activité physique, ce qui lui a valu de devenir chargé
d'enseignement et d’intéresser les médecins très emballés par son action. On lui
confia même la direction du collège des athlètes de Reims. Atteint de paralysie
en 1953, il a réappris à marcher, parler, écrire.
Son œuvre est fondée sur les observations et sur la remise en cause de la
gymnastique de l'époque et sur la synthèse
des principes philosophiques, thérapeutiques et d'exercices physiques. De là des
conclusions fondamentales menant à une culture de la santé par l'adaptation au
milieu, l'alimentation, la culture physique et morale. Le travail du corps
devait, selon lui intégrer tous ces gestes : marche, course, quadrupédie,
grimper, équilibre, saut, porter, lancer, lutte, natation, tout ceci en plein
air et le plus nu possible, de manière à retrouver le rapport à la nature pour "…
l'animal homme primitif".
L’être humain, doit retrouver santé, force et
beauté‚ celle-ci se définissant comme :
"…
l'épanouissement complet de l'être tout entier".
Quant à la santé, c'est :
"… l'esprit libre, le
besoin d'action musculaire,
l'équilibre parfait du corps, la joie de vivre".
A noter qu’Hébert incluait entièrement la présence féminine dans son système, la
considérant comme égale de l’homme.
Je conclurai avec cette belle phrase d’Hébert :
"…
L'être humain est avant tout une créature d'air, de lumière et de mouvement."
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