INSTITUT LEININGER    
YOGA   -   YOGAthérapie   -   Thérapie holistique

Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A.   -  
Pour votre équilibre et votre bien-être
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

       
     Pour bien respirer, d'abord, libérer le diaphragme
                   


La Tradition du souffle prévoit la pratique du Pranayama, le travail sur le souffle. Cette étape du Yoga demande de donner la priorité à une bonne respiration ample, profonde, lente, ce qui ne peut se faire que si le diaphragme est détendu, ce qui facilite son fonctionnement et augmente les bénéfices qu'il apporte par son travail. Développer la conscience du souffle comme nous le faisons en cours et lors des stages de façon plus poussée ainsi qu'une respiration par le nez,  permet de percevoir le rapport entre Yoga et énergie, entre Yoga, énergies, humeurs et souffles et entre Yoga, ascèse et énergie.
Mais en tout premier, il faut travailler à libérer le diaphragme.

Lorsqu'on parle de respiration ...
...
on pense classiquement soit à inspirer, soit à se lancer dans des mouvements commandés appris dans diverses revues ou livres.
On ne pense pas à expirer et si on tente de le faire, on ne se rend pas compte que le corps, conditionné par un quotidien qui laisse peu de place à l'activité corporelle naturelle, ne fonctionne pas de façon optimale.
Pour ce qui est de bien respirer, les conséquences sont importantes : respirer de façon insuffisante amène une ventilation plus rapide, des échanges gazeux moins corrects, une absorption d'oxygène moins efficace, un contrôle mental plus difficile.
Le Yoga l'enseigne :
souffrance, angoisse, nervosité vont avec une respiration rapide, sans profondeur et avec dispersion mentale.
Ce thème constitue régulièrement le fondement de notre pratique quotidienne lors des séminaires de Yoga en week-end ou l'été, en plus des thèmes prévus.


A
pprendre à respirer ?
Mais
pour bien respirer, il ne faut pas lutter contre le corps, mais d'abord, lui redonner les moyens de bien respirer, ce qui passe par la détente du diaphragme, sans laquelle aucune respiration ne peut être correcte et complète. Une bonne respiration ne s'apprend pas : elle passe par la réinstallation progressive des moyens de bien respirer.
Pas question de bloqier le souffle ou le ventre ou de retenir quoi que ce soit ou de ne respirer que par le ventre ou par le haut du thorax. Les méthodes, dans les phénom_nes naturels, doivent amener à retrouver la voie naturelle et non plus quelque chose d'artificiel que le corps aura oublié dès qu'on n'y pensera plus.
Par contre, le corps n'oublie pas les bonnes dispositions qu'on lui rend, souvent contraires aux effets de la vie sédentaire, et il les exploite immédiatement. par contre, s'il ne les a pas, il ne s'en plein pas : il se contente de fonctionner, même si les conditions ne sont pas idéales, car la vie s'exprime par tous les moyens, même lorsqu'ils sont limités.

L'inconvénient est que nous ne sentons pas ces limites : ainsi, notre diaphragme peut être spasmé, bloqué, empêché, gêné : nous ne le sentirons pas directement mais serons seulement conscients que quelque chose ne fonctionne pas pleinement.
Lily Ehrenfried disait que la respiration est à la base du corps harmonieux.
Elle disait aussi, comme le rappelle Thérèse Bertherat, que nous respirons à l'économie

     "
... comme le propriétaire d'un appartement de six pièces qui vivrait dans sa cuisine" .

Pour bien respirer, il faut ne rien faire et laisser faire le souffle tout en veillant à respecter le rythme particulier du corps et à lui laisser le temps.
Bacon disait :

       "On ne vainc la nature qu'en lui obéissant ..."

La respiration reste naturelle c'est au corps de trouver ou plutôt, retrouver son rythme respiratoire.


Libérer le diaphragme
Le manque de mobilité du diaphragme vient des moments où nos émotions mous ont submergés : peur, colère, tristesse, tentative de contrôle total, impositions extérieures injustes, pressions stressantes et démesurées lorsqu'on est enfant, oppressions subies dans l'envirnnement familial, scolaire, etc, font que notre diaphragme, pas des spasmes successifs, a désappris à bien bouger, à assurer son rôle de piston dont le bénéfice est double puisqu'il concerne aussi bien les organes au-dessus de lui, que ceux en dessous qui assurent la digestion, l'assimilation, l'élimination.
On retient ses larmes, on retient son souffle, on suspend sa vie, sans s'en rendre compte et on ne vit plus qu"à demi en ne respirant plus qe de façon incomplète donc, insuffissante, ce qui amène un perte d'énergie et un fonctionnement au ralenti. Sensations, actions, perceptions n'en sont que plus diminuées.

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