INSTITUT LEININGER
Yogathérapie - YOGA - Thérapie holistique Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA) Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A. Pour votre bien-être |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Drish 105
(4ème trimestre 2009)
22ème année
Pour vous abonner ou commander d'anciens articles et numéros, cliquer ici.
Revue
Drish
créée
k
éditée depuis 1988
par Gill-Eric Leininger-Molinier
DARSHANA Yoga Traditionnel
Ecole de Yoga du KRIYA
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
22ème année
ISSN 0768-566
Sommaire .
Editorial
... ...
3 → voir ci-contre
→
→
→
Sur vos Agendas ... ... 4 → voir ci-dessous Nos rendez-vous Le Yoga à l’œil ... ... 5 à 10 → voir ci-dessous A méditer … ...11 → voir ci-dessous Méditation Chidambaram Swami ... ...12 à 22 → voir ci-dessous Allez ! Soyez gentil !... ...23 à 27 → voir ci-dessous A méditer … ...27 → voir ci-dessous et cliquer ici Conte moderne sur la gentillesse ...28 à 31 → voir ci-dessous Quelle belle aventure ... ...32 à 34 → voir ci-dessous Prochains rendez-vous ... ...35 → voir ci-dessous et cliquer ici Prochains DRISH ... ...36 → voir ci-dessous et cliquer ici Dépôt Légal & ISSN 4ème trim. 2009. Tirage : 100 ex. Prochain DRISH : Février 2010. Retrouvez les informations, les séminaires, les écrits et la rubrique Questions-Réponses sur www.institutleininger.com |
L’entrée en hiver n’est pas vécue de la même manière par les uns et les
autres : période difficile pour certains, sensation du temps qui passe
pour d’autres, clichés de froid associés à cette image, les impressions
sont nombreuses. Il en est aussi de positives : ce passage de l’automne
à la saison hivernale est là pour nous dire aussi que les jours
allongent, que c’en est fini des crépuscules précoces ou des aubes qui
tardent. Profitons de cette lumière revenue et goûtons ce froid vif dont on dit qu’il tue les microbes et vivifie l’organisme. Apprécions chaque instant et émerveillons-nous encore et encore de la vie qui est là, avec toutes ses beautés. Je souhaite à chacun et chacune d’entre vous une très bonne fin d’année et que 2010 vous soit favorable. Bien à vous. A bientôt. @Gill-Eric Leininger Molinier |
"Mieux vaut pour chacun sa propre loi d’action, même imparfaite, que la
loi d’autrui, même bien appliquée.
On n’encourt pas de risque quand on agit selon
sa propre nature"
Bhagavad Gîtâ
"Ce que nous savons vraiment, savoir que nous le savons.
Ce que nous ne savons
pas, savoir que nous ne le savons pas. Là est le savoir-même"
Confucius
Nos rendez-vous ...
11 - 13 Décembre : retraite en silence
Centre tibétain, Lavaur
1er trimestre : 3ème AG du K.R.I.Y.A.
Date et lieu à définir
…
20-21 Février : Séminaire Yoga
Cette session qui se déroulera au Centre tibétain de Lavaur, sera spéciale quant
à son contenu et de ce fait, réservée aux pratiquants confirmés (voir page 35)
Séminaires suivants
27-28 Mars, 22-23 Mai
au CREPS de Toulouse (dates à confirmer) ; à noter
deux sessions
prévues cet
été en Espagne,
du
18 au 24 et du 25 au 31 Juillet.
à
Je participerai aussi à divers
salons du livre régionaux
dont les dates ne sont pas encore définies.
…
NB : Toutes les manifestations sont inscrites sur mon site
www.institutleininger.com
Le Yoga et l’œil
Voir, regarder, contempler
… : c’est la traduction du mot sanskrit DRISH qui sert de titre à
votre revue depuis 1988. C’était le titre qui allait le mieux avec ma façon de
voir (!) et avec le titre de l’association que je dirigeais à l’époque, qui a
été ensuite remplacée par l’Institut Leininger et l’école de
Yoga du KRIYA : DARSHANA est un autre mot sanskrit qui
veut dire Point de vue et désigne un
système philosophique s’appuyant sur des convictions sans aucune prétention de
détention d’une quelconque vérité.
Points de vue
La pensée hindoue reconnaît 6 darshana principaux dont le Yoga.
Le sage indien du XIXème siècle, Ramakrishna dont nous avons pu étudier les
enseignements récemment, fut le maître du plus connu Vivekananda décédé à la
toute jeune aube du XXème siècle et qui permit à l’Occident de faire
connaissance avec le Vedanta.
Le Vedanta est une philosophie dont nous aurons à reparler dans son rapport avec
la vision du monde.
Ramakrishna comparait les Darshana à la perception que pouvaient avoir des
aveugles mis en présence d’un éléphant, chacun touchant une partie ou l’autre de
l’animal : ainsi, chacun décrit sa perception, différente de celle des autres,
en étant conscient qu’il s’agit simplement d’une partie de l’ensemble, donc
d’une vision limitée.
Illustrations : Ramakrishna – Krishnamurti
C’est ainsi que les Hindous conçoivent leurs convictions : elles sont
forcément incomplètes puisque la condition humaine est limitée. Cela amène une
nécessaire tolérance des systèmes les uns par rapport aux autres, et même un
enrichissement mutuel.
Voici cette belle histoire chargée d’enseignements.
Quatre aveugles s’assemblèrent un jour pour examiner un éléphant. Le premier
toucha la jambe de l’animal et dit :
- « L’éléphant est comme un pilier ».
Le second palpa la trompe et dit :
- « L’éléphant est comme une massue ».
Le troisième aveugle tâta le ventre et déclara :
- « L’éléphant est comme une grosse jarre. »
Le quatrième, enfin, fit bouger une oreille de l’animal et dit à son tour :
- « L’éléphant est comme un grand van ».
Puis ils se mirent à se disputer sur ce sujet. Un passant leur demanda la cause
de leur querelle ; ils la lui exposèrent et le prirent comme arbitre. L’homme
déclara :
- « Aucun de vous n’a bien vu l’éléphant. Il n’a pas l’air d’un pilier, mais ses
jambes sont des piliers ; il n’a pas l’air d’un van, mais ses oreilles y
ressemblent. Il n’a pas l’aspect d’une jarre, c’est son ventre qui en est une.
Il n’est pas une massue, c’est sa trompe qui est semblable à une massue.
L’éléphant est une combinaison de tout cela : jambes, oreilles, trompe et
ventre. »
Illustration :
Un animal courant en Inde
Ramakrishna conclut : Ainsi se querellent ceux qui n’ont vu qu’un des aspects
de la divinité.
Choix
Lors de sa création, l’utilisation de l’appellation de DARSHANA fut un choix
délibéré pour définir la relativité de mon point de vue et son imperfection : ce
point de vue concernait surtout l’adaptation du Yoga à notre monde et la
nécessité de la formation des enseignants et de son sérieux.
Quant aux fonctions liées aux différentes traductions de
DRISH, à savoir
voir, regarder, contempler, elles
regroupent bien ce que l’on peut attendre de cet organe extraordinaire.
Revenons à l’œil.
5 sens
La vue, l’ouie, l’odorat, le goût, le toucher … C’est ce que j’ai appris
lors des séances de Leçons de choses
apprises lorsque j’avais 6 ou 7 ans, si mes souvenirs sont fidèles.
Ce qui est surprenant, à demi, c’est le fait que la vue paraît en premier, et un
ami avec qui je discutais récemment à propos des sens me faisait remarquer avec
justesse que le toucher apparaît en dernier très souvent, comme s’il s’agissait
d’un sens moins important …
Mais peut-être reviendrons-nous un jour sur ce sens capable lui aussi de nous
tromper comme la vue, ce que nous expérimenterons bientôt.
Le monde animal nous offre l’occasion de considérer les sens très développés
chez certaines espèces.
Illustration :
Un félin bien sympathique
Les félins et les canidés (dont nos chiens et chats domestiques sont les deux
exemplaires que nous connaissons le mieux) ont une perception olfactive
particulièrement développée : il suffit de voir nos compagnons flairer leur
gamelle avant de la laper prudemment alors qu’ils ont toutes raisons de nous
faire confiance (raisonnement humain).
Des perceptions très spéciales
Les poissons ont une ligne située le long de leur corps, sensible aux
moindres variations des ondulations aquatiques, les informant de dangers
potentiels. Ils ont aussi au niveau cérébral, davantage liée à la perception
visuelle, des cellules spécialisées nommées cellules de Mauthner,
spécialisées dans la réaction de fuite, dont la fonction est de provoquer un
immédiat demi-tour dès que l’œil de l’animal perçoit un mouvement brusque.
Ainsi, le simple fait de laisser rebondir une balle de ping-pong devant un
aquarium suffit à provoquer cette réaction innée chez son habitant.
Illustration :
Une organisation déjà complexe
Toujours dans le milieu marin, le carnassier par excellence qu’est le requin,
est capable de percevoir des silhouettes, l’activité électrique des animaux
marins, des mouvements inhabituels dans l’eau à de grandes distances (ex :
nageur se débattant …). Son odorat très développé lui permet de sentir l’odeur
du sang (même en très petite quantité dans un bassin important) sans
intervention de la fonction visuelle ni la perception d’une proie quelconque.
Illustrations : Une organisation déjà complexe
L’homme et ses sens
Les pauvres humains que nous sommes, à considérer la perte de l’acuité de
certains de nos sens se distinguent tout de même par certaines perceptions.
L’odorat est sous-développé du fait qu’il n’a plus de raison d’être aussi précis
compte tenu qu’il n’a pas l’aspect indispensable de la perception de la qualité
de la nourriture comme dans le cas des animaux domestiques nommés ci-dessus. A
cela s’ajoute la pollution et aussi le tabac qui ont tendance à émousser ce
sens.
Illustrations : Un sens réellement menacé
Autre pollution importante, nuisible et pourtant générée par tous : le
bruit.
Illustrations : Heureuse décision pour nos sens
Sa conséquence est très importante sur l’ouïe, d’autant qu’on s’habitue aux
nuisances sonores au point de ne plus réagir lorsqu’elles nous agressent : or,
les conséquences sur l’oreille et donc sur la perception auditive existe bien
réellement.
… à suivre …
A méditer ...
"L'expérience n'est pas ce
qui nous arrive.
C'est
ce que nous faisons de ce qui nous arrive"
Aldous Huxley,
romancier et essayiste
"La
gentillesse est une qualité de
l'intelligence"
Voltaire
Méditation pratique
(2)
"Pour qui n'est pas en Yoga, il n'est ni intelligence ni concentration de
pensée; pour qui est sans concentration, il n'y a pas de paix;
et pour qui est sans paix, comment y aurait-il bonheur ?".
Une précision utile était donnée dans
le dernier DRISH
à propos de la
Méditation du Swami de Chidambaram, à savoir qu’elle supportait d’être pratiquée
seulement ‘en partie’, selon le temps dont on dispose ou selon ses préférences.
Il importe, pour bien vivre chacune des composantes de cette magnifique
méditation, de s’imprégner pleinement du sens de chacune de ses composantes, car
la méditation n’est sûrement pas une simple technique intellectuelle, mais doit
être une totale participation de l’être à tout ce sur quoi le mental se
concentre.
Les émotions participent de cet ensemble.
Illustrations :
Il participe …
Dans le numéro 104 de DRISH ; nous avons vu le plan général de la méditation
pratiquée chaque été en Espagne, en Juillet en fin de séminaire de Yoga à
Collbato, et qu’André Van Lysebeth a transmise à des générations entières de
pratiquants et d’enseignants de Yoga.
Comme je l’ai annoncé, cette pratique méditative est particulièrement puissante,
comme toutes les pratiques mentales. Cet effet est lié au maniement d’émotions
qui sont de vrais moteurs (noter l’étymologie d’émotion qui vient d’émouvoir
c'est-à-dire mouvoir à l’extérieur)
et de ce fait, doit être pratiqué avec prudence : d’où la nécessité, avant de la
pratiquer de toujours en connaître le contenu.
Disposition psychique
L’explication de la nécessité de cette précaution à prendre réside dans le
fait que l’état de pleine conscience nous met à l’abri de toute perception
d’intensité normale venant de l’extérieur. Un tri s’opère consciemment ou non,
laissant de côté ou refoulant ce qui n’est pas souhaitable.
Illustrations : Méditation en pleine conscience
Cette protection de notre psychisme s’efface au fur et à mesure que
s’établit un état de détente physique et mentale dans lequel cette sorte de
censure s’endort et ne joue plus son
rôle
de censeur : si on n’est pas averti, tout message venant de l’extérieur sera
perçu sans protection, sans garde-fou, sans précaution, sans possibilité
d’adaptation ni de choix.
En clair, les émotions dictées par les messages venant de l’extérieur et faisant
écho en chacun de nous, vont nous permettre de vivre pleinement et de façon très
enrichissante cette pratique, ou bien vont nous prendre de plein fouet et avoir
de sérieuses voire de graves répercussions sur l’être tout entier.
J’ai, hélas, connu au cours de ma pratique d’enseignant professionnel, des cas
de personnes ayant médité dans des conditions trop hasardeuses ou pas assez
suivies, qui ont eu de sérieux soucis ensuite.
Illustrations : Toujours associer le corps
J’insiste sur le fait que ces avertissements ne sont pas des arguments contre la
méditation mais seulement l’invitation à effectuer ce travail en pleine
conscience.
Confiance et … prudence
Si j’évoque ce sujet c’est parce que non seulement j’ai entendu parler de
ces dangers potentiels, mais aussi parce que j’ai été le témoin, à plusieurs
reprises d’effets négatifs de séances de méditation mal ou pas guidées, en
l’absence de tout contenant pédagogique réel. Il est vrai qu’il s’agissait
souvent de méditations sans support, lesquelles présentent davantage de risques
que les autres.
Donc, prudence, même si vous avez une entière confiance en la personne qui vous
invite à cette pratique : le contenu de cette dernière doit pouvoir vous être
décrit intégralement de façon à vous laisser ensuite, le choix de suivre
l’intégralité ou non de cette pratique.
Chacun des pratiquants doit rester maître de sa séance et ne jamais se soumettre
à qui que ce soit. N’oublions jamais que la voie du Yoga est une voie
d’autonomie.
Corps et mental …
Enfin, il faut toujours conserver à l’esprit cette nécessité d’activer le
corps par le mouvement et de rester ancré au corps et au souffle pendant la
pratique.
Illustrations : Patanjali, d’après l’art hindou
C’est l’idée générale du Yoga tel que défini par Patanjali il y a 2.000 ans
que nous évoquerons lors d’une des deux sessions en Espagne en été 2010.
Je vous propose maintenant de revenir comme cela vous a été promis, sur le
schéma de la méditation du Swami de Chidambaram : mon but est
de compléter ses diverses parties
composantes afin de leur apporter quelques éléments de précision permettant que
cette pratique soit accomplie en pleine conscience et soit ainsi encore plus
efficace.
Pour ce faire, commençons par le commencement et évoquons la pratique du
Chidambaram Swami en suivant l’ordre des étapes tel qu’indiqué dans le dernier
DRISH.
Phase 1 - Evocation
…
La phase d’évocation compte trois parties : d’abord s’émerveiller d’être en
vie, puis évoquer les générations qui nous ont transmis la vie et
enfin les personnes qui nous a rendus meilleurs,
1/ Emerveillez-vous d'être en vie.
En abordant cette idée pour la première fois, soit on a déjà
spontanément trouvé intuitivement que la vie a quelque chose de merveilleux,
soit on est alors surpris d’une telle idée. En fait, il n’est pas nécessaire non
plus d’avoir connu la souffrance, la maladie, des conditions de vie rudes pour
apprécier la vie au point de s’en émerveiller. Et puis existe-t-il un ou des
moyens de trouver raisons d’en arriver là ?
Car c’est bien là une drôle d’idée : s’émerveiller d’être en vie ! Comme si être
en vie pouvait être sujet d’émerveillement … C’est ce que l’on pourrait conclure
lorsque on entend ses contemporains qui laissent échapper leurs impressions et
sentiments face aux désagréments en rapport à la vie qui semble si difficile, et
apparemment de plus en plus …
Illustrations :
La vie est là …
La vision de la misère, ici et dans les autres pays, les injustices, les
inégalités, les abus, les génocides, les guerres sont autant de raisons de se
révolter et de dire que tout ceci n’a aucun sens.
Précieuse vie
…
Récemment, j’animais dans le Gers un petit groupe de jeunes gens sur un thème
lié à ce que l’on nomme le coaching
(terme venant de coach, lui-même issu
du français coche : le coaching sert
à retrouver les moyens de guider sa propre existence). L’une des participantes
semblait bien désespérée : en recherche d’emploi elle trouvait que tout ceci
n’avait pas de sens et que venir au monde pour mourir ensuite n’avait
aucun sens.
Cette prise de conscience eût pu être pour elle le début de cet émerveillement :
en effet, comme nous avons pu le voir lors de la session de Sérignan en
Septembre dernier (thème De la vie et de
la mort) c’est l’échéance que tout ce qui vit connaît, qui donne un sens
réel à l’existence.
En effet, les grandes questions que se pose l’humanité dans son ensemble depuis
au moins 50.000 ans, période d’apparition dans l’histoire de notre humanité
connue de ce qui semble être les premières sépultures,
les intuitions matérialisées par de
célèbres sculptures certes primitives mais ô combien évocatrices d’une réelle et
profonde prise de conscience, ces grandes questions ne se seraient jamais posées
si nous connaissions l’immortalité.
Illustrations :
Message d’espoir du peintre Bosch
Cette fin qui est le lot de chacun sans qu’on puisse connaître à l’avance le
moment de sa survenue, est le moteur de notre profonde réflexion et le moyen de
nous émerveiller de la vie : c’est elle qui, justement donne un sens à la vie.
Il est vrai que si ce sens ne nous est pas donné à la naissance comme cela se
fait lorsqu’un mode d’emploi nous est livré avec un nouveau matériel acheté en
magasin, c’est parce que c’est à chacun de nous de le trouver.
Cela se fait avec ses propres moyens, ses propres aspirations, ses propres
convictions, ce qui est encore un encouragement à respecter les avis de tous et
d’adopter le comportement de tolérance et d’acceptation de tous les êtres.
Adopter l’idée de la fin
Bien entendu, cette démarche par l’adoption de l’idée de la mort et de son
acceptation sont amenées et enseignées par les
petites morts que nous connaissons
tous au quotidien (revers de la vie, départ d’êtres aimés, pertes physiques,
sentimentales, matérielles, coups durs, déceptions, ennuis de santé, etc…).
Cette attitude n’a absolument rien à voir avec du fatalisme ou du défaitisme ou
encore un pessimisme quelconques qui nous inciteraient de diverses façons à ne
rien faire, ne rien entreprendre, ne nous livrer à aucun idéal.
Comme le disait la sagesse orientale, nous devrions vivre comme si nous devions
mourir demain et comme si nous ne devions jamais mourir : cet avis permet à la
fois de nous habituer à l’idée de la mort (voir Montaigne et les Stoïciens) et
en même temps de demeurer optimistes
Illustrations :
Michel de Montaigne : un guide
Si cette idée rattachée à la qualité de la vie et à son aspect précieux ne
suffit pas, on peut alors se pencher sur la vie elle-même en tant que
manifestation.
La vie est merveille
…
Comment ne pas s’émerveiller à considérer que depuis les deux
premières cellules, maternelle et paternelle, chaque être est devenu cet
organisme pluricellulaire fait de milliards de cellules, chacune ayant une
fonction précise et l’assumant sans demander un seul moment de repos.
Les cellules naissent vivent et meurent aussi, connaissant elles aussi ce cycle
auquel chaque manifestation de vie est soumise.
Ces individus que nous sommes (au sens d’indivisés, racine de ce terme)
pouvons agir selon notre conscience et selon notre désir, avec une liberté
d’action d’aller et de venir, de penser, de faire, d’agir ou de ne pas agir,
d’adopter les idées que nos voulons, d’observer l’existence et aussi d’y voir
l’expression d’une conscience supérieure engageant à une entière confiance,
celle-ci n’attendant pas une réussite absolue de ce que nous entreprenons, mais
la capacité à accepter tout ce qui peut venir, quels que soient nos désirs ou
nos envies.
Le rapport au monde
Ces aspects renvoient aussi à plusieurs éléments de nos existences.
Tout d’abord la considération nécessaire et inévitable pour
ce que les 5 sens nous offrent du spectacle de la vie : cette prise de
conscience faite d’émerveillement nécessaire n’empêche pas, bien au contraire,
d’être totalement conscient de leurs limitations. L’article sur l’œil nous en
offrira quelques exemples évidents.
Illustrations :
Georg Groddeck -
Sandor Ferenczi
Cet émerveillement commence déjà par cette attitude que proposait le
psychanalyste Georg Groddeck au siècle dernier (1866-1934) lorsqu’il
écrivait cette phrase présente en première page de DRISH pendant de
nombreuses années et en page 2 des Mémorandums supports de cours des séminaires
depuis très longtemps :
"En définitive, pour nous mortels, il n'est qu'une attitude : l'étonnement".
Conscience
Ensuite vient le choix de voir le bon et le moins bon et, partant de là, de
travailler sur soi, ce qui va de pair avec l’émergence du sentiment de la
spiritualité : il importe de sentir cette dimension transcendante, la
conscience supérieure évoquée plus haut, sans référence à une religion ou un
mouvement spirituel quels qu’ils soient. Cette démarche exige de ne pas se
laisser aller à ses impulsions ou à ses passions, mais au contraire à parfaire
le
contrôle de soi.
La liberté de décision nous paraît banale alors que les autres animaux –ne
perdons pas de vue que nous sommes des animaux évolués- sont soumis à leurs
instincts et ne peuvent pas s’en libérer : leur apparent apprivoisement est bien
réel mais n’étouffe en rien cette loi naturelle à laquelle ils sont soumis.
Illustrations : A chacun ses instincts …
Ceci dit, je n’exclus pas du tout que l’animal ait une conscience : c’est
une question que je n’ai pas l’intention de traiter aujourd’hui. Le fait qu’il
soit conditionné par son instinct de survie ne lui enlève en rien la capacité de
conscience, celle-ci ne s’arrêtant pas seulement à l’utilisation du langage
comme on a trop souvent trop tendance à le penser, nous qui l’avons.
Nature et Culture
Nous autres humains, subissons aussi un conditionnement dès notre naissance et
ensuite : l’éducation est là pour nous établir dans un équilibre se situant
entre la Nature et la Culture en
sachant
que l’excès de l’un empêche l’autre.
Le conditionnement dès la naissance, et nous pourrions dire dès la conception,
est évoqué aussi bien du point de vue oriental que de celui de Groddeck,
analyste sauvage
selon la définition qu’il se donnait et dont on dit parfois qu’il est le père de
la psychosomatique.
L’embryologie orientale prétend que pour qu’il y ait conception, il faut qu’il y
ait les deux
cellules paternelle et maternelle, mais aussi qu’il y ait les 5 éléments (Terre,
Eau, Feu, Air, Espace) et la conscience.
Encore des questions …
La question reste : d’où vient-elle ? L’Orient qui pose l’idée de la
réincarnation n’a aucun problème avec cette idée. J’ose présumer que Groddeck
non plus qui avait établi l’hypothèse du Ça. Selon lui, à la conception,
le Ça que l’on peut traduire par Inconscient, mais pas au sens freudien,
fait la main, le nez, mais aussi détermine ce que seront nos pensées, nos
maladies …
Un de ses contemporains, Ferenczi, écrivait que les cellules ont une conscience,
les organes aussi …
Cette seule complexité ne peut qu’éveiller notre émerveillement ; ce même
émerveillement, nous pouvons le retrouver tout simplement dans le fait d’être.
… à suivre …
Allez ! Soyez gentil !... (2)
Cette fois-ci, nous pourrions changer ce titre par :
‘Avez-vous été gentil ?...’.
Je m’explique.
Dans DRISH 104, je disais à quel point ce titre peut sembler surprenant,
d’autant que l’expression est peu sympathique et que le lecteur peut se demander
quel rapport il peut y avoir
avec le Yoga.
Illustrations :
Un choix particulier …
Je posais d’ailleurs la question suivante : Yogi rime-t-il avec gentil ? A
l’oreille, oui …
Passée inaperçue
…
Je disais aussi qu’il se pourrait bien que nous soyons témoins et même
acteurs de
la Journée mondiale de la gentillesse …
Et, bizarre intuition, j’écrivais que cela se ferait si le JT et les médias
classiques en parlaient …
Illustrations :
Les grandes silencieuses de la journée de la gentillesse
Or, elle a bien eu lieu et je n’ai pas entendu les médias en parler ou
l’évoquer ; avez-vous été au courant du déroulement d’une telle manifestation
heureuse ? En ce qui me concerne, je n’ai été informé de rien. Toujours est-il
que j’ai su il y a quelques jours seulement, que la journée de la gentillesse a
bien eu lieu le 13 Novembre 2009 …
Nous avons donc raté l’occasion d’être gentils … Heureusement, je me doute bien
que vous n’attendez pas que la voix du présentateur ou l’écrit du journaliste
vous y invitent pour, par vous-même, faire preuve de cette vertu.
Cette journée de la gentillesse a, semble-t-il été bien accueillie … avec retard
puisque peu de personnes semblent avoir été au courant. L’essentiel est d’en
être conscients régulièrement … quotidiennement ?! …
Selon les divers avis qui m’ont été rapportés, il y a tout de même une exception
qui confirme la règle de l’unanimité positive face à cette attitude de
bienveillance.
Ainsi, une personne, agacée semble-t-il, propose de lancer non plus la journée,
mais la semaine de la méchanceté … argumentant sur le fait que, selon
elle, ‘…
la journée de la gentillesse c'est pour les nioniottes !!!...’
et aussi que, je cite : ‘… on est pas dans un monde bisounours …’.
Intéressant …
Mais revenons au centre de notre sujet.
Gentillesse
Au XIème siècle, le mot
gentil signifiait
noble (Larousse étymologique) en lien
sûrement avec le mot plus ancien de gent
(gente au féminin) qui vient du latin
genitus (participe passé de
gignere d’après le Dictionnaire
étymologique Marabout) qui signifie
engendré, né et par extension : bien
né (le latin gentilis signifie
de famille, de race) puis dérivant
jusqu’à devenir noble, beau.
De noble, le mot gentil a pris le
sens de joli, grâcieux. Quant au
terme de gentillesse, de
noblesse, au XIIème siècle, il a pris
le sens de amabilité 7 siècles plus
tard. On notera au passage que gente
a le même sens que gentil, joli,
comme dans l’expression gente dame.
Illustrations :
Main pour tous ; dessin tiré du web
Gentil
a parfois un sens dénaturé : mon petit dictionnaire (Hachette 1995) évoque
qu’au-delà du contenu classique de qui a
des dispositions à être agréable à
autrui, sociable, obligeant, attentionné, une de ses significations est
agréable mais aussi … sans grande
portée, sans grande profondeur.
On peut retrouver cette dévalorisation dans cette forme de rejet ou d’ostracisme
dans l’expression gentils du XVème
siècle qui désignait les peuples,
sous entendu, ceux qui ne faisaient pas
partie du peuple chrétien, donc les païens.
Intolérance
Cette intolérance mêlée d’incompréhension du sens réel de cette vertu apparaît
lorsque on entend dire de quelqu’un : Il
est gentil … ou encore dans l’expression servant de titre à cet article :
… allez ! soyez gentil !...
Ces deux détestables expressions sont le reflet de la tendance actuelle du monde
moderne à cultiver ce semblant de force qui n’est en fait que de la brutalité,
et de cette attitude qui fait que chacun est considéré comme un concurrent, à
éliminer ou à abattre.
Illustrations :
L’outil préféré du killer
Le lecteur de cette revue de yoga (ne l’oublions pas !) trouve peut-être que j’y
vais un peu fort. Mes mots ne sont pas trop durs : on trouve des commerciaux au
comportement encensé dont on loue les aspects
agressifs, reconnus, appréciés par
ceux qui profitent de ces services particuliers. Il y a aussi des gens que l’on
considère avec déférence et respect comme des
killers (traduisez pour les
non-anglophiles, des tueurs). Le but
est le suivant : il ne faut surtout, surtout pas être un
loser (traduisez : un
perdant) mais opter pour la situation
de winner (traduisez : un gagnant).
Drôle de monde …
Ce qu’ignorent ceux qui, inconscients ou faibles (le mot est fort, je le
reconnais, mais je pense vraiment qu’il y a de cela), optent pour ces choix
extrêmes, c’est que la gentillesse est une réelle vertu et que la relation
humaine idéale est celle qui reproduit le schéma gagnant-gagnant et non celui
établi sur le mode gagnant-perdant qui gratifie l’apparent vainqueur qui jouit
en réalité d’une piètre victoire puisqu’elle gâche une énergie, un potentiel.
Le lecteur voit bien là que finalement, ces idées que j’avance semblent aller à
contre-courant de ce qui est devenu tellement courant que si une grande partie
de nos contemporains estime que la gentillesse, c’est bien, en revanche, elle
considère que les conditions de vie actuelles sont loin de favoriser ce
comportement humain idéal, pour ne pas dire utopiste.
… à suivre …
Conte moderne sur la gentillesse
Présentation
Cette histoire est-elle réelle ? Simplement inventée ? Peu importe. Ce qui
compte, c’est ce qu’elle contient.
Nombre de sages ont transmis leurs enseignements par des images, des paraboles
qui ont le pouvoir de s’adresser au plus profond de nous et de générer des
émotions capables de nous apporter beaucoup plus qu’un discours.
Je vous propose donc de lire ce texte simple qui n’a d’autre prétention que de
vous faire goûter les effets de la toute simple gentillesse tant délaissée voire
décriée de nos jours.
S’il fallait tirer une synthèse de l’enseignement des pages qui suivent, on
pourrait dire, dans le prolongement du conte ‘C’est tellement vrai ‘,
paru dans DRISH 102-103, qu’avec ceux que nous côtoyons au quotidien,
nous oublions trop souvent que la vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas
quand ce jour arrivera.
Il est donc important de dire à nos proches et aussi à toutes celles et tous
ceux avec qui nous sommes en relation et que nous apprécions, combien elles sont
particulières et importantes pour nous. Cela peut se faire en transmettant ce
récit.
Bonne lecture
Conte moderne sur la gentillesse
(tiré d’un envoi anonyme)
Un jour, à l’école, une enseignante demanda à ses élèves de noter le nom de tous
les élèves de la classe sur une feuille et de laisser un peu de place à côté
de chaque nom. Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus
gentil au sujet de chaque camarade et de le noter à côté de chacun des noms.
Cela prit toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter
la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la professeur.
Le week-end, celle-ci écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté,
toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit au sujet de
chacun.
Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste. Peu
après, tous souriaient.
- ‘Vraiment ?’ entendait-on chuchoter...
- ‘Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un !‘
- ‘Je ne savais pas que les autres m'aimaient tant !...’ étaient les
commentaires que l'on entendait dans la classe.
Personne ne parla plus jamais de cette liste. La professeur ne savait pas si
les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait
pas d'importance.
L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes
et des autres.
Quelques années plus tard, un élève tomba, mort au Vietnam et l’enseignante
alla à l'enterrement de cet élève.
L'église était comble.
Beaucoup d'amis étaient là.
L'un après l'autre, ils s'approchèrent du cercueil pour lui adresser un dernier
adieu. Elle y alla en dernier et trembla devant le cercueil. Un des soldats
présents lui demanda :
- ‘Est-ce que vous étiez la professeur de maths de Marc ?’
Elle hocha la tête et dit : ‘oui !’. Alors il lui dit :
- ‘Marc a souvent parlé de vous’.
Après l'enterrement, la plupart des amis de Marc s'étaient réunis. Les parents
de Marc étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la
professeur.
‘Nous voulions vous montrer quelque chose …’ dit le père de Marc et il sortit
son portefeuille de sa poche.
‘On a trouvé cela quand Marc
est tombé à la guerre. Nous pensions que vous le reconnaîtriez’
Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié
et replié très souvent.
Sans le regarder, l’enseignante sut que c'était l'une des feuilles de la
fameuse liste des élèves contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à
l'époque par les camarades de classe au sujet de Marc.
- ‘Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait.’ dit la mère de
Marc, ‘… comme vous pouvez le constater, Marc a beaucoup apprécié ce geste’.
Tous les anciens élèves se réunirent autour de la professeur. Charlie sourit et
dit :
- ‘J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau’.
La femme de Chuck dit :
- ‘Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage’.
- ‘Moi aussi, j'ai encore la mienne …’ dit Marilyn, ‘… elle est dans mon
journal intime’.
Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux
autres personnes présentes :
- ‘Je l'ai toujours avec moi’, dit-elle et ajouta : ‘Nous l'avons tous gardée’.
L’enseignante était si émue qu'elle dut s'asseoir et qu’elle pleura.
Elle pleurait pour Marc et pour tous ses amis qui
ne le reverraient plus jamais.
Quelle belle aventure !...
En Mars dernier a été décidé l’arrêt de l’association de Yoga DARSHANA Yoga
traditionnel : il n’a rien de triste puisque c’est ce groupe qui, en 1985, a
donné naissance à la revue DRISH, à une bibliothèque dense, à l’Institut
Leininger quelque années plus tard et ensuite, plus récemment, précisément fin
2007, à l’école de Yoga du KRIYA
Né le week-end des
23 et 24 Novembre 1985,
lors de la première Assemblée Générale qui se déroula au cours même d’une
session de Yoga au monastère de Pompignan, ce groupement était motivé par un
élan démocratique de réaction contre une situation délicate à laquelle la seule
réponse restait le mouvement associatif autour d’une idée : ce combat pour un
Yoga propre hors de toutes soumission et compromission (Rapport moral, 21ème
AG, DRISH 86, page 8).
Illustrations : Une session de Yoga à Bruguières. 1979 ? 1980 ?
L’objet de DARSHANA Yoga traditionnel était le suivant :
Développer et faire connaître le Yoga Traditionnel et Intégral sous un éclairage
non sectaire, occidentalisé et aussi diversifié que possible afin de permettre
un complet épanouissement de l'individu.
Cette naissance fut saluée par diverses marques de sympathie qui nous
apportèrent aide et encouragements dans cette drôle d’aventure dans laquelle la
moindre réalisation de décision devenait un véritable obstacle à surmonter.
Illustrations :
Château de Pompignan
André Van Lysebeth lui-même nous transmit ses encouragements dont l’un fut
publié dans DRISH 96.
Les
moyens à disposition étaient d’abord faits de ma conviction selon laquelle on ne
tue pas une idée : mon métier consistait à enseigner le Yoga et ce n’est pas
l’inertie confortable d’élus ou de faux collègues qui allait m’empêcher de
poursuivre (Cf. bientôt La fin des dinosaures). Partant de là, il n’y
avait plus qu’à se mettre au travail : les séminaires de Yoga existaient déjà
depuis plusieurs années (voir clichés) ne demandaient qu’à être poursuivis,
enrichis par mes interventions auprès de groupes régionaux et fédéraux et dans
la formation de futurs enseignant de Yoga dans une école fédérale. S’y sont
ajoutées la bibliothèque et la revue DRISH.
Dans le même temps, les cours se poursuivaient, les adhérents assuraient la
bonne marche du Bureau associatif, et les choses se sont doucement arrangées
lorsque menaces, intimidations, sanctions injustes, licenciements abusifs se
sont atténuées d’elles-mêmes, puisque inutiles …
On croirait à un cauchemar … Et
pourtant, vous avez pu lire dans le 100ème DRISH, les étapes de cette
cause à laquelle je travaille depuis longtemps ….
L’Institut Leininger est né de ce groupe en 1994, puis l’école de Yoga du KRIYA
en 2007, les deux reprenant entièrement l’œuvre initié par DARSHANA qui s’est
éteinte peu à peu : quelques signes annonciateurs de cette fin étaient là il y a
quelques années (Cf. Rapport Moral des
dernières AG, DRISH 86, 91, 96).
Illustrations : Session de Yoga à Bruguières. 1979 ? 1980 ?
Ce fut une belle histoire, et elle se continue encore, toujours plus riche
et plus belle puisque tout est toujours là et même au-delà de mes espérances de
l’époque.
Comme je l’écrivais dans mon livre, en citant une personne connue :
‘Ne pleurez pas de l’avoir
perdue, réjouissez-vous de l’avoir connue !’.
A bientôt.
27-28 Février 2010 -
Samedi 10h au Dimanche 16h30.
Cette session initialement prévue et annoncée pour les 27 et 28 Février a du
être avancée d'une semaine.
Ce séminaire est strictement réservé aux habitués
ayant une bonne expérience, une pratique très assidue, ainsi qu'aux personnes
inscrites dans le cursus de formation d'enseignants de Yoga.
Le son sera au centre de ce séminaire.
Nous aborderons le
Mantra-Yoga
ainsi que les 3 autres Yoga cités par les Upanishad.
Au
plan théorique, nous étudierons
Le pouvoir des mots pour
ce qui est de la
psychopédagogie et de la
communication, les arguments de
l’anti-Yoga
pour poursuivre dans ce même domaine, tandis que
l'anatomie-physiologie
appliquée au Yoga
nous fera nous pencher sur la fonction urogénitale et rénale.
Dans la
pratique, s'inscriront
Mantra & Kirtan, Vajrâsana
(effets, contre-indications, pré-requis, préparation, variantes,
contre-posture, aspects pédagogiques, anatomiques et physiologiques appliqués
directement liés) qui sera une posture particulièrement utile pour cette
session, et les
techniques spécifiques.
27-28 Mars
(à confirmer), CREPS de Toulouse :
Thèmes
:
Yoga
spéciaux (enfants, personnes âgées et handicapées, bébés,
futures mamans …),
divers
styles de Yoga. En pratique, une technique de Prânâyama
et les façons
d'équilibrer Prâna et Apana. Les
sages de l'Inde :
enseignement et personnalité de Swami
Shivananda.
Plan
psychopédagogique :
conditions de pratique et l'oeuvre de
Carl Rogers
(concepts intéressants au niveau individuel et au niveau des futurs enseignants
de Yoga : Non-directivité, triangle rogérien …) Bien sûr, des
aspects techniques nous attendent au cours des séances et des
ateliers :
Pédagogie et Technique.
22-23 Mai
(à confirmer), CREPS
de Toulouse :
Thèmes
: l'esprit de R.
Tagore ;
Anatomie-Physiologie appliquée au Yoga : le
phénomène de la Nutrition.
Pédagogie et Technique ; techniques de Flexion
vers l’arrière ;
Bhastrika. En
psychopédagogie, nous traiterons de
souplesse par le Yoga et de Yoga
et rythmes.
Collbato, Espagne,
18 au 24 et 25 au 31 Juillet : les thèmes non encore
définitivement arrêtés devraient porter sur le
concept d’âsana,
posture base du Yoga, effets, amélioration de la pratique,
textes
classiques du Hatha-Yoga (1ère semaine), la
colonne vertébrale, les
maux
de dos, la
respiration (2ème semaine) … peut-être aussi le pied et les
équilibres … Le choix des thèmes reste une question de mois. Rendez-vous en
Décembre-Janvier pour le choix définitif. …
Prochains DRISH
La posture sur la tête
(suite) :
aspects techniques, épistémologiques …
Le Yoga et l’œil :
suite et surprises
en lien avec cet organe
La méditation :
éclaircissements pour une meilleure approche
Yoga pour tous ?
:
question à se poser à voir certaines inventions ...
Allez ! Soyez gentil ! …
(suite) : la gentillesse peut-elle être rapprochée de la pratique du Yoga ?
Et
aussi :
Le Yoga … Quel Yoga ? ; Enseigner le Yoga ; Les niveaux de pratique ; André Van
Lysebeth ; Prière indienne ; Une pensée spéciale pour toi ; Légende hindoue ;
Douleurs après le Yoga
...
A bientôt.
G. E. Leininger?
Expéditeur :
Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A.
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
Institut Leininger
29 ch de la Nasque, 31770 Colomiers
05 61 785 685
Détail des rencontres
-
Informations par téléphone au 05 61 785 685.