INSTITUT   LEININGER   

Institut de Thérapie holistique, YOGA, Yogathérapie
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
Pour votre équilibre et votre mieux-être
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

          
       Yoga ou... Yogathérapie ?
                                                        Article paru dans la revue de Yoga n°167-168 
                     

Ces pratiques spécifiques que l'Institut Leininger met à votre disposition font déjà l'objet d'une présentation sur ce même site.
Il était important que ma revue les présente aussi : vous trouverez de nouvelles nuances qui vous intéresseront, j'en suis sûr.
On en connaît d'intenses et fugaces, éphémères et forts mais toujours de durée limitée, même si celle-ci porte sur des heures, des jours, des mois, des années …

Yoga ou… Yogathérapie ?
Les cours de Yoga se font en collectif.
Le travail psychocorporel en séances de Yogathérapie ne se fait qu'en individuel et a le même fonctionnement que mes consultations en psychothérapie. Vous connaissez mon parcours : en 1984, dans le mémoire rédigé à la fin de ma formation en psychopédagogie, j'écrivais que pour être un bon professeur de Yoga, il faudrait être médecin ou psychologue. Je décidai de devenir psychothérapeute et, trois ans après avoir écrit ces lignes et après avoir obtenu mon deuxième diplôme de professeur de Yoga et un certificat technique Yoga de la DRJS, je repris les cours à l'université pour devenir psychologue avant de devenir Yogathérapeute en 1997 et me spécialiser en Psychothérapie médiatique en 2000.
Mais alors, Yoga, Yogathérapie, quelle différence ?
Et pourquoi mentionner les deux domaines sur les informations des stages d'été ?
 

Une grande différence… et des nuances.
Le Yoga apporte de nombreux effets par sa pratique comme vous l'expérimentez lors de chaque séance et sur le long terme. Il y a parmi vous, des pratiquants qui suivez mes cours et stages depuis plus de trente ans.

Voir aussi :
     - Méthodologie                     
 
    -
Stages : mode d'emploi      
     - Qui est Gill-Eric Leininger Molinier ? 
     - Mes engagements           
     - Vos témoignages
     - Prochain stage               
     - Stages de l'été prochain              
     - Mon expérience                                
    
- Retraites en silence                 
     - Coaching              
     - La revue de Yoga                
     - Formation de professeurs              
    
- Mes livres     
     - Mon livre sur le Yoga            
     - Accompagnement "psy"  

    
- Le mouvement c'est la vie   
     
- Bien respirer
                                      
     - Groupes de parole    
     - Conférences                
     - Liberté          
     - Nos tarifs            
    
- L'Institut Leininger sur les ondes ...     
                                          

C'est bien que quelque chose se passe dans cette drôle de pratique si originale qui ne connaît pas de fondateur et qui pourtant est si célèbre et ancienne.
Mais il faut que je vous avoue que mes cours, mes stages, mes écrits sont totalement conditionnés par mon parcours, mes expériences, mes formations. Vous en bénéficiez tant au niveau de la pratique qu'à celui de la prévention ou encore en ce qui concerne la dimension thérapeutique lors de certaines adaptations que je propose.

Le Yoga a ses effets.
La pratique du Yoga seul, a un effet normalisateur sur les grandes fonctions. Il a une action très intéressante au niveau de la détente musculaire et de l'assouplissement.
La Yogathérapie, par définition est un système de soin, une thérapie dont les moyens sont ceux du Yoga sachant qu'on n'est plus dans le domaine du Yoga puisque la dimension thérapeutique est présente et nécessite des compétences.
Tous les thèmes traités lors des stages de Yoga sont inspirés de mon vécu, de tous mes domaines d'action, de mes aptitudes et de mes recherches, pas seulement en Yoga.
Ma démarche pédagogique est toujours empreinte de l'ensemble de mes choix professionnels au service d'une pédagogie et d'un soin efficaces. C'est l'esprit de mon activité en thérapie holistique.
Il est évident que le travail en Yogathérapie nécessite une réflexion, une adaptation, une culture et un comportement de thérapeute. On ne peut se contenter de dire que
Il y a une remise en question des enseignements du Yoga pour les adapter aux personnes dans l'esprit de prendre soin (traduction étymologique du mot "thérapie").

Une pratique professionnelle.
Ma pratique de clinicien, mon expérience de l'observation des êtres dans leur milieu et à l'Institut, mon écoute liée à mes métiers dont celui de psychologue, me sont d'une aide très précieuse.
En clair, il n'y a pas de "recette" ni de technique miraculeuse comme on pourrait le déduire en ouvrant certains ouvrages très élogieux quant à telle ou telle posture ou telle série dont on devine de suite l'urgence à s'y mettre. En réalité, il ne faut pas se précipiter mais bien plutôt user d'un savoir-faire totalement adapté à la personne comme le préconisait Carl Rogers, un de mes inspirateurs dans le domaine de la psychothérapie et des thérapies holistiques.
Pour parler à nouveau de la respiration et de ce que le monde occidental du Yoga en dit, la présentation de la voie indienne en Occident laisse à penser qu'il suffit de ventiler pour que la respiration et l'oxygénation soient optimales. Il n'en est rien et cette généralisation trop simpliste ne fait que des frustrés, des motivés trompés et abusés qui se diront que le Yoga n'est pas pour eux ni la Yogathérapie. La différence avec le Yoga est que cette dernière permet d'amener la personne à se rendre compte que sa cambrure et sa raideur cervicale influent directement sur sa fonction vitale, empêchent son mouvement respiratoire harmonieux et génèrent un manque d'amplitude thoracique préjudiciable à son oxygénation. De même si sa sangle est atone, son ancrage insuffisant, son agitation mentale permanente, son calme disparu depuis longtemps, son thorax fermé, ses épaules en dedans…

Une ascèse d'élite.
Le Yoga ne peut aller dans ce sens pour au moins deux raisons. La première est que la discipline indienne n'a pas du tout vocation à corriger ni soulager et que pour le yogi indien, le fait qu'une technique apporte tel ou tel bénéfice lui importe peu. Pour lui, seule compte la voie qui lui permettra de se libérer définitivement de sa condition humaine.
La seconde raison, et il y en a sûrement d'autres, est que le Yoga s'adresse à une élite et que sa démocratisation, sa vulgarisation (du latin "vulgus", le public, le peuple) est récente.
n clair, c'est un peu comme si on disait en résumé, que le Yoga n'est pas fait pour nous : il n'y a qu'à voir certaines postures pour le penser. Heureusement, il a été adapté, ce qui le rend accessible pour les Occidentaux si éloignés de leur corps et de leur fonctionnement mental.
Un professeur de Yoga fait faire des postures sans savoir si les maux de nuque de son client sont le signe d'une mauvaise position de la colonne et en plus, gênent sa respiration, sans se douter que la fatigue dont se plaint ce débutant et pour laquelle il est sûr que le Yoga lui fera du bien, est peut-être en lien avec l'angle que forment ses basses côtes.
Il faut être thérapeute pour voir cela et travailler en fonction de cela, pour comprendre qu'il ne peut y avoir de respiration correcte si l'on ne dispose pas d'un maintien correct de la colonne vertébrale, que contrairement à ce qui se fait parfois pratiquer, il importe de veiller à conserver un souffle parfaitement silencieux, même dans la pratique du Yoga car tout bruit respiratoire quel que soit son lieu, est le signe que quelque chose ne va pas sur le plan physiologique, psychique et/ou mental.
La Yogathérapie incite à la prudence et à la prévention, ce qui n'est pas enseigné dans les écoles de professeurs de Yoga à qui on dit que tout le monde peut ralentir sa respiration sur commande et sans risque alors que le premier souci de la Yogathérapie est de permettre à chacun de retrouver sa respiration comme le souhaitaient Taimni, Ehrenfried, Iyengar (photo ci-contre), Van Lysebeth, De Sambucy, Ouspenski, Bertherat… et sûrement bien d'autres parmi lesquels j'inclus ceux qui m'ont formé avec intelligence, rigueur et respect de l'être.
Toute modification du souffle peut générer un stress important et provoquer un mal-être. Je le vois de façon assez régulière au cours d'actions professionnelles que je mène avec des publics qui abordent ces pratiques pour la première fois.
Il faut d'abord bien se connaître avant de vouloir franchir des montagnes.

Optimiser…
Le Yoga physique a deux buts : assurer la santé et permettre de conserver une posture assise longtemps sans aucune douleur ni gêne d'aucune sorte, pour méditer. De manière plus globale, le Yoga traditionnel tente d'optimiser toutes les fonctions corporelles ainsi que celles mentales et de conserver tout notre être aussi parfait que possible.
Mais la vie moderne et la sédentarité nous coupent d'une partie de notre être. De ce fait, il vaut mieux ne pratiquer certains exercices de respiration qu'en ayant la certitude d'avoir une fonction respiratoire optimale. Ce que le Yoga enseigné en Occident ne voit pas, c'est qu'un dos voûté, des douleurs lombaires, un souffle rapide ou court, un manque de tonus de même qu'une déficience de la capacité de relaxation ou un maintien incorrect sont des obstacles qu'il vaut mieux traiter avant de faire faire quoi que ce soit.
La Yogathérapie apporte des réponses concrètes : les témoignages présents sur mon site vous en diront bien plus sur ce qu'il est possible de faire lorsque le thorax est raide et peu mobile, la colonne vertébrale est rigide, lorsque les maux de dos sont courants.
Cette pratique de soin permet de se rendre compte que rien n'est définitif tant qu'on n'a pas essayé : mais pour cela, il faut éviter tout préjugé, ce qui n'est pas évident, même pour la personne en souffrance qui pense que son état est irrécupérable. Encore une fois, visitez la série de témoignages sur mon site internet.

Yogathérapie et Yoga
Si le Yoga propose des techniques respiratoires, l'esprit de la Yogathérapie est de faire travailler avec précaution et de ne pas mettre tout de suite le pratiquant dans des situations de changements respiratoires alors que sa ventilation est insuffisamment correcte.
Modifier son mode respiratoire à volonté, allonger la respiration, la retenir, l'amplifier, tout cela peut se faire mais ne dure pas et n'a qu'un effet bref à renouveler chaque fois, ce qui veut dire que la personne va retrouver son mode respiratoire habituel dans l'heure qui suit le cours de Yoga.
Or, c'est un travail de fond que la Yogathérapie propose afin de bénéficier, enfin, d'une respiration lente et calme et surtout durable, automatique, c’est-à-dire, naturelle.

Souffle et psyché
Chose surprenante, le diaphragme apparaît anatomiquement avec l'arrivée des mammifères dont nous sommes.
Nous y reviendrons cet été. Tout le vécu émotionnel depuis notre naissance et peut-être avant (Cf. l'œuvre d'Otto Rank) a une incidence sur notre mode respiratoire : heureusement que les Kriya-s sont là pour nous libérer. Il subsiste des blocages et des arrêts respiratoires dont je vous demande régulièrement de prendre conscience durant votre pratique.
C'est essentiel.
C'est donc un travail de connaissance de soi qui vous attend cet été tout comme lors des consultations en Yogathérapie qui permettent un travail holistique c’est-à-dire sur votre personnalité tout entière, incluant aussi bien les gênes d'ordre physique que les obstacles d'ordre mental et psycho-émotionnel dont certains sont inscrits en nous et en notre corps depuis des temps très reculés sans que l'on en soit vraiment conscient.
Rendez-vous cet été pour ce travail profitable et durable.
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