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INSTITUT LEININGER
YOGAthérapie - YOGA - Thérapie holistique
Centre de Recherche Indépendant de Yoga
Adapté
Ecole de Yoga du
K.R.I.Y.A.
Pour votre bien-être |
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- Un bon mental, une bonne philosophie de vie,
un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
De l'importance de se laisser respirer
Une bonne fonction respiratoire est essentielle dans la
tradition du souffle qui prévoit
la pratique du Pranayama, le
travail sur le souffle.
Cette étape du Yoga demande de donner la
priorité à une bonne respiration ample, profonde, lente, ce qui demande que
le diaphragme
soit détendu, ce qui est excellent pour la santé et permet de
bien respirer.
Développer la conscience du
souffle comme nous le faisons en cours et lors des
stages de façon
plus poussée et une bonne
respiration par le nez
permet de sentir le rapport entre
Yoga et énergie, entre
Yoga, énergies,
humeurs et souffles et entre
Yoga, ascèse et énergie.
Vous retrouverez les bienfaits du Yoga et de la Yogathérapie sur le diaphragme
en cliquant ici :
on doit s'atteler à augmenter sa capacité de mouvement.
Une des clés de la respiration et donc du Yoga est de se laisser respirer :
voyons en l'importance après avoir vu la
dimension technique.
De l'importance de se laisser respirer
Il est donc nécessaire de commencer à retrouver une ventilation parfaitement
en accord avec le corps, la détente
permettant de retrouver la capacité à laisser faire. C'est à cette condition
sine qua non que l'on peut prétendre commencer à accéder à cette étape des
techniques énergétiques liées au souffle.
C'est le message commun des grands noms du Yoga mondial spécialistes du
Pranayama et/ou de la discipline indienne. T. K. Taimni, André Van Lysebeth
(ci-dessus), B. K. S. Iyengar, Ouspenski, Vivekananda (ci-dessous) posent
comme condition première à la pratique des exercices respiratoires du Yoga,
de posséder une respiration naturelle normale en plus de l'immanquable
prudence et des pratiques de purification préalables prévues par la
tradition,.
Illustrations : Vivekananda –
André Van Lysebeth
Les bénéfices de cette "non-pratique" puisqu'il s'agit de laisser faire et
non de faire, sont très utiles. D'abord, se laisser respirer signifie que
l'on n'intervient pas dans le mouvement ou la profondeur du souffle, ce qui
permet une oxygénation normale suffisante ainsi qu'une certaine tranquillité
mentale.
Expansion thoracique en Diamant renversé haut.
L'auteur dans les années 95-96
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Ensuite, se familiariser avec son souffle vital revient à dire que dès qu'il
va être perturbé, nous en deviendrons conscients immédiatement et pourrons
ainsi à nouveau laisser se rétablir une respiration tout à fait naturelle.
Un autre avantage est l'acquisition d'une conscience du souffle telle que
les mouvements de Yoga s'accomplissent sur son rythme, comme le propose la
tradition, ce qui ne contrarie en rien la nature de notre être.
Stabilité et harmonie.
Etre capable de laisser sa respiration se faire permet aussi d'installer
également, en soi, un rythme de vie propre à chacune et chacun, de manière
durable, sans perturbation.
L'intérêt en est l'établissement d'une stabilité et d'une harmonie de tout
l'être sur tous les plans : physique, mental, émotionnel, psychique,
énergétique et même spirituel, cette dimension nécessitant, pour son plein
éveil, que les autres composantes de notre être soient en paix et
équilibrées, sans conflit et que notre corps possède les qualités de force,
de souplesse et de tranquillité nécessaires au bien-être général.
Les raisons montrant à quel point il importe de se laisser respirer sont
maintenant, claires. Je voudrais ajouter deux expériences vécues confirmant
cette évidence liée à la physiologie.
Il y a 30 ans, j'ai travaillé auprès de patients en fin de vie au sein de
l'HAD Purpan dont certains sous assistance respiratoire. J'y ai appris qu'il
fallait un certain temps pour régler la machine afin d'assurer l'apport
aussi adapté que possible à la nature du patient. C'est dire la complexité
de la fonction respiratoire toujours différente d'une personne à l'autre.
Respiration imposée
Au début des années 80, un de mes formateurs avait pour habitude, par souci
d'uniformisation, de nous obliger à faire les mouvements de Yoga en suivant
son tempo personnel. Il nous imposait de commencer un geste et de le finir
tous au même moment commandé par son rythme à lui. A la fin de la séance,
j'étais "vidé" car je devais, sur son ordre, comme nous tous, inspirer quand
il l'imposait et idem pour l'expiration. En fait, je devais interrompre mon
mode respiratoire naturel pour soit inspirer soit expirer quand cela nous
était dit.
Il n'a jamais accepté mes arguments dans le sens d'une libération du souffle
pour chacun(e) des participant(e)s.
Dommage.
La respiration normale ne se commande pas. On doit la laisser s'établir, ce
qui signifie qu'elle ne doit recevoir aucune imposition extérieure quant à
son rythme, son mouvement, sa profondeur, sinon, elle devient antinaturelle
et peut générer un stress physique et psychique. Je parle en connaissance de
cause pour l'avoir parfois subi dans d'autres expériences encore, en plus de
celle citée ci-dessus.
En second, une respiration normale
ne peut avoir sa réelle plénitude que si tous les éléments anatomiques en
présence sont en capacité totale de fonctionner à plein, comme nous l'avons
vu dans Drish 156. Le cliché de la page précédente datant des années 95-96
montre les éléments en question : mobilité suffisante du jeu des côtes sur
le rachis, tonicité de la sangle, souplesse du diaphragme, positionnement de
la tête et du bassin, mobilité vertébrale. C'est sur eux que repose toute
l'action du Yoga pratiqué régulièrement à l'Institut.
Bonne réflexion et bonne pratique..
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