INSTITUT LEININGER    
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
Thérapie holistique - Yogathérapie - Psychothérapie médiatique
Pour votre bien-être
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

               
     YOGA, YOGAthérapie, votre corps et les pratiques holistiques
        
                                                   

Il est important de considérer que les pratiques holistiques de l'Institut Leininger, les séances de Yogathérapie et la pratique du Yoga sont le moyen de prendre conscience des fonctions nombreuses et énormes, voire incroyables que notre corps accomplit sans qu’on en soit conscient, et de le remercier pour cette action qu’il mène tous les jours, la nuit, le week-end, lorsque nous sommes en vacances, etc.
Pas de repos pour lui : il n’a de cesse d’accomplir les fonctions nécessaires au maintien de la vie.

Bien sûr, il en est que nous connaissons : battements du cœur, ventilation, digestion, locomotion, pensée, sommeil … nous connaissons bien tout ceci pour le vivre normalement chaque jour, bien que nous n’en soyons vraiment conscient qu’à demi, et pleinement que lorsque cela dysfonctionne.
Quand on se penche sur ce fonctionnement naturel qui paraît bien simple en apparence, on se rend vite compte que l’ organisme accomplit de réelles prouesses pour assurer ce qu’il doit assurer et que tout se fait avec une précision extraordinaire.
Voyez par exemple la récupération de l’eau par l’intestin, dont j’ai parlé dans la description de la posture accroupie, les résistances naturelles du corps dans certaines situations, et dans le même temps, son adaptation permanente.
Voir aussi :
       - Le mouvement c'est la vie     
       - Yoga et thermorégulation          
       - Yoga et souplesse               
       - Yoga et longévité              
       - Détendre le visage   
        - Yoga, tonus et relaxation                
        - Oeil et action                         
             

Considérez l’activité mentale, l’extraordinaire travail de l’œil, pour reprendre des textes que vous avez trouvés récemment dans la revue, les éléments en présence dans les pratiques posturales ou dans les mouvements de Yoga décrits et vous aurez un aperçu de cette manifestation extraordinaire que cette machine entretient.

Conscience et gratitude …
S’arrêter ne serait-ce que quelques instants, sur ces fonctions, prendre conscience de ce qu’elles sont, de ce qu’elles font  et de la merveilleuse intelligence impalpable et pourtant bien réelle qui les anime, être présent en toute conscience à ce travail incroyable que notre corps accomplit à chaque instant de l’existence, c’est nous ramener à la nécessaire humilité face à la Nature toute puissante, c’est s’assurer un temps de non charge mentale et physique et donc de non stress et d’accès à un rythme simplement humain.
Et enfin, c’est sentir cette vie qui palpite en nous comme nous en avons été conscients dans les premières parties de cette méditation. C’est le moment et l’occasion de remercier le corps pour cet extraordinaire travail qu’il accomplit et de dire à notre vie végétative et aussi à celle consciente et volontaire, combien nous l’apprécions.
Notons la belle étymologie de ce mot ‘apprécier’ : en latin, pretium, le prix, celui-là même que l’on retrouve dans le mot ‘merces’ qui veut dire prix, mais aussi salaire, rapport, puis faveur. Le mot mercier n’existe plus dans notre langue et on utilise donc remercier qui signifie exprimer, marquer sa reconnaissance, témoigner sa gratitude, rendre grâce par un ‘merci’.

Merci qui ? …
Venons-en au fait : qui remercions-nous exactement ? Le fonctionnement corporel connaît tant de mystères et déploie de tels moyens pour conserver la vie, qu’il est difficile d’en établir une liste exhaustive et définitive.
Dans la pratique du Yoga, nous sommes conscients de l’énorme travail que fait notre organisme dans la conservation du maintien du corps par des voies nerveuses, neuromusculaires et sensitives.

Le court rappel des données sur la colonne vertébrale donne un aperçu parlant de la magnifique organisation qu’elle constitue (Cf ‘La colonne vertébrale’, pages 24 à 26)
Nous devons nous adresser à toutes ces activités involontaires et inconscientes (notez la nuance). La seule énumération en est impressionnante. Nous pouvons remercier ces fonctions en action même lorsque nous nous reposons, que ce soit la nuit comme en week-end : la régulation des viscères, des organes profonds, la récupération physique et psychique par le sommeil, l’activité onirique, la respiration aussi bien quant à son rythme, son mouvement, sa profondeur ainsi que ses autres composantes -toux, bâillement, éternuement …-
Il nous faut ajouter la fréquence et l’amplitude cardiaque, la fonction de circulation, le calibrage des vaisseaux, l’analyse permanente de la composition sanguine par des récepteurs placés sur les gros vaisseaux, la complexe fonction de nutrition, de digestion et d’assimilation, les mouvements du tube digestif, des intestins, des sphincters, le travail de la vésicule biliaire, du pancréas … On doit aussi nommer la gestion de l’eau, des nutriments, de la glycémie et de l’énergie, l’équilibre acido-basique, la fonction rénale, le système endocrinien et celui de reproduction …

Pensons aussi à la réparation des tissus usés ou blessés, à la cicatrisation, à la défense contre les agressions extérieures ou intérieures (micro-organismes, bactéries, microbes, virus …), à l’élimination des déchets qui est permanente, aux deux grands systèmes orthosympathique qui prépare l’organisme à l’activité et parasympathique, le pneumogastrique, qui met l’organisme au repos, la motricité volontaire et involontaire, la circulation du liquide céphalo-rachidien, le système de protection du cerveau, les innombrables connexions synaptiques composant celui-ci, l’association inter hémisphérique permettant une communication permanente et efficace entre les deux parties de l’encéphale, l’équilibre précaire dans l’harmonisation des trois cerveaux reptilien, limbique et cortical, la plasticité du cerveau et la capacité globale de récupération de l’organisme dans son entier, la conservation d’une température interne relativement stable et son augmentation dans la lutte contre les micro-organismes …
 N’oublions pas la fonction intellectuelle, la capacité de mémorisation bien supérieure à ce que nous croyons, la sensibilité au milieu extérieur et la sensibilité profonde, le travail des 5 sens -olfaction, vision et mouvements des yeux, audition, équilibre, toucher, odorat- ainsi que leur lien à l’activité psychique, la capacité de précision dont nous pouvons faire preuve dans nos gestes gouvernés par notre système nerveux central …

Poursuivons la réflexion …
C’est là une liste sûrement incomplète et imprécise des activités involontaires et inconscientes du corps que nous pouvons, en toute justice, remercier.
Tout ceci fonctionne relativement bien, à bien y regarder, et, au vu de la complexité de cet ensemble, plutôt que se demander pourquoi on tombe malade, on pourrait se demander comment il se fait que nous ne soyons pas plus souvent malade (Cf mon livre La santé par la bonne humeur), tant la complexité peut être source de dérèglements, alors que la simplicité amène la facilité de mise en route et de bonne marche.
D’où l’émerveillement indiqué plus haut qui naît spontanément à la simple considération de tout ce qui précède et de la prise de conscience de cette intelligence de l’organisme dans son entier qui dépasse tout ce que l’humanité peut imaginer comme progrès technologiques ou scientifiques. La preuve en est la grande imperfection du remplacement d’un organe défaillant, par une machine, par la chimie ou par un autre organe : les potentialités de l’organisme n’atteignent plus le niveau qu’elles avaient avant la défaillance.

Nous devons remarquer que malgré les conditions modernes de notre vie, nos organismes poursuivent leur admirable travail en rechignant très peu. Leurs capacités de compensation et d’adaptation sont immenses et insoupçonnables. Le courant de la Vie qui nous anime, vieux de 3 milliards d’années, comme nous l’avons perçu au tout début de cette méditation (Cf. revues Drish 104 et Drish 105), s’exprime suivant un plan d’une grande intelligence : ce constat est inévitable, quelles que soient nos opinions, nos croyances, nos convictions religieuses, philosophiques, spirituelles. Dans le même temps, il nous renvoie à deux dimensions : celles de notre grandeur –Plotin évoquait ces grandes choses qui sont présentes dans l’âme- et de notre petitesse.
Une telle complexité, une telle intelligence en nous-même dont il peut se passer toute une vie sans qu’on en soit conscient, est la marque de cette grandeur tout en indiquant en même temps combien la condition humaine doit être considérée avec plus d’humilité et de modestie, tant nos moyens sont de très loin, inférieurs au pouvoir de cette intelligence en nous ; celle-là même qui me faisait écrire dans Drish 121 que le corps était une merveille de constitution et d'organisation, merveille de création.

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