INSTITUT LEININGER
Yogathérapie - YOGA - Thérapie holistique Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA) Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A. Pour votre bien-être |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Drish 104
(4ème trimestre 2009)
22ème année
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Revue
Drish
créée
k
éditée depuis 1988
par Gill-Eric Leininger-Molinier
DARSHANA Yoga Traditionnel
Ecole de Yoga du KRIYA
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
22ème année
ISSN 0768-566
Sommaire .
Editorial
... ...
3
voir ci-contre --> Sur vos Agendas ... ... 4 voir ci-dessous : Nos rendez-vous Le Yoga à l’œil ... ... 5 voir ci-dessous A méditer … ... 6 voir ci-dessous Méditation pratique ... ... 7 à 11 voir ci-dessous Méditation Chidambaram Swami ...12 à 17 voir ci-dessous A méditer … ...18 voir ci-dessous Allez ! Soyez gentil !... ...19 à 23 voir ci-dessous La posture sur la tête ... ...24 à 33 voir ci-dessous Prochains rendez-vous ... ...34-35 cliquer ici La fin des dinosaures ... ...35 Prochains DRISH ... ...36 voir ci-dessous Dépôt Légal & ISSN 4ème trim. 2009. Tirage : 90 ex. Prochain DRISH : décembre 2009. Retrouvez les informations, les séminaires, les écrits et la rubrique Questions-Réponses sur www.institutleininger.com |
Les jours déclinent doucement et chaque saison, chaque nouvelle étape de
l’existence nous amènent à nous retrouver aux mêmes moments avec un peu
plus de temps derrière nous, plus d’expérience, plus de sagesse ( !?) … Toujours est-il qu’avec le déclin de la lumière s’annonce dans le même temps la venue de la période où la nature s’endort et nous montre la voie : celle de la tranquillité, du silence, du retour aux racines, de l’intériorisation, du retour sur soi, de la méditation. Certains d’entres vous connaissent déjà bien la pratique méditative qui clôture chaque séminaire en Espagne et qui a déjà été proposée en diverses circonstances. Elle est d’une rare beauté. A déguster dès ce moment automnal. Sans oublier de goûter aussi la douche fraîche matinale. Bien à vous. A bientôt. @Gill-Eric Leininger Molinier |
"Mieux vaut pour chacun sa propre loi d’action, même imparfaite, que la
loi d’autrui, même bien appliquée. On n’encourt pas de faute quand on agit selon
sa propre nature"
Bhagavad Gîtâ
"Ce que nous savons vraiment, savoir que nous le savons. Ce que nous ne savons
pas, savoir que nous ne le savons pas. Là est le savoir-même"
Confucius
Nos rendez-vous ...
18 Octobre : salon du livre
La
santé par la bonne humeur
sera à : Castelnau Montratier (46)
21-22 Novembre : Séminaire Yoga - CREPS de Toulouse
11 - 13 Décembre : retraite en silence
Janvier : AG du K.R.I.Y.A. - Date et lieu à définir
…
NB : Toutes les manifestations sont inscrites sur mon site
www.institutleininger.com
Le Yoga et l’œil
A méditer ...
"De toute sa vie, le pêcheur ne voit que sa ligne"
Chu Tun Ju, Peintre et poète chinois, XIe-XIIe siècles
"Connaître les autres, c'est sagesse.
Se connaître soi-même,
c'est sagesse supérieure"
Lao-Tseu, 6e s. AC
Méditation pratique
"Pour qui n'est pas en Yoga, il n'est ni intelligence ni concentration de
pensée; pour qui est sans concentration, il n'y a pas de paix;
et pour qui est sans paix, comment y aurait-il bonheur ?".
Compte
tenu des articles parus récemment dans DRISH sur le thème de la méditation et
aussi de ce qui a été convenu et exprimé en Juillet dernier au séminaire de Yoga
à Collbato, je vous propose en toute logique de trouver ci-après, le plan
général de celle dite du Swami de
Chidambaram, ce qui signifie que c’est un maître (swami) yogi qui la
pratiquait dans ce village de l’Inde sur la côte Est.
C’est celle que proposait régulièrement André Van Lysebeth et que j’ai pratiquée
avec des générations d’adeptes, à partir de 1978, dans les Alpes, en Suisse, en
Italie, en Espagne, dans les Pyrénées.
André Van Lysebeth …
Cette
pratique méditative est particulièrement puissante, ce qui ne se perçoit
peut-être pas d’emblée dans le schéma présenté aujourd’hui et sur lequel nous
reviendrons dans le prochain numéro.
Histoire de lancier
Les premières méditations systématiques d’André Van Lysebeth appliquaient
le schéma proposé par le Swami de Chidambaram, tel que Yeats Brown l'expose dans
The Lancer at large, livre dans lequel
il exprimait sa sympathie pour les principes du Yoga.
Ce journaliste, fils de diplomate, écrivit en 1930 le livre célèbre à l’époque
The Lives of a Bengal Lancer et édita le journal
Everyman. Son œuvre racontait l’immersion d’un soldat britannique en
Inde au tout début des années 1900, décrivant la vie stricte des armées qu’il
avait rejointe à l’âge de 20 ans au King’s Royal Rifle Corps,
dans l’Uttar Pradesh, et évoquant aussi les
pratiques du Yoga, des croyances et des religions du peuple indien.
Il entra dans la cavalerie et fut envoyé dans la région de la frontière du
Nord-Ouest. Après avoir été fait prisonnier (1915), il quitta l’armée en 1925 et
entra dans la vie de l’édition comme assistant durant trois années, avant de se
lancer dans l’écriture et de publier son succès en 1930 :
Bengal Lancer qui relate sa vie dans l’armée britannique de 1905
à 1914. Cette œuvre fut primée et en 1935 produite sur écran avec Gary Cooper
comme héros.
Affiche du film (source Wikipedia) …
C’est
l’année suivante, en 1936, qu’il évoqua son goût pour le Yoga dans
Lancer at Large et pour l’Inde qu’il considérait comme
la grand-mère de notre civilisation.
Yoga et conservation
Une de ses rencontres mémorables fut un ascète de 109 ans qui disait que
l’âge moyen auquel un être humain pouvait parvenir était de 140 ans, et
prétendait aussi que plusieurs Mahatma
(Mahatma = grande âme) de 200 ans d’âge peuplaient les Himalaya … Yeats Brown
qui avait pratiqué des techniques respiratoires de régénération sous la
direction d’un maître prétendant avoir 300 printemps, concluait qu’aucun n’avait
de certificat de naissance en sa possession …
Il entendit des récits de souvenirs d’incarnations passées racontées par des
enfants âgés de quelques années à peine (Cf. le thème de la session de Sérignan
d’il y a quelques semaines).
Quelles
origines ? …
Il côtoya
Gandhi et Tagore, mais sa plus riche rencontre fut celle du Swami de Chidambaram
sous la direction duquel il pratiqua le Yoga, et en particulier cette fameuse
méditation à thèmes que nous pratiquons à Collbato et qui vous a été aussi
proposée certains soirs dans le cadre de l’Institut Leininger, il y a quelques
années. Yeats Brown mourut en 1944.
Revenons à la pratique
concrète
Toute
pratique mentale peut avoir une énorme puissance sur soi ; or, qui dit puissance
dit prudence. L’image mentale couplée à la détente et aux émotions est
responsable de ce pouvoir particulier insoupçonné. A partir de là, deux rappels
semblent importants.
Le premier de ne jamais pratiquer la méditation sans aussi s’occuper d’activer
son corps par le mouvement et le souffle : c’est l’idée générale du Yoga tel que
défini par Patanjali il y a 2.000 ans, qui comportait plusieurs aspects : moral,
physique, énergétique, mental, et bien sûr spirituel.
Le second point en lien avec cette puissance à associer à la prudence est de
bien prendre connaissance du contenu du thème et des sous-thèmes de la
méditation avant de la pratiquer, car, en effet, certaines composantes
pourraient être nocives, non par elles-mêmes de manière intrinsèque, mais du
fait qu’elles pourraient bien ne pas être adaptées à ce que chacun de nous est
de par son vécu, son histoire, etc.
Complète … ou non
Pour en revenir à la méditation sur le plan concret, il faut savoir qu'il
en existe de deux sortes : avec ou sans support. Celle qui est décrite ici fait
partie de la première catégorie.
Le travail du corps est couplé à celui mental …
Les
méditations avec support ont un thème : soit le corps (sans risque), soit
l'environnement (nature ou objets ; mais attention : tenir compte du passé de
l'individu !), soit un personnage religieux, soit enfin une vertu particulière
(par exemple, le détachement ou le
contentement qui sont deux vertus enseignées
par le Yoga). Les deux derniers thèmes ne seront employés que dans l'intimité
par chacun s'il le veut, et ne sauraient faire l'objet d'une pratique collective
dirigée, ceci afin de respecter les opinions morales, religieuses ou
philosophiques des pratiquants.
Précautions
Quant aux perceptions particulières à la pratique de la méditation,
sont-elles dues à une élévation spirituelle, une ascension vers des sphères
élevées, ou plus simplement à ce bien-être corporel et mental qui appartient à
tout "animal" dès qu'il se trouve dans certaines conditions de vie particulière
comme l’évoquait René Dubos ?
Les méditations sans support (seconde catégorie nommée ci-dessus) sont à
délaisser absolument car elles peuvent avoir des effets désastreux sur le plan
psychologique.
Enfin, on notera que la méditation doit se placer après les premières étapes du
Yoga et ne doit pas être proposée à quiconque dont on n’est pas sûr du travail
sur soi ni au tout début de la pratique du Yoga. Cette précaution n’est pas une
sorte de mesure due à un quelconque obscurantisme, mais est dictée par le pur
souci de préserver l'intégrité de chacun car il y a un réel danger à pratiquer
la méditation si ni le corps ni le mental n'ont été au préalable préparés et
entraînés.
Méditation du Swami de Chidambaram
Précision utile
Si ce plan
de la méditation du Swami de Chidambaram est fait de plusieurs parties, il est
cependant possible de pratiquer seulement l’une ou l’autre des parties si on
manque de temps ou si on préfère.
Dans le prochain numéro, je reviendrai sur ce schéma en le complétant et en
apportant un éclairage précis afin que si vous adoptez cette pratique, elle
puisse être très précise et qu’elle soit accomplie en pleine conscience et
devienne, de ce fait, efficace.
Phase 1 -
Evocation.
Emerveillez-vous d'être en vie.
�
La vie suit son cours …
Si vos parents ne s'étaient pas rencontrés, vous ne seriez pas là. Pensez à
la suite des générations qui nous ont précédés. Nous sommes des survivants : la
chaîne de la Vie n'a jamais été interrompue depuis sa naissance sur notre
planète et s'est transmise jusqu'à nous à travers toute l'évolution, depuis des
millions d'années. Voyez vos parents, vos grands-parents, éventuellement vos
arrières grands-parents et remerciez-les de vous avoir transmis cet héritage
inestimable.
Evoquez toutes les personnes qui vous ont donné des idées nobles ou qui vous ont
rendu meilleur. Il faut être spécifique,
c'est-à-dire les voir et les évoquer. Ce ne doit pas être les mêmes chaque jour,
mais elles ne seront forcément pas très nombreuses. Elles peuvent être
représentées par un livre, un film, une rencontre, un événement …
Phase 2 - Concentration
a) tout en gardant le regard intérieur dirigé vers le centre du front,
imaginez votre fleur préférée. En Inde, il est de tradition de choisir le Lotus,
mais on peut le remplacer par le nénuphar, même si ce n'est pas votre fleur
favorite. Une fleur aquatique ne nécessite pas de fond sur lequel elle se
détache.
{ Une
simple fleur, un univers …
On peut
l'imaginer sur la surface étale de l'eau et, mentalement l'auréoler en la posant
au milieu d'une tache de lumière solaire. Gardez le mental fixé sur la fleur et
sentez qu'elle est un univers en miniature, que la vie palpite en elle comme en
vous et qu'elle tire toute sa vitalité de l'eau, de l'air et du soleil.
b) En pensée, inclinez-vous à gauche de la fleur et demandez le succès. Votre
vie doit être une réussite, car mieux vous la réussirez, plus vous percevrez que
vous ne vivez pas votre vie privée mais que
la Vie se manifeste à travers vous. Ne spécifiez pas dans quel domaine se
situera votre succès. Contentez-vous de souhaiter ardemment.
Z
Elle est la vie …
c) Inclinez vous en imagination à la droite de la
fleur et demandez à être éclairé sur la voie qui mène au succès personnel. Ici
non plus, il ne s'agit pas de spécifier quoi que ce soit ; il suffit d'émettre
un simple voeu sincère.
d) Enfin, inclinez-vous face à la fleur et tout en la conservant dans votre
mental, souhaitez disposer de la force pour suivre la voie qui mène au succès.
Pendant toute la phase, votre pensée doit se fondre dans le Lotus.
PHASE 3 - Contemplation
Lorsque votre mental se détournera de la fleur, dirigez votre regard
intérieur vers le soleil ; imaginez-le se levant au-dessus de l'horizon dans un
ciel bleu sans tache.
Concentrez votre mental sur le soleil et rien que le soleil. Laissez-vous
pénétrer de sa vitalité, de son dynamisme inépuisable et sentez que vous tirez
toute votre énergie physique et intellectuelle de lui. Ce n'est pas une
métaphore mais une vérité scientifique. Sans soleil, pas de vie sur notre
planète.
Bien entendu, il ne s'agit pas d'adorer le soleil, mais de se rendre compte de
son immensité et qu'il est le dispensateur de vie. Cela suffit amplement ;
laissez-le éclairer et réchauffer votre corps.
Mentalement, représentez-vous sa chaleur qui vous pénètre, spécialement dans la
région du creux de l'estomac, au niveau du plexus solaire.
Pendant votre contemplation du soleil, que vous pouvez d'ailleurs imaginer dans
un triangle si cela facilite votre concentration, cette image du soleil doit
occuper tout le champ de votre conscience. Lorsque vous aurez épuisé toute la
félicité de cette irradiation passez à la phase suivante.
IV - PRANAYAMA - Le Contrôle du Souffle.
Que votre respiration soit calme, quoique un peu plus profonde que
d'habitude, concentrez-vous sur l'entrée de l'air dans les poumons.
Après 7 respirations normales, arrêtez gentiment votre souffle, sans saccades.
Pendant que vous stoppez le souffle pensez à cette partie de vous-même qui, nuit
et jour, s'occupe de toutes les fonctions de votre corps, pompe votre sang,
conserve votre température uniforme, digère vos aliments, règle la réparation
des tissus blessés, organise la lutte contre les agents infectieux.
Le
souffle, expression de la vie
C'est une
partie inconsciente de vous-même qui se charge de tout cela sans que vous ayez à
vous en occuper. Remerciez cette partie inconsciente et inconnue de votre moi
pour le bon travail qu'elle fournit et devenez amis. Pendant que vous retenez
votre souffle, percevez les pulsations du sang à travers tout votre corps.
Lorsque la rétention du souffle devient inconfortable, expirez lentement.
Puis respirez maintenant 9 fois normalement et après ces cycles, retenez de
nouveau votre souffle et pensez toujours à la partie inconsciente et végétative
de votre moi et à la sagesse qu'elle déploie.
Répétez le même processus après 11 respirations.
V - Phase Finale.
Y Penser avec le cœur …
Lorsque vous avez terminé le prânayama, souhaitez le bonheur à tous ceux qui
habitent votre maison, à toutes les personnes de votre rue, de votre ville, de
votre province, de votre pays, de l'Europe, du monde entier, et non seulement
aux êtres humains mais à tout ce qui vit sur terre, à tout ce qui a vécu et qui
vivra, à toute la création animée et inanimée, sans aucune distinction.
Ceci clôture votre méditation.
Dès le prochain numéro de DRISH, nous reviendrons sur ces diverses étapes avec
des éclairages précis, en particulier concernant certaines observations
concernant le pouvoir du mental.
Toujours à ce sujet, nous évoquerons un
peu plus tard la question de l’image mentale couplée à la relaxation, comme nous
avons pu le voir lors du dernier séminaire qui a laissé une large place à la
relaxation sous diverses formes.
A bientôt
Allez ! Soyez gentil !...
Voilà un drôle de titre! …
pensera peut-être le lecteur
habitué à d’autres sujets que celui-ci. Et d’ailleurs quel rapport entretient-il
avec le Yoga ? Yogi rime-t-il avec gentil ?
La présence de cet écrit dans ce numéro de DRISH est d’abord lié à un événement
dont nous serons peut-être les témoins dans quelques semaines et si c’est le
cas, les acteurs aussi, lors de ce qui est depuis quelques années
la
Journée mondiale de la gentillesse. Tout ceci à condition toutefois que le JT et les
médias classiques laissent un instant leur nouvelles qui ne le sont plus tant
elles ne sont que la répétition d’informations sans cesse renouvelées comme si
nulle solution n’était possible. Mais je m’égare.
Un peu d’histoire
Journée de
la pauvreté, journée des violences conjugales, journée sans voiture, journée de
la solidarité, journée de la femme (… à quand la journée de l’homme ?), journée
du patrimoine, journée du SIDA, etc, autant de moments précis où il est bon de
prendre conscience de certaines réalités qui pourraient faire partie de notre
quotidien si seulement on acceptait de se poser un peu et de regarder,
simplement regarder le monde qui nous entoure. Il manquait une cause, au moins
une …
ÿ
La gentillesse source de paix
Le 13 Novembre 2008 (ce qui laisse présager que ce soit vers cette période que
l’événement se reproduise dans quelques semaines, d’où cet article dans DRISH),
avait lieu la Journée mondiale de la gentillesse (World kindness day ; voir site internet
journee-de-la-gentillesse).
Le
Mouvement mondial pour la gentillesse est né en l'an 2000, à Singapour en même
temps que
le
World Kindness Movement, le Mouvement
mondial pour la gentillesse, organisme international laïc très sérieux qui a eu
là une brillante idée.
J’ai déjà eu l’occasion de faire l’apologie de la gentillesse qui est une des
composantes de la bonne humeur :
"Cultivons
courtoisie, amabilité, sagesse, douceur, gentillesse, sympathie et politesse
(selon les excellentes définitions d'Alain). J'invite le lecteur à apprécier et
cultiver encore la paix, la beauté, l'équité, l'indulgence, aussi bien avec les
autres qu'avec soi, ainsi que la convivialité, le partage, auxquels il pourra
ajouter
d'autres principes
…"
(extrait de
La santé par la bonne humeur).
Question
d’environnement …
Bien sûr,
on peut accuser le monde moderne, la civilisation, le vécu douloureux des uns et
des autres pour en quelque sorte, s’excuser, voire s’exonérer de toute attitude
avenante. Nos contemporains sont las des injustices, de la compétition générale
dans laquelle tout tend à s’inscrire, de la morosité générale, des menaces de la
mondialisation, de la pollution, des risques de tous ordres qui sont là, des
difficultés du monde moderne, de la violence, de l’insuffisance de la
communication dans tous les domaines, de la consommation et de la productivité
encouragées à outrance, du monde politique qui semble si loin de leurs
préoccupations vitales, de l’absence de bienveillance qui frôle parfois la
malveillance, las du mal-être qu’ils ressentent et qu’ils voient chez les
autres, ce qui leur donne ainsi le message apparent, seulement apparent, qu’il
n’y a rien à faire, que cela ne va pas s’arranger …
_
+
[
Pourtant, se laisser aller à cette sorte de désespoir, c’est omettre plusieurs
choses. D’abord, c’est qu’il faut commencer, il faut faire le premier pas, il
faut le décider et y aller, comme on dit, car
comme dans bon nombre de situations, si on attend que les autres bougent ou que
cela se fasse, cela risque de prendre du temps, beaucoup de temps … Ensuite, se
souvenir que si la bonne humeur est nécessaire à la mise en place de la
gentillesse en tant que choix personnel de comportement en ce monde, elle ne
dépend pas des événements extérieurs mais de sa propre décision, comme le disait
Alain, encore lui.
Enfin, dernier point, mais il y en a encore sûrement d’autres, c’est que le
choix d’être gentil avec ses contemporains fait d’abord énormément de bien à
celui qui opte pour cette tendance. En clair, tout comme l’amour (mais la
gentillesse n’est qu’une forme d’amour), la gentillesse s’auto nourrit, s’auto
génère et rejaillit sur celui qui la produit. Donc, encore une fois, tout comme
la bonne humeur, c’est bon pour la
santé.
L’avis de la science
Un
cancérologue suédois, Stephan Einhorn, a réinventé
L'art d'être bon et prône une attitude devenue un vrai slogan :
Osez la gentillesse ! En clair, au
quotidien, il est plein de petits gestes que nous accomplissons spontanément et
qui pourraient profiter aux gens que l’on rencontre même si on ne les connaît
pas, le premier de tous étant l’indispensable
Bonjour ! … donné, bien sûr sans
attendre nécessairement de réponse, ou encore le simple sourire avenant qui met
l’autre dans de meilleures dispositions si sa vie à lui est aujourd’hui
difficile à porter voire à supporter.
'Il
faut sourire d’abord !..."
... disait le philosophe Alain.
L’avis de la science
Ce que ce
médecin scandinave a trouvé, c’est ce que
mon livre avait déjà annoncé : non
seulement cela nous rend heureux, mais, de plus, cela nous dispose à être en
meilleure santé : il paraîtrait que les personnes gentilles soient moins anxieuses et moins dépressives que la
moyenne et qu’elles vivraient plus longtemps.
J
Le bon réflexe …
Sans compter qu’en plus, ce genre d’attitude peut amener les uns et les
autres à modifier eux aussi leur comportement et à adopter ces habitudes si
simples et si bienfaisantes, tant pour celui qui les a adoptées que pour celui
qui en bénéficie : c’est là qu’on se rend compte que la gentillesse n’est pas un
aveu de faiblesse mais vraiment plutôt le choix de l’attitude forte et décidée.
Mais contrairement à ce qui se pense habituellement, la gentillesse n’est pas
une faiblesse, mais une force : celui qui fait le choix de cette attitude
avenante n’est pas une bonne poire,
victime de cette pensée courante selon laquelle
bon et bête commencent par la même lettre comme le disait sans le
penser Emile qui fut un de mes maîtres d’école et aussi un de mes maîtres (tout
court), un véritable modèle d’humanisme et de confiance et de foi réelles dans
l’humain que les enfants dont il avait la charge portaient en eux, lorsque
j’avais 6 ou 7 ans. Il était un saint homme et était capable d’une gentillesse
et d’une patience à toute épreuve.
Quant à savoir si la gentillesse a à voir avec le Yoga, nous en reparlerons dans
le prochain DRISH.
Shiva signifie … le
gentil, le bienveillant
J’ai
pratiqué la posture sur la tête … et j’ai aussi enseigné sa pratique … mais ça
n’a pas duré. Il s’est imposé à moi assez rapidement que cette technique très
exotique et donc si attirante pour l’occidental parfois émerveillé de voir une
telle technique faite avec aisance, ou encore envieux d’y parvenir … à n’importe
quel prix, présentait de réels dangers.
Il m’est aussi arrivé de croiser des enseignants de Yoga espérant
briller en société en faisant des
démonstrations de ce maintien à l’envers. L’un d’eux s’était même fait
photographier et chronométrer sous contrôle d’huissier. Il est vrai qu’il se
faisait appeler maître.
Des incidents ont eu lieu, pour ne pas dire accidents : certains m’ont été
relatés, à l’issue fatale, et j’ai été le témoin d’un de ces ennuis sans
gravité, si ce n’est qu’il a imposé à la pratiquante imprudente trop pressée et
trop heureuse de montrer sa réussite éphémère, le port d’une minerve cervicale
durant quelques jours …
Où on pourra repérer que ce n’est pas ce travail qui est en cause mais
l’imprudence d’une personne trop agitée et en hâte d’y parvenir.
Cependant, penchons-nous quelques instants sur cette pratique typiquement
orientale et indienne spécifiquement, avant de tirer les conclusions que la
raison et la logique nous dicteront. Ce n’est qu’à cette condition complétée de
l’apport épistémologique, que nous pourrons avoir un avis définitif et surtout
bien argumenté.
Liberté, autonomie …
Au nom du principe de Liberté qui apparaît (de moins en moins visiblement)
au fronton des bâtisses dans le monde républicain, au nom des grands penseurs
qui nous ont précédés et dont j’ai pu largement parler (Cf. la série d’articles
sur Dessine-moi un mouton,
DRISH 87-88 à 102-103 …) il
apparaît que la soumission ne devrait pas être et que la responsabilité est une
notion fondamentale qui se retrouve aussi bien dans le Karma indien que dans les
aspects élémentaires de la Psychopédagogie.
François Rabelais
Ce que je
veux simplement dire c’est que cette conception a une conséquence de taille :
tout enseignement doit être digéré par celui qui le reçoit, surtout lorsqu’il se
destine à la transmettre à son tour : Rabelais avec son idée de
substantifique moelle et Montaigne
disant que l’étudiant devait tout passer
par ses étamines montraient la voie évidente à suivre et allaient dans ce
sens.
Mais hélas, dans son incompréhension de ce système visant à l’autonomie et non
l’asservissement, l’Occidental adopte le Yoga sans réfléchir, ce qui nous mènera
à un argument, celui lié à l’épistémologie.
Mais commençons par le commencement et voyons d’abord de quoi il s’agit.
Une pratique très spéciale et typique
La posture sur la tête se nomme
Shirshâsana et aussi Kapalâsana :
l’étymologie de ces deux mots nous enseigne que
âsana désigne la posture, tandis que
shirsha signifie tête et
kapala, crâne. La traduction pourrait
donc être la posture de la tête ou du crâne, ou sur la tête, que certains
nomment aussi poirier, pour reprendre
une expression que tout le monde comprend plus aisément que le terme sanskrit.
Ce que l’on nomme le poirier, selon
l’expression parfois usitée, ne doit pas être confondu avec la
chandelle, autre appellation d’une
autre posture inversée dont le nom est bien plus riche que sa francisation
puisque son nom sanskrit est Sarvangâsana,
c’est à dire la posture de tous les membres.
Revenons à notre posture sur la tête qui ne connaît pas d’équivalence ni
d’imitation dans aucun système liant les pratiques du corps à celles du mental
et de l’esprit, même si certains rappeurs modernes effectuent de réelles
prouesses en faisant tournoyer leur corps sur le sol en étant seulement en appui
sur le sommet de leur crâne.
Posture dite du trépied …
Tableau
comparatif des éléments anatomiques en présence :
à noter en particulier la
cambrure cervicale (schéma en haut à droite et la différence de taille entre les
vertèbres cervicale 01 et lombaire 03 …
Pourquoi ?
Concernant
cette pratique très spéciale et typique, il importe de savoir pourquoi les yogis
hindous la pratiquent semble-t-il assidûment : Qu’est-ce qu’elle apporte ?
Quelle est sa valeur ? Qu’a-t-elle de plus que d’autres postures inversées ?
Dans la séance de base qu’il proposait, André Van Lysebeth la situait en fin
mais ne la faisait jamais pratiquer lors des stages. L’examen final de 1980 n’en
faisait pas mention tandis que la FFHY d’où je suis également diplômé, ne nous
l’a jamais proposée de 1981 à 1985, années correspondant à ma période de
formation dans cette structure. Dans ma formation en Yogathérapie (1994-1997),
il n’en a pas été question, et lors de l’examen passé auprès de la DRJS de
Toulouse en 1985, je ne l’ai pas inscrite au programme
que j’ai proposé et le jury ne m’en a
fait aucune remarque.
Enfin, lors de mes interventions professionnelles régulières en milieu fédéral
en tant que consultant, je n’en ai jamais entendu parler …
Les divers courant français feraient-ils
la tête … à la posture sur la tête ?
Malgré cela, comme je l’ai indiqué plus haut, Maître Untel (par respect pour
lui, vous comprendrez que je ne le nomme pas) se posait sur le toit de sa
voiture et se faisait prendre en photo sous contrôle d’huissier qui inscrivait
et enregistrait la durée du maintien sur la tête de l’intéressé.
Un passé enseignant de Yoga sans formation ni diplôme, avait pour habitude lors
de rencontres organisées par des associations municipales, au moment où on
allait passer à table, d’écarter quelques assiettes et de se dresser sur la tête
au milieu des couverts, à la grande surprise des pratiquants comme de leurs
accompagnants et de celles qui l’observaient d’un œil rieur et qu’il appelait
mes cailles ! en les prenant par le
cou.
Cette double mise en scène, avec ou sans huissier, reste, il me semble, loin de
la discrétion propre au Yoga et de son esprit de simplicité, voire d’humilité
Si je raconte ces quelques souvenirs parmi les moins sympathiques, c’est pour
démontrer simplement que si cette technique est exploitée plutôt qu’une autre
pour tenter d’épater les uns et les autres, c’est bien qu’elle a ce côté
attrayant en plus qui donne davantage envie de la pratiquer, comme si le fait
d’y parvenir donnait à son adepte un niveau supérieur …
Effets
Les effets de la posture sur la tête sont sensiblement les mêmes que la
posture dite de la chandelle : la seule grande différence est pour cette
dernière, dans le frein créé par l’allongement de la nuque qui peut en théorie
ralentir la circulation sanguine vers le cerveau et diminuer la pression, ce qui
finalement n’est pas un mal lorsqu’on connaît les risques de ruptures
d’anévrisme ou d’AVC qui sont pratiquement imprévisibles.
Physiologiquement, se mettre sur la tête augmente l’afflux de sang vers le
cerveau, et le diminue au niveau des membres inférieurs, comme dans
Sarvangâsana, ce qui est excellent pour la
circulation de retour. L’expiration est plus profonde du fait de la position des
organes digestifs venant appuyer sur le diaphragme. Enfin, c’est une posture qui
permet d’apporter un effet sympathique : elle permet de voir le monde à
l’envers, et une fois de temps en temps, c’est appréciable, surtout … lorsqu’on
a l’impression que ce monde marche sur la tête.
Sarvangâsana : une pression sanguine intracrânienne moins forte
Variantes
Plusieurs
autres possibilités existent d’effectuer ce travail : dans le cas de problèmes
cervicaux, on peut alors essayer de se placer en appui chaque épaule sur une
chaise, de façon à ce que la tête pende entre les sièges. Je l’ai aussi testé :
on n’y ressent pas la pression des cervicales. Elle est relativement agréable,
mais on perçoit un accroissement de la circulation sanguine au niveau de la
tête, plus forte que dans la technique de base avec le crâne au sol, ce qui la
rend difficile à tenir longtemps et crée tout de même un afflux et une pression
sanguins importants, ce qui n’est peut-être pas sans risque comme indiqué plus
haut.
Variante
de la position des mains …
On peut
également, mais cette pratique ne fait plus partie de la série des postures sur
la tête, se placer en appui sur les deux bras tendus, l’arrière du corps contre
un mur. Je l’ai aussi testée et l’ai trouvée très sympathique et agréable : la
tension des muscles du haut du corps (épaules, bras, nuque, cou, haut du dos …)
ralentit l’afflux du sang et on n’a pas dans ce cas, la même pression que dans
la posture entre deux chaises. L’avantage est que la fatigue des bras est le
signal du retour : donc pas de risque d’excès de zèle.
Les autres variantes
Elles vont surtout concerner la position des bras formant le triangle de
sustentation. La base de la posture est toujours un trépied dont le sommet est
la tête : soit on pose les avant-bras au sol, coudes pliés écartés, la partie
haute arrière de la tête en léger appui sur les deux mains posées l’une sur
l’autre, soit on pose les mains à plat sur le sol, parallèles, doigts vers
l’avant, ce qui exige une très bonne souplesse des poignets, puis on place la
tête au sol, soit encore, on garde les bras allongés écartés, dos des mains au
tapis.
… autre
variante : les bras croisés …
Tout n’est
qu’une question de stabilité et de confort, comme toujours : mais comme nous
allons le voir maintenant, plusieurs arguments vont à l’encontre de la
conservation de cette pratique dans une séance à l’occidentale.
Ma pratique, mes observations
Bien entendu, je ne pourrais honnêtement parler de Kapalâsana si je ne
l’avais jamais pratiquée. Or, je m’y suis astreint avec douceur et sages
précautions : les résultats n’ont jamais été très appréciables. Tout d’abord, la
sensation d’avoir la tête et la nuque bloquées est très inconfortable. Ensuite,
la position de la tête et son appui au sol sur la zone haute du front est très
désagréable pour les cervicales, au bout d’un certain temps.
Enfin, au retour, il me fallait au moins 15 à 20 minutes avant de retrouver une
mobilité normale du cou et de la nuque … D’où questions …
Ces ressentis expérimentés associés aux démarches de recherche et de
compréhension ont suffi à m’amener à me rendre compte de la nécessité de stopper
la pratique et l’enseignement de tout appui sur le crâne, dans cette posture
comme dans d’autres.
Un peu d’anatomie appliquée au Yoga
Afin de bien comprendre les éléments en présence et de ne pas rester dans la
simple imitation de ce qui se fait en Inde mais de bien considérer si nous
pouvons l’adopter ou non, il importe de les examiner en détail afin de ne rien
laisser au hasard.
Tout d’abord, essayons de comprendre comment fonctionne ce merveilleux axe
qu’est la colonne vertébrale que nous étudierons en 2010 de façon détaillée à
Collbato. Sa partie haute est composée de 7 vertèbres cervicales dont les
fonctions sont bien définies : elles sont équipée aux plans osseux, articulaire,
musculaire pour soutenir et assurer les mouvements de la tête et sont, en ce
sens, très différentes de leurs grandes soeurs lombaires (voir planche page 27).
Cette zone
délicate et forte à la fois peut-elle résister à la surpression ?
De plus,
se mêlent à cette simple observation constitutionnelle corporelle, les
aberrations anti-pédagogiques, comme celle indiquée dans certains livres de
Hatha-Yoga, de placer le haut du front au sol lors de la prise de la position ce
qui entraîne une cambrure exagérée de la région cervicale et fait porter tout le
poids du corps sur des vertèbres déséquilibrées, entraînant ainsi une pression
très exagérée sur leur partie arrière, pression très augmentée du fait de la
différence de poids à porter et soutenir dans cette situation
anti-physiologique.
Il y a donc une logique mécanique selon laquelle cette pratique devrait être
strictement interdite et au cas où cette démonstration imagée ne suffirait pas,
il suffit de penser, autre argument allant à l’encontre de cette erreur
d’importation, qu’à taille égale, les Européens sont très largement en surpoids
par rapport aux yogis hindous qui pratiquent sans problème la posture sur la
tête.
Une
logique mécanique : pour que les cervicales portent du poids, il faut une
verticalité parfaite
Sans
parler de la sédentarité qui affaiblit le potentiel des Occidentaux alors que
les Asiatiques pratiquent régulièrement, c’est là leur quotidien, la marche, la
position accroupie, ce qui leur donne un maintien général et une disposition
physique bien meilleurs que les nôtres.
(… à suivre …)
Prochains rendez-vous
21-22
Novembre 2009, CREPS de Toulouse
Programme :
effets, contre-indications, pré-requis, variantes,
contre postures, modes d’amélioration, préparation, aspects pédagogiques,
anatomiques et physiologiques appliqués directement liés aux
flexions vers l'avant
(Pashchhimottanâsana,
Kurmâsana) ;
les 6
conditions de la santé (définies par le
Yoga chinois) ;
l’œuvre, l'enseignement de
Ramakrishna et
son impact sur l’Orient et sur
l’Occident. Pédagogie technique : comment composer une séance de Yoga ;
psychopédagogie : Maslow et lien possible avec le Yoga. Pratique : deux
techniques de Prânayama. Du samedi 14 h au Dimanche 16h30.
11 au 13 Décembre 2009
"Chez
beaucoup d'hommes, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu'ils
pensent après avoir entendu ce qu'ils disent" (G. Lebon). Douceur, tempérance, contrôle de soi ne
peuvent être atteints si on ne fait l’effort de contrôler la parole et
l’intention de parler. La pratique du silence est une clé essentielle. Ces
48 heures de régénérescence
seront les bienvenues pour
celles et ceux,
pratiquants de Yoga ou non, désirant
approfondir le contrôle du mental, car le
silence fait partie du Yoga.
En cette saison, cette retraite s’accordera avec les journées courtes et la
nature endormie qui faciliteront le retrait des sens, l’intériorisation. Le
simple fait de ne pas parler est générateur d’un
réel
profond bien-être : ce sont donc 48 heures de renaissance
qui vous attendent car le silence
assure d'établir le calme en soi et d'éviter le stress.
Hors du
programme de formation du K.R.I.Y.A., tout
en étant organisé par lui, la participation à cette session est obligatoire au
moins une fois au cours des 3 années de formation, pour les futurs enseignants,
selon la décision du Conseil d’administration du
K.R.I.Y.A. Apportez de quoi lire, de quoi écrire : le silence est source
d’inspiration et de réflexion d’une très grande richesse ; le mémorandum vous
assistera tout au long du week-end.
Du Vendredi 17h au Dimanche 17h.
Dans DRISH :
La fin des
dinosaures …
Tout vient à point à qui sait attendre
… aurait dit La Fontaine dans ce cas précis … Mais
de quoi s’agit-il ?
Au cours des 33 ans de professionnalisme dans l’enseignement du Yoga, j’ai
traité de nombreux projets de thèmes à
traiter (articles ou séminaires). Certains restent
dans les cartons pour diverses raisons : un exemple : la main.
Il est un autre thème, annoncé lors de l’Assemblée Générale de Darshana Yoga
traditionnel en 1997 puis en 1999, dont le titre annoncé était : la fin des
dinosaures. J’avais annoncé l’immense difficulté à traiter ce sujet, du fait
qu’il touchait les nombreux écueils que rencontrent les rares professionnels
dont je suis, qui oeuvrons à faire de l’enseignement du Yoga, notre métier.
Le temps, l’évolution de la situation, les changements que nous avons connus et
traversés ensemble les dernières années m’amènent maintenant à vous annoncer que
le moment est venu : je me mets au travail sur ce délicat sujet.
Quant à la main, il faudra attendre encore un peu …
Prochains DRISH
@
La posture sur la tête
(suite) :
aspects techniques, pédagogiques, épistémologiques …
@ Le Yoga et l’oeil
: quel lien peut-on établir entre le Yoga et l’œil ?
@
La méditation du swami de Chidambaram : éclaircissements pour une
meilleure préhension de ce précieux et magnifique outil
@
Yoga pour tous ? : question à se poser lorsqu’on voit certaines
inventions ...
@
Allez ! Soyez gentil ! … (suite)
La gentillesse a-t-elle un rapport avec le Yoga ?
@ Et aussi :
Le Yoga … Quel Yoga ? Enseigner le Yoga ; Les niveaux de pratique ; Composer sa
séance ; André Van Lysebeth ; Prière indienne ; Une pensée spéciale pour toi ;
Légende hindoue ; Douleurs après le Yoga ...
A bientôt.
G. E. Leininger?
Expéditeur :
Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A.
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
Institut Leininger
29 ch de la Nasque, 31770 Colomiers
05 61 785 685
Détail des rencontres
-
Informations par téléphone au 05 61 785 685.