INSTITUT LEININGER
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- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Mental et psychologie
(article
paru dans la revue de Yoga 162-163 de mai 2021)
La psychologie moderne fondée sur les apports de la psychanalyse et les
tentatives faites au XIXème siècle pour essayer de comprendre la psychisme
humain avec des moyens comme l’hypnose ou la suggestion entre autres, a
développé une immense richesse de points de vue variés, parfois opposés...
(suite ci-après)
Voir aussi :
-
-
Le prânâyâma, le travail
sur le souffle -
STAGES de l'année
... et... -
Rendez-vous
prochains -
Améliorer les
postures
-
Calme
mental et contrôle de la pensée -
Etre conscient -
Agitation
mentale courante -
L'ego et le mental
- "Faire le
vide"
Psychopathologie et humanisme
L’étude de la psyché humaine est partie de l’observation de troubles
psychiques inexplicables au plan anatomique et purement médical alors que des
problèmes physiologiques surgissaient.
Heureusement, l’évolution des idées sur la vie psychique de cette période à
cheval sur le XIXème et le XXème siècles, a amené les différents auteurs à
produire aussi des avis positifs jusqu'à en venir à une vision plus humaine
voire humaniste du phénomène psychique.
En même temps que la psychiatrie évoluait aussi, des personnalités comme
Assagioli, Jung, Ferenczi, Groddeck, Adler ont, par leurs idées et prises de
position, apporté un renouveau.
La psychologie a ensuite servi les domaines les plus variés, de la clinique à la
pédagogie, de la linguistique à la neurologie (Cf. les deux stages récents de
Novembre et Janvier), du marketing à la politique, du management à la
communication, de la consommation à la sociologie, sans oublier l'accompagnement
des sportifs de haut niveau, etc.
Vision humaniste
Avec l’apparition de la psychologie humaniste dont Rogers et Maslow
(photo ci-contre) ont été les principaux représentants, on est passé à une prise
en considération de l’être, de son bien-être, de sa réalisation propre dans une
approche que l’on pourrait qualifier de plus humaine que les premiers courants
thérapeutiques. La question du mental occupe peu de place ainsi nommé dans les
recherches en psychologie, même si l’on connaît les problèmes liés à son
dysfonctionnement quotidien dans une société aux exigences de plus en plus
fortes et à la qualité humaine de moins en moins marquée, justifiant le point de
vue de l'antipsychiatrie.
Or, les phénomènes liés au mental sont bien là et connus pour leurs effets
inconfortables (anxiété, stress…), mais ne sont pas nommés ainsi, peut-être
parce que les connaissances de la psychologie moderne donnent l’illusion de tout
connaître des ressorts intimes commandant nos pensées, nos actions, nos
tendances, nos agissements, nos mots…
Ces phénomènes sont observés mais n’ont de réponse que curative. En clair, c’est
comme si on attendait que les gens soient débordés par leur activité mentale
générant des problèmes psychologiques et psychosomatiques importants, pour
mettre en place une réponse thérapeutique, qu’elle soit psychologique ou
médicale.
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