INSTITUT LEININGER    
           Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
                                   
Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A.
         
           
Pour votre bien-être
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

                    
     Engagements professionnels et citoyens ...
                     

La tendance est parfois, de croire que le Yoga dispense de toute action en ce monde ou encore que la tolérance signifie qu'il faille laisser faire  sans rien dire.
C'est en tant que citoyen et en tant que professionnel représentant l'Institut Leininger, que je m'engage dans certaines causes, par le biais d'interpellations directes et/ou
écrites, chaque fois que cela s'avère nécessaire.
Voici quelques-unes de mes prises de position nécessaires.

Sommaire :
. Enseignant professionnel de Yoga : un vrai choix
. Prise de position face à la 'Psy'. Mise au point avec une école de Yoga fédérale
. L'Institut s'agrandit
. Concernant le laxisme dans la formation de professeurs de Yoga
. Face à la concurrence déloyale 2007
. L'administration
. Réponse à un élu columérin
. Drôle d'histoire
. Bras de fer 2
. Pour l'enseignement professionnel du Yoga 
. Violence à la télé
. Un conte dédié à M le maire
. Bras de fer 1
. Sitting pour une réponse claire
. La grève du Yoga
. Pour le Yoga
. Partenariat avec l'UNESCO pour la non-violence

. Action non-violente

Plus tard ... 
Ce haut respondable est venu dans la région, assurer l'animation d'un stage, un dimanche.
Je suis allé le saluer et ai répondu par la négative lorsqu'il m'a demandé si j'étais inscrit à sa session ... et prétecte les difficulté causées par des emmbres de sa fédération ... Apparemment, il n'a pas aimé.
Nous avons, cependant, continué à discuter et il a fini par se détendre et me parler de ses champs de pommiers, en Normandie ...
quelques temps après son décès, j'ai fait la connaissance d'un membre de sa famille qui m'a dit qu'il appréciait beaucoup les gens qui ne se laissaient pas faire et qui ne rampaient pas ...
Il y a des moments comme ça, où tout s'illumine ...
         

Grève du Yoga
Lors d'un stage réunissant une centaine de personnes, une haute personnalité du Yoga européen qui avait estimé qu'il n'était pas utile de s'occuper de questions de déontologie,  m'a précisé, quelques minutes avant le début de cette session qui allait se dérouler dans un grand gymnase des Pyrénées orientales, que ma demande n'avait rien d'intéressant et que ce n'était pas la peine de lui en reparler.
Je suis resté assis, au milieu du gymnase, toute la journée, ce qu'il n'a pas trop apprécié.
j'ai pu expliquer, lors du repas, à mes voisins de table, surpris de ma non-participation, les raisons essentielles de mon acte.
Nous nous sommes revus, plus tard ...

                      
Enseignement professionnel de Yoga : un vrai choix (début 2010)
Mesdames et Messieurs les responsables
Concernant votre demande, je dois vous dire que tout est déjà dit dans mes courriers de Septembre 2008 et d’Octobre 2009. Je n’ai pas grand-chose à ajouter.
Si les dates des séminaires de mon école de Yoga sont fixées jusqu’aux deux semaines de Juillet en Espagne, les salons du livre étant en train de se mettre en place maintenant et dans les semaines qui viennent, je ne puis vous dire aujourd’hui si je serai libre en Avril compte tenu que certaines invitations me sont parvenues, mais d’autres sont prévues dont les dates ne sont pas encore arrêtées.
En Juin, je ne serai pas disponible.
Mais avant de décider quoi que ce soit et que vous soyez certains de vouloir faire appel à mes compétences, je tiens à vous préciser plusieurs points, au risque de me répéter.
Je pense qu'il vous faudra à un moment ou à un autre, forcément, arriver à comprendre enfin que la majorité des personnes enseignant le yoga, de même que la majorité des personnes qui les forment ont ces activités en dehors d'autres occupations professionnelles ou personnelles. Je pense que vous voyez ce que je veux dire. Sans parler du comportement parfois très éloigné de ce que préconise le yoga traditionnel (Cf. les Yoga-Sutra et la triple ascèse par exemple). Quelques rares personnes dont je suis, en font leur métier : je le souligne et le mets en gras volontairement car j'ai l'impression que vous ne faites pas de différence entre les précédents et ceux-ci qui sont des spécialistes. Faire l'autruche comme cela se fait régulièrement ne suffit pas à effacer cet état de fait : je suis un professionnel, cela signifie que depuis 32 ans, je me suis formé dans divers domaines en Yoga ou dans des domaines en lien avec lui, de façon poussée afin d'être à un niveau de spécialisation qui me permette de répondre pleinement aux demandes des pratiquants et enseignants venant se former à mon école de Toulouse ou dans mes cours et interventions. D’autre part, je suis déclaré et en règle avec l'administration, sans jouer les gourous ni me cacher derrière certains discours éthérés qui utilisent des pirouettes pour occulter la question financière.
En clair, je suis pleinement au service de mes pratiquants et futurs enseignants de Yoga que je forme, et capable de répondre concrètement sans aucune abstraction, à chacune de leurs questions.
Tout ceci a un coût, et même si une Fédération me le demande, je refuse de brader mon enseignement dont vous avez je pense et espère, su apprécier la qualité compte tenu de l’étude et du travail que j’ai menés au cours de ces 32 ans et que je poursuis.
Enfin, je souhaite dans le cadre de ce qui précède, être considéré et présenté en professionnel que je suis et en tant que directeur de l’école toulousaine de Yoga : si vous ne comprenez pas bien ma demande, revoyez l’article que vous avez fait paraître dans le Midi Libre le 11 Octobre dernier qui est édifiant.
Sachez que pour vous, mes tarifs sont inchangés depuis 2008 et ne subissent pour l’instant aucune augmentation ; mais je vous le redis à tous deux : je sais, puisque cela m’a été dit, qu’il y a des docteurs et des bénévoles à votre service : n’hésitez pas à faire appel à eux, bien que je ne sois pas convaincu que leur seuil d’exigence psychopédagogique et technique soit le même que le mien.
Je suis simplement conscient de ma valeur : ma formation solide reconnue par plusieurs diplômes dont 4 en Yoga est confirmée par mon expérience  professionnelle pédagogique de plus de 30 années d’exercice dans ce domaine, l’animation de nombreux séminaires, la publication de nombreux documents sur le Yoga et d’une revue de Yoga de 23 ans d’âge. Vous comprendrez que je n’accepte plus ce que j’ai trop longtemps accepté à tort, d’ailleurs, ce qui m’a amené à être témoin d’abus, en particulier de la part de personnes appartenant à votre courant. Il est fort possible que vous Mme XXX qui, je crois ne vivez pas de l’enseignement du Yoga ou en tout cas pas en tant que professionnelle et qui ne connaissez pas cette longue et sale histoire dont M le directeur ne connaît que quelques morceaux dont certains qui lui ont été donnés par mes propres détracteurs qu’il a suivis dans leurs raisonnements, ne puissiez comprendre ce que je dis là. Actuellement, l’enseignement du Yoga perd en qualité simplement parce qu’aucune organisation en place ne s’atèle à cet énorme problème. Chaque enseignant est libre de penser que c’est une fatalité ou que c’est aux fédérations d’agir, ou alors, comme je le fais depuis 32 ans, de faire tout ce qu’il faut pour assurer une qualité de haut niveau. Seuls nous, les quelques professionnels œuvrons dans le bon sens, mais nous subissons désapprobation, concurrence déloyale des professeurs de Yoga mal formés et non déclarés, et indifférence des instances fédérales, administratives et politiques.
Bien entendu, tout ce que je dis ici repose sur des faits : savez-vous que j’ai du aller en justice plusieurs fois pour défendre mes droits d’enseignant de Yoga ?
Si vraiment vous voulez comprendre la situation et ne pas me considérer seulement comme une vieille connaissance du directeur mais comme un professionnel de l’enseignement du Yoga et de la formation d’enseignants de Yoga pleinement responsable de ses choix et de ses actes, venant intervenir dans une école de yoga agrémentée par une fédération, rendez-vous sur mon site www.institutleininger.com et dans la partie Revue Yoga DRISH, allez voir l’historique dans le 100ème DRISH : vous saurez et comprendrez alors le pourquoi de ma prise de position mais aussi les abus de tous ceux qui prônent la spiritualité et ne voient aucun inconvénient à brimer leurs semblables en pratiquant le nivellement par le bas que j’ai pu dénoncer dans mon courrier d’Octobre dernier.
Je vous souhaite bonne réflexion.
GE Leininger

prise de position face à la 'psy' ...
Chère A... bonjour
Je viens de recevoir la lettre de l'organisme XXX... m'annonçant que ma candidature n'a pas été retenue.
Mon sentiment est que je n'en suis pas vraiment navré : comme je vous le disais après l'entretien l'autre jour, ma position par rapport à la psychologie a évolué dans le sens qu'elle avait pris à la fin de mes études lorsqu'un professeur de l'université, psychanalyste connu, m'avait dit : "Vous n'avez pas le langage psy!...". Il semble que c'était une remarque en forme de reproche : je l'ai prise pour un compliment. L'avantage est que tous les gens avec lesquels j'ai travaillé depuis que j'ai quitté l'HAD, m'ont toujours compris. Il est vrai que je me suis beaucoup nourri de Carl Rogers, psychologue humaniste qui disait :

     Je suis un psychologue ; un psychologue clinicien, à mon avis, un psychologue humaniste sans aucun doute ; un psychothérapeute profondément intéressé
     par la dynamique du changement dans la personnalité ; un chercheur, étudiant ces changements au mieux de ses possibilités ; dans une certaine mesure un
     philosophe, en particulier dans le domaine de la philosophie des sciences ou dans celui de la philosophie et de la psychologie des valeurs humaines.

Mon seul regret est de ne pas retravailler avec vous. Mais c'est ainsi.
A la suite de l'entretien, j'y ai beaucoup réfléchi : mon sentiment était très mitigé et la déformation de mes propos, les interprétations de mes interventions, les préjugés, la considération des patients comme de simples psychismes, la limitation réductrice de la psychologie à un seul courant m'ont quelque peu ramené à la confirmation de mon adaptation à l'humain, une adaptation que je qualifierais d'humaniste tant elle situe l'être au centre des préoccupations et au centre de mon travail, en le voyant comme un être entier. J'ai trop vu de 'psy' coupés de leur corps et incapables d'assumer le moindre contact : cette phobie souvent liée à une mauvaise expérience connue par Freud, ce réel handicap est dommage, mais c'est ainsi.
Donc sachez que je n'ai aucun regret, et je tiens à vous remercier de m'avoir tenu informé au cours de ces années de l'évolution possible de ce projet que je nourrissais : je crois que je le nourris encore car je pense qu'un jour, il faudra bien que ce monde en vienne à mieux appréhender l'être comme autre chose qu'un simple corps ou un simple mental, ou un simple votant ou un simple consommateur ou un simple producteur etc, etc.
Toujours est-il que les personnes avec lesquelles j'œuvre au quotidien, que ce soit dans l'insertion, en accompagnement psy, en coaching ou au niveau de l'école de Yoga, apprécient ce que je fais. C'est pour moi l'essentiel : j'ai toujours estimé être dans ce monde pour servir, c'est une des dimensions du Yoga traditionnel que je suis depuis de très nombreuses années.
Vous savez tout ... En tout cas, je vous souhaite bonne continuation et ne manquerai pas de reprendre de vos nouvelles.
Je vous embrasse.
Avec toute mon amitié.
Gill-Eric Leininger

Mise au point avec une école de Yoga, fin 2009
Madame, bonjour,
Je vous remercie de me rappeler ma venue parmi vous le 17 Octobre, car pour moi,  ce rendez-vous était annulé. Ma surprise est grande à lire votre message car j'avais l'impression d'avoir été clair avec votre directeur. Il me semble important de revenir sur quelques notions qui me semblent fondamentales.
Tout d'abord je ne puis mélanger amitié et travail, en ce sens que j'ai beaucoup donné pour votre école de Yoga à une époque où vous n'étiez pas encore présente ; or, je refuse de fonctionner comme par le passé et tiens à ce que les termes de mon courrier de Septembre 2008 soient respectés. Votre école a récemment fait référence à des docteurs et des bénévoles prêts à intervenir gracieusement. Vous pouvez poursuivre dans ce sens, bien que pour ma part je ne sois pas en plein accord avec ces choix ; mais il est vrai que les propositions que j'ai faites à votre école dès sa création n'ont pas été retenues.
Elles sont par contre très appréciées au niveau de celle que je dirige.
Pour ma part, je suis contre le bénévolat imposé qu'en d'autres temps on nommait esclavagisme, et fais du bénévolat choisi et me dévoue pour certaines causes décidées. Par contre je ne puis faire du bénévolat pour votre école puisque j'y interviens en tant qu'enseignant professionnel et je compte bien que ceci soit entendu sinon il faudra vous résoudre à vous passer de mes services et je suis certain que vous saurez le faire avec facilité car d'autres solutions existent sûrement comme celles indiquées plus haut. Il importe que je revienne un jour sur ce statut d'enseignant professionnel que j'ai choisi il y a plus de 30 ans et dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, car à la Fédération, il n'y en a très peu, trop peu, et je ne pense pas que votre directeur vous en ait parlé. Tout comme la déontologie d'ailleurs. Si nous déjeunons ensemble un de ces jours, je vous promets de vous éclairer sur le sujet.
Je puis vous assurer qu'il y a une énorme différence et ce n'est pas qu'une question de statut ; le nivellement par le bas ne m'a jamais intéressé. De plus, les professionnels de l'enseignement du Yoga avons été très malmenés par des gens de votre Fédération, ce qui ne plaît pas lorsque j'en parle et qui reste pourtant une constante qui nous empêche de faire notre métier. Il me semble qu'il est impossible de balayer un problème d'un revers de main ou de le résoudre en le niant. C'est pourtant ce que je vis depuis 25 ans tout en ayant été en contact avec le plus haut niveau de votre fédération ... Je pense que votre directeur l'a oublié ... Il est toujours gêné lorsque j'évoque cette question ... mais il serait bon qu'il vous rappelle les divers bras de fer que j'ai engagés avec la fédération à plusieurs reprises et dont il est au courant. Je crois me souvenir que vous avez été témoin de l'un d'eux. Vous retrouverez trace de mes engagements sur mon site internet. En attendant, vous trouverez ci-dessous ce que j'ai dit de l'un d'eux, en 2000 et 2003 dans La Lettre de l'Institut qui paraît 4 fois par an. De plus, est parue dans ma revue de Yoga, une série d'articles dont le titre Dessine-moi un mouton est tout un programme.
Compte tenu de ce qui m'a été dit sur l'emploi de bénévoles, la disponibilité de médecins et l'impossibilité de me payer, j'ai pris d'autres dispositions pour le week-end des 17-18 prochains
...
A entendre ce que j'ai entendu récemment de la part de votre responsable qui fait la sourde oreille et n'entend plus ce que je lui dis, je pense que vous trouverez d'autres personnes dans la région qui vous prendront moins chers ... peut-être même des professionnels locaux, pourquoi pas ?
Quant aux autres dates que vous donnez, je ne puis vous répondre tant que je ne sais pas si mes conditions indiquées il y a un an seront respectées, et parce que l'école de Yoga et les salons du livre où je suis appelé à présenter La santé par la bonne humeur ainsi que ma revue de Yoga DRISH vont occuper un certain nombre de week-ends dont je ne connais pas encore les dates. De plus, compte tenu de notre rendez-vous de fin Septembre qui a complètement modifié un planning important et que vous avez ensuite décommandé, vous comprendrez ma prudence.
Enfin, n'oubliez jamais une chose : je ne me suis jamais comporté comme un mouton. Or les textes du Yoga vont aussi dans ce sens : ce qui est regrettable, c'est que la fédération et ceux qui la servent n'aient jamais fait en sorte que cela soit respecté. Dommage.
J'espère que le ton de ce message ne vous surprendra pas : le Yoga, par définition, est fait de conscience, décision et action, sauf pour les gourous en tous genres. Et j'en ai connus. 
Je vous reverrai avec plaisir.
Bien à vous.
GE Leininger

L'institut s'agrandit ... (2000)
J’y pensais depuis déjà longtemps! Projet qui aurait dû se concrétiser en Décembre 99, se réalise enfin ... Que d'aventures! A présent c'est fait : un plus grand espace pour vous accueillir vous attend au bureau 260.
L'objectif n'est pas de recevoir plus de personnes par séances. En effet, les conditions de travail restent les mêmes. les séances individuelles et en groupes restreints restent ma spécialité. Ce choix de travailler dans ces conditions idéales repose sur le souci pédagogique d'adaptation, de personnalisation et de précision technique : "l'oeil du maître" n'est efficace que face à peu de personnes à la fois.
Ce troisième Institut (certains d'entre vous ont connu les deux premiers, portes 300 et 240), a pour vocation de vous proposer différents styles de Yoga (indien, chinois, tibétain…) ainsi que toutes techniques adaptables. J'ai créé l'Institut pour vous servir et non pour servir une chapelle ou une école. Il existe en France plusieurs fédérations de Yoga et un manque total d'organisation. Un échange de courriers sympathique mais ferme s'est engagé entre l'Institut et une fédération parisienne cliente peu soucieuse du non-respect de la déontologie par ses adhérents, et en tous cas moins préoccupée du sort des gens qu'elle a formés que de ses intérêts propres. Le ton monte doucement, mais courtoisement, rassurez-vous. Affaire à suivre, d'autant que ce n'est que la suite d'épisodes déjà connus : il y a une quinzaine d'années, j'avais donné mon avis ferme et argumenté sur les conditions d'enseignement du Yoga dans la région…

Concernant le laxisme dans la formation de professeurs de Yoga, Sept 2008
Monsieur le Directeur, 
J’ai bien reçu votre message concernant le partenariat que j’entretiens depuis 1984, avec la FFHY.
Avant toute chose, je tiens à vous dire que l’amitié qui nous lie et que vous avez évoquée lors d’un récent appel téléphonique, doit rester en dehors de tout ceci, compte tenu des divergences d’opinion que la fédération d’une part et mon école et mon professionnalisme de près de 30 ans d’autre part, entretiennent en ce qui concerne la formation des futurs enseignants et leur responsabilité dans la charge qu’ils auront un jour.
Je serai ravi de vous rendre service et d’intervenir dans votre école, à l’occasion, de façon moins systématique que par le passé, compte tenu qu’il s’y forme des personnes de la région Midi-Pyrénées, et pas seulement du Languedoc ; or, j’ai eu trop de problèmes, dont je vous ai déjà mis au courant, avec certains de mes concurrents locaux affiliés à votre groupement, pour intervenir de façon régulière à former des gens ne respectant aucune déontologie.
D’autre part, compte tenu des sessions que j’anime pour mon école de formation de professeurs de Yoga, il m’est difficile de vous dire, longtemps à l’avance, les dates de mes interventions.
...
Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, mes sincères sentiments.

Face à la concurrence déloyale 2007 ...
L’Institut a 12 ans … (paru dans La Lettre de l'Institut n°37)
Si 2006 a vu mes 30 années d’expérience d’enseignant de Yoga (dont 27 à titre professionnel), en Janvier 2007, l’Institut a connu ses 12 années d’existence. L’idée née en 1994, était de créer un espace d’accueil pour petits groupes ou pour des séances individuelles. Tout ceci ne se fait pas dans la facilité : le caractère déloyal d’une concurrence dispensée de charges et sous protection municipale, complique la situation et dessert l’Institut Leininger qui est un organisme professionnel, soumis, de ce fait aux charges légales et régulières qu'ignore le système associatif. Les derniers événements le démontrent : l’Institut a été « oublié » dans l’annuaire professionnel de Colomiers, et « oublié » aussi lors du récent Forum « Bien vivre, bien vieillir » mis en place par une association de Colomiers qui, selon ses dires, n’a pas trouvé trace d’activité Yoga sur Colomiers ... Un article paru dans La Voix du Midi, mentionnait l’absence de l’institut non convié à cette manifestation, alors que tant l’activité Yoga que le contenu du livre « La santé par la bonne humeur », auraient eu leur place dans ce week-end.
Cette situation n’est pas nouvelle et la Lettre de l’Institut l’a déjà évoquée par le passé. Avec en particulier, un rapport particulier avec une fédération parisienne cliente, me demandant encore récemment de lui transmettre mes numéros URSSAF et SIRET. Après réflexion, voici en substance, le contenu du message que j’ai transmis à la secrétaire qui m’avait transmis cette demande : « … après mûre réflexion, je vous demande de préciser à Paris que je donnerai mes numéros lorsque j'aurai la preuve que mes concurrents locaux qui cassent les prix, ont trop longtemps travaillé au noir sans être formés, m'ont fait la pire réputation, et avec lesquels une procédure est en cours, sont bien enregistrés eux aussi. Navré de vous compliquer la vie au plan administratif, mais Paris n'a qu'à prendre ses responsabilités jusqu'au bout. Précisez-leur enfin, que s'ils décidaient de se passer de mes services, je le comprendrai, mais que ce serait, je pense, au détriment des personnes suivant mes enseignements... ». Enfin, quelques extraits de mes prises de position, visibles sur mon site Internet dans la partie "Engagements", étaient joints à ce courrier mail.

L'administration (2007) …
Bonjour,
Suite à ce que j'ai pensé lors du repas de midi, et au risque de vous décevoir, après mûre réflexion, je vous demande de préciser à Paris que je donnerai mes numéros lorsque j'aurai la preuve que mes concurrents locaux qui cassent les prix, ont trop longtemps travaillé au noir sans être formés, m'ont fait la pire réputation, et avec lesquels une procédure est en cours, sont bien enregistrés eux aussi. Navré de vous compliquer la vie au plan administratif, mais Paris n'a qu'à prendre ses responsabilités jusqu'au bout. Précisez-leur enfin, que s'ils décidaient de se passer de mes services, je le comprendrai, mais que ce serait, je pense, au détriment des personnes suivant mes enseignements.
Je joins quelques unes de mes prises de position, visibles sur mon site internet dans la partie "Engagements".
Bien à vous.
Gill-Eric Leininger Molinier

Réponse à un élu, Juin 2005 ...

... qui s'était engagé à ne plus lire mes lettres ... surprenant en démocratie, non ? ...

Gill-Eric Leininger Molinier
info@institutleininger.com
Tél : 0561 785 685
A l'attention de M l'adjoint délégué

16 Juin 2005
Monsieur
Je sais bien que conformément à ce que vous avez clairement annoncé, je m'expose au risque que vous ne lisiez pas ce courrier, puisque vous m'avez promis de ne plus lire mes lettres. Cependant il me semble essentiel, suite à notre rencontre de début Mai, de vous adresser ces quelques mots.
On m'avait prévenu il y a déjà longtemps, de votre inquiétude concernant l'existence sur le sol columérin, de deux organisations consacrées au Yoga, animées par un seul homme : Darshana, qui bénéficie d'une subvention, et mon institut professionnel ; vous voilà rassuré à présent, vous savez que mon entreprise n'est en rien aidée par la mairie, on pourrait ajouter : au contraire. Par contre, si cette inquiétude remonte à si longtemps, pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt ? Votre désir était-il d'attendre un prétexte, en l'occurrence une manifestation culturelle en pays cathare dont vous n'avez su voir que le coût et pas les rentrées d'argent correspondantes, pour nous faire part de vos exigences ? Monsieur le premier adjoint m'avait dit que vous souhaitiez nous rencontrer pour connaître nos besoins ; en fait, il n'en a pas été question, et je ne m'attendais pas à vous voir camper le rôle du Père Fouettard. Apparemment, la manifestation, seule en 20 ans de cette importance, qui a permis aux adhérents et non-adhérents columérins de se connaître, vous a davantage choqué, que les subventions versées à un groupe de yoga columérin pour financer le travail au noir de ses enseignants (qui, je vous le rappelle n'étaient pas diplômés). Il reste d'ailleurs surprenant que ces gens-là soient toujours en place, ne trouvez-vous pas ? Quant à des actions à mener dans le délai extrêmement bref que vous nous avez octroyé (avant 2006 sinon vous veillerez à ce que notre subvention soit supprimée), sans nous laisser la moindre information constructive nous permettant de prendre contact et de nous organiser, Darshana et moi-même souhaiterions savoir qui contacter et où, s'il vous est possible de nous transmettre ces détails que tout le monde connaît, selon vos dires. Je tiens à vous rappeler que le souhait de participer à la vie associative columérine est aussi le nôtre, et qu'il est inscrit dans le compte-rendu de notre 20ème Assemblée Générale que vous avez sûrement lu, d'autant qu'il se trouvait imprimé également dans le n°80 de DRISH, notre revue, qui vous a été remise. Les Columérins connaissent votre goût pour le sport : je suis sûr que vous saurez vous montrer sportif en nous laissant plus de temps que trois mois, en nous donnant les moyens logistiques et informations utiles afin que Darshana puisse accomplir les actions sur lesquelles vous et nous sommes tout à fait d'accord.
Vous nous avez parlé de bénévolat : je vous ai fait part dans divers courriers que j'espère, vous avez pris le temps de lire, de mes engagements associatifs et bénévoles dans notre ville, et qui datent de plus de 30 ans. Ils se poursuivent, mais j'ai eu l'impression que ma forme de bénévolat ne vous a pas plu, ni convaincu... Votre seule définition du bénévolat serait-elle la bonne, vous qui pensez que deux séances de yoga gratuites par an ne sont rien et que 2500 pages rédigées pour le seul bénéfice des adhérents de Darshana vous laissent indifférents ? Quant aux enseignants de Yoga ayant proposé du yoga aux enfants, soi-disant bénévolement, je pense qu'ils ont été payés ; or, mon action à Darshana est totalement bénévole.
De plus, je dois vous dire, à la réflexion, avoir été surpris par votre proposition de nous mettre à la recherche d'un sponsor : le Yoga, je vous l'ai dit, est avant tout une culture (ne manquez pas, à ce sujet, l'événement columérin et national que je prépare depuis longtemps et qui, j'espère, vous convaincra) : il me semble que les sponsors seraient plus adaptés au monde de ceux qui ont travaillé au noir avec l'argent du contribuable et l'accord d'une élue. Je sais bien que vous n'appréciez pas que j'évoque ces faits, pourtant, ils sont, et ce n'est pas en cherchant à les enterrer que vous les ferez oublier.
Concernant le second prétexte évoqué, à savoir les plaintes d'adhérents non columérins de Darshana, je vous confirme qu'il n'y en aucune ; en fait, je suis le seul, dans cette association, à faire entendre ma voix, et je suis columérin depuis 50 ans : les adhérents de Darshana sont respectueux et discrets, bien que nombre d'entre eux aient été les témoins de tout ce dont je parle et à quoi, cyniquement, vous n'attachez aucune importance.
Il est donc sûrement inutile que je vous demande ce que vous pensez de la disparition en Novembre dernier, des 35 courriers que j'ai déposés moi-même à l'accueil de la mairie, à destination des élus columérins ? ou encore ce que vous pensez de l'absence de sanction de la part de l'USC Yoga et de l'Omnisport vis à vis des travailleurs au noir du Yoga ? ou à partir de combien de licenciements abusifs vous réagissez ? ou encore de la concurrence déloyale à laquelle l'USC Yoga se livre avec l'aide municipale et du denier du contribuable ? Il semblerait que l'ère des privilèges ne soit pas totalement abolie, ce qui semble surprenant dans une municipalité socialiste. Je sais bien que pour vous, mon lien avec ce groupe dont j'ai été licencié abusivement, est de l'histoire ancienne que vous ne souhaitez pas connaître, puisque le passé est le passé, selon vos dires, et que même des événements tels que la déportation ou la grande guerre vous laissent insensible, comme vous l'avez reconnu ; je pense que les anciens combattants columérins apprécieraient ce point de vue.
Si vous avez vous-même subi un licenciement, comme vous l'avez exprimé, je pense qu'on a tout fait pour vous repositionner sur un emploi, et que vous n'avez pas eu droit aux diffamations, bâtons dans les roues et dégradations matérielles. Votre amnésie est regrettable, surtout lorsqu'elle s'accompagne de surdité et de cécité. Si vous êtes décidé à ne pas voir en face cette réalité, je refuse de laisser passer les exactions de ceux qui ont parié et agi pour que je disparaisse du monde du Yoga.
J'espère que vous êtes arrivé au bout de ce courrier ; vous ne vous offusquerez pas, je pense de ce que je transmette copie de ce courrier à Monsieur le Maire, quelques représentants columérins, les adhérents de Darshana. 
Respectueusement.


Drôle d'histoire ...
Texte paru dans le numéro 81 de la revue DRISH

Le Yoga a parfois mauvaise presse... et ça n'a rien d'étonnant lorsqu'on observe avec quelle ardeur certains s'acharnent à en faire un système sans garde-fous, sans précautions, sans ordre, sans limites, sans aucun respect pour un minimum de déontologie. Même si j'ai volontairement laissé dans le compte-rendu de la dernière AG, les informations dans leur intégralité, je conçois que ce soit peut-être abrupt à lire. Mais depuis la création de Darshana en 1985, depuis la sortie du premier Drish en 1987, la vérité sur la perversité d'un système complice ne vous a jamais été épargnée, puisque ce système est, et que nombre de personnes en ont profité, en se souciant peu des pratiquants. 
Par le passé, Drish s'est souvent fait l'écho des travers de ce système, et j'envisage de créer peut-être, un nouveau bulletin rappelant les faits liés à une situation dans laquelle le pratiquant de base et l'enseignement professionnel du Yoga, sont complètement oubliés, niés. Dernier fait en date : des 35 courriers déposés début Novembre, à l'accueil de la mairie de Colomiers, à destination des 35 élus, seuls quelques-uns sont arrivés...
Ne manquez pas de me faire parvenir vos avis sur le sujet
.

Bras de fer 2 (2003) 
Ah! L'administration... 

Qui ne se plaint de l'administration ? Quelques rares privilégiés, peut-être ... Il serait souhaitable qu'elle mette un minimum d'ordre dans le monde de l'enseignement du Yoga : trop d'associations adeptes du "Yoga Grande Surface", font une concurrence déloyale aux centres professionnels, comme l'Institut Leininger que vous fréquentez. La récente mise au point effectuée lors de la dernière A. G. rappelle la passivité d'administrateurs à divers niveaux dans un débat refusé par laxisme, indifférence ou lâcheté. Mes prises de position avaient amené un bras de fer avec une fédération, il y a quelques années (Cf. Lettre de l'Institut n°10, Automne 2000). Son président avait durci le ton ; il n'a pas été réélu, l'Institut est toujours là ...
Enfin, l'administration en charge des locaux de la Nasque est revenue sur son radicalisme (non-renouvellement du bail, il y a quelques années, commandement de payer injustifié), et a assuré le remboursement des sommes trop perçues. La liquidation de ce litige s'est faite ... l'été dernier … La Fontaine avait raison : patience et longueur de temps font plus que force ni que rage!

Pour l'enseignement professionnel du Yoga 
Brève suite de la mise au point de 2002 lors de l'AG 2003. Extrait du compte rendu :

M. Leininger Molinier précise qu'un ami lui disait récemment que tout le monde se fichait de cette vieille histoire ... Il s'agit en effet d'une affaire personnelle face à une passivité qui n'a profité qu'aux adeptes de la malhonnêteté, bien que c'est tout le groupe de pratiquants de Yoga columérins qui a pâti de cette indifférence générale de la part de celles et ceux qui auraient pu agir à l'époque. M. Leininger Molinier précise avoir toujours refusé toutes docilité, compromission et soumission, et avoir choisi entre l'état de mouton ou de rebelle. Il pensait que le rapport de l'élue présente lors de la 18ème A.G. allait créer une réaction ... Pas de nouvelles!... En Mars, il a envoyé un courrier reprenant mot pour mot la mise au point faite : toujours pas de nouvelles!... Une rencontre d'élus en Octobre n'a pas davantage fait avancer les choses, concernant cette situation de concurrence déloyale masquée par l'ignorance des faits et la liberté associative alors qu'il est impossible à quiconque de créer un marché parallèle en faisant le chauffeur de taxi avec sa voiture, ou en vendant du muguet sur la place publique ... On retrouve le même silence, la même hypocrisie, la même lâcheté ... 
Un autre courrier a été envoyé le 20/11/03 accompagnant la convocation à cette 19ème A.G. qui reprenait la présentation succincte des faits évoqués en 2002, et dont voici quelques extraits : 

     "... Le silence qui a suivi cette invitation m'a surpris, car j'imaginai que les témoins et acteurs de cette affaire, pourraient, quelques années après,
     m'expliquer les gestes ou paroles auxquels j'ai eu malheureusement droit, puisqu'apparemment, il ne faisait pas bon enseigner le Yoga dans les règles
     dans l'Ouest toulousain ; il semblait qu'une nette préférence allait vers des gens non formés et non déclarés pour des raisons qui m'échappent encore
     aujourd'hui, et que je ne puis expliquer que par de sombres raisons de copinage ou d'appuis plus ou moins discutables. Quelques éclaircissements seraient
     les bienvenus, même longtemps après ; j'ai toujours agi pour un Yoga propre et respectueux des pratiquants et des institutions, refusé toutes docilité,
     compromission et soumission et exprimé ouvertement mon désaccord contre ce système faits de gens non formés et non déclarés qu'on voulait
     installer à ma place ... Nos concitoyens méritaient mieux que de vulgaires travailleurs au noir, la honte de la profession ......
     Je ne savais pas qu'il existait un Yoga d'en bas, et de l'autre côté, un Yoga d'en haut où nantis et privilégiés pouvaient se permettre impunément un
     trafic lucratif avec la sainte bénédiction associative columérine, en se tenant hors de toute obligation administrative et en bafouant et laissant bafouer
     la confiance des pratiquants trompés. Je croyais que les privilèges avaient été abolis ; une élue les a rétablis dare-dare en donnant le droit à des
     travailleurs clandestins d'oeuvrer dans la cité, en les mettant à ma place, alors que j'étais en règle, et en décidant de me "jeter" au lieu de me licencier
     correctement, sans consulter la base associative, ni tenir compte de la moindre décision d'une quelconque AG. ou du droit du travail.
     Serait-ce le retour d'un système totalitaire ou monarchique ? Il n'y en a pas qu'en politique : le Yoga a lui aussi, localement, ses barons dont le but est
     d'installer un libéralisme à tout crin, sans la moindre déontologie, une concurrence sans loi, sans respect pour les travailleurs dont l'enseignement du
     Yoga est le gagne-pain ..."

Il est rappelé que notre groupe fut interdit de salle durant 6 années et aussi les "... petites vengeances anonymes faites d'insultes, de coups bas ou d'actes de vandalisme"
Il semble que les destinataires de ces courriers ne se soient pas mobilisés ce soir ... alors, puisqu'il y a eu licenciement abusif sans préavis ni indemnité par l'USC, M. Leininger Molinier estime qu'il est toujours temps de rectifier, même 18 ans après, et de lui envoyer le solde de tout compte, les indemnités de licenciement, les retards de salaires, les indemnités de non-respect de préavis, le Certificat de travail, et les négatifs des clichés pris à l'époque de ses débuts ...

18ème Assemblée Générale 06/12/02
La mise au point nécessaire annoncée dans la convocation devait se faire en présence de plusieurs personnes invitées à cette occasion : représentants du Yoga, représentants fédéraux, élus, anciens élus, anciens partenaires professionnels et autres témoins. Leur absence est regrettable et à mettre sur le compte de la même indifférence ou passivité qui fit qu'on laissa licencier sans préavis ni indemnités un enseignant professionnel diplômé, en règle avec l'administration, et qu'on préféra confier les pratiquants locaux et d'ailleurs, à de  pseudo-professeurs de Yoga, non formés et non déclarés, au mépris de la plus élémentaire déontologie.

Violence à la télé, Eté 2002
Durant l'été 2002, j'ai adressé un courrier au CSA, au Ministère de la Culture, au Ministère de l'Education, à France Télévision, et au programme de TV ayant édité un article sur le sujet "Violence et TV ...". Voici le compte-rendu rédigé dans la "Lettre de l'Institut" n°20 parue au Printemps 2003 :
C'est en tant que Psychothérapeute que, durant l'été 2002 je me suis adressé par courrier au CSA, à France-Télévision, au Ministère de l'Education nationale, au Ministère de !a Culture et à N Magazine qui avait publié en été 2002 un article sur le sujet "Violence et TV ..." dont le titre était : "Violence : la télé va-t-elle trop loin ? " Voici quelques extraits en italique, de ce courrier auquel seul D. Baudis, président du CSA a répondu : 

     ... il n'est pas question, à mon goût de savoir si tel film a servi de trame à un meurtre, ni de compter les probabilités que cela se reproduise, mais il se pose plutôt de savoir si !es
     films et téléfilms modernes proposent une image respectueuse et respectée des êtres en présence ... 

La question de !a télé est à mon goût, en rapport avec !a culture : 
Les films de plus en plus nombreux dans lesquels les scènes de violence rivalisent en nombre et en intensité me font penser que la culture est largement oubliée , que place est faite à la nature la plus bestiale de l'humain et que l'originalité morbide des scènes "à succès" dépasse, de loin, l'imagination disponible chez le spectateur moyen, et propose des voies d'agression que les publics "à risques", je veux dire ceux auxquels il manque des repères stables, ne manquent pas de suivre dès qu'une période difficile s'annonce.
... Quant au rôle du CSA est-il simplement d'avertir le public, ou bien ne pourrait-il pas être de prendre position dans un débat où les libertés pourraient se sentir menacées. ...
... au nom de la liberté, il n'a jamais été question de faire n'importe quoi et de banaliser n'importe quelle scène au point de presque proposer un mode d'emploi pour casser, violer, assassiner . . .
... En tant que professionnel mais aussi que téléspectateur, j'attends autre chose, surtout lorsque les médias nous montrent chaque jour le malheur et la malchance s'abattre sur l'humanité en terme de catastrophes quelles qu'elles soient ; il n'est donc pas nécessaire d'en rajouter en dépassant les limites de l'acceptable dans le domaine de l'image mise à disposition de tous les publics. La T V peut nous servir du bonheur, de la joie, du plaisir, et ce n'est pas parce que le public semble attiré par des scénarii à sensations inavouables, qu'il faut lui en resservir, ou alors la télé fait de la démagogie...
... la télévision est responsable, ceux qui la pensent, ceux qui conçoivent les programmes, ceux qui rédigent les scénarii à agressions, aussi, de même que ceux qui les demandent et les paient, et il est faux de penser que cette responsabilité ne repose que sur les parents : je pense que la signalétique a été mise en place pour tenter de déresponsabiliser l'institution télévisée qui ne prend pas la responsabilité de refuser des scènes qu'elle pourrait et devrait rejeter. ...

... On peut se voiler la face en se demandant si, en effet, les scènes de violence ont un impact ou non, et commanditer des travaux de recherche à n'en plus finir pour tenter de le prouver en posant la question en négatif, on ne peut que tourner en rond, faire durer la situation, et renvoyer le problème à plus tard. Si on la pose en positif (quelle image de respect, de dignité, de tolérance sont apportées par les images projetées), nombre de séries sont à bannir car elles n'apportent absolument rien à notre culture ... 

Un conte dédié à M le Maire
Plutôt que me surnommer "Le Yoga dissident", j'eus préféré qu'il prenne position plus fermement dans un conflit m'opposant à des dirigeants associatifs peu scrupuleux, et qu'il accepte le titre de Membre d'honneur de Darshana Yoga traditionnel.
Ce conte lui a été adressé ainsi qu'aux lecteurs de DRISH, dans le numéro 20 paru en Mai 1993.

Le Ministre et le Philosophe.
 
(conte du XIIème s., que je viens juste d'inventer).
Il était dans une ville d'Orient, un ministre respecté, parfois craint, peut-être parce qu'il était un proche de l'Empereur qui l'invitait volontiers à Cour. L'Empereur connaissait bien ce grand personnage mais ignorait tous ceux qui, dans l'ombre, œuvraient pour l'accomplissement des décisions de cet homme à l'autorité incontestée.
Dans cette même ville se trouvait une sorte de philosophe, un être stable comme le roc mais aussi insaisissable que l'eau, et nul ne connaissait événement ou personnage capables de faire ne serait-ce qu'à peine, frémir cette sorte de Sage dont les gens ne connaissaient que peu de choses. Cet homme et le Ministre se connaissaient bien ; loin d'être intimes, ils avaient eu maintes fois l'occasion de se rencontrer et d'échanger quelques propos.
Cette situation dérangeait certains membres du Ministère qui estimaient le peu de nombre de gens ayant ce privilège, même dans leurs rangs.
Ils en étaient d'autant ennuyés, voire agacés, que quelques-uns d'entre eux avaient eu maille à partir avec cet original personnage aussi vivant et libre que le vent.
La politique ne semblait pas l'intéresser, cependant, son enseignement était tourné vers l'homme, sa condition et contre les méfaits d'un certain pouvoir.
Tout cela, donc, gênait certains, mais plaisait à d'autres qui considéraient plus les qualités de ce personnage que les vagues reproches que lui adressaient les premiers. 
Le Ministre avait tous pouvoirs. Le penseur avait ceux de sa pensée et de sa liberté, il savait les estimer par-dessus tout et les utiliser pour son bien-être propre et celui de celles et ceux qui voulaient bien l'entendre. Ces derniers formaient un petit nombre; le philosophe, qui bénéficiait de certaines aides de la part du Ministre, proposa à ce dernier, par respect et amitié, d'être Membre d'Honneur de ce groupe.
"Tu n'y penses pas", s'exclama le Ministre, "que penseront mes Chargés de Pouvoir qui me secondent dans mes actions, d'autant que, comme tu le sais, certains d'entre eux ne te portent pas dans leur cœur..." "Ainsi donc...", reprit le philosophe, "...toi qui es un des plus proches de l'Empereur qui se détourne des autres, toi qui es le principal acteur de notre cité, toi dont l'influence est grande et reconnue de tous, voilà que l'invitation d'un simple philosophe noyé dans la masse du peuple te cause des tourments par la simple crainte des réactions de ceux qui t'entourent !..."
"...Dis-moi donc, ô Maître incontesté, ai-je donc tant de pouvoir que cela pour te faire vasciller sur tes assises ?..."
"...Serais-je donc si puissant par le simple fait que je ne cache pas ce que je pense et me moque bien de ce que peuvent bien faire et dire tes seconds à mon sujet ?..."
"...Enfin, dis-moi, Ministre, si tes actions sont ainsi dictées par la crainte de ce que pourront te dire tes proches, dis-moi, je t'en prie, où donc est ton pouvoir ?..."

Bras de fer 1 (2000) 
L'institut s'agrandit ...
J’y pensais depuis déjà longtemps! Projet qui aurait dû se concrétiser en Décembre 99, se réalise enfin ... Que d'aventures! A présent c'est fait : un plus grand espace pour vous accueillir vous attend au bureau 260.
L'objectif n'est pas de recevoir plus de personnes par séances. En effet, les conditions de travail restent les mêmes. les séances individuelles et en groupes restreints restent ma spécialité. Ce choix de travailler dans ces conditions idéales repose sur le souci pédagogique d'adaptation, de personnalisation et de précision technique : "l'oeil du maître" n'est efficace que face à peu de personnes à la fois. Ce troisième Institut (certains d'entre vous ont connu les deux premiers, portes 300 et 240), a pour vocation de vous proposer différents styles de Yoga (indien, chinois, tibétain…) ainsi que toutes techniques adaptables. J'ai créé l'Institut pour vous servir et non pour servir une chapelle ou une école. Il existe en France plusieurs fédérations de Yoga et un manque total d'organisation. Un échange de courriers sympathique mais ferme s'est engagé entre l'Institut et une fédération parisienne cliente peu soucieuse du non-respect de la déontologie par ses adhérents, et en tous cas moins préoccupée du sort des gens qu'elle a formés que de ses intérêts propres. Le ton monte doucement, mais courtoisement, rassurez-vous. Affaire à suivre, d'autant que ce n'est que la suite d'épisodes déjà connus : il y a une quinzaine d'années, j'avais donné mon avis ferme et argumenté sur les conditions d'enseignement duYoga dans la région…

Sitting pour une réponse claire, 1992
en préparation ...

Pour le Yoga, 1986 ...
J'ai pris position fermement face aux travailleurs au noir du Yoga, la honte de la profession, par une action qui me valut quelques désagréments (licenciements abusifs, dégradation de mon poste de directeur adjoint d'un centre de loisirs, violences verbales, destruction matérielle ...), mais permit au groupe Darshana de voir le jour et de fonctionner selon des règles démocratiques.
La revue Drish, la Bibliothèque spécialisée sont venues de cette énergie. 

Partenariat UNESCO pour la non-violence
Sur le site de l'UNESCO : INSTITUT LEININGER. Aujourd'hui le 24/11/2006 237 signatures Manifeste Gill-Eric Leininger responsable. Point focal, Commission nationale française ... www3.unesco.org/iycp/fr/fr_tb_perso.asp?CodeContact=20203 

Action non-violente 
Soleil et pluie
Vous avez été nombreux (une trentaine) à participer à la séance en plein air, le 31 Août dernier. Encore bravo pour votre sérieux et votre application dans ce cadre de chênes et d'air pur. Le temps a respecté notre désir de travailler dehors : la pluie s'est arrêtée juste avant la séance et a repris à la fin de la relaxation. A l'année prochaine dans les mêmes conditions.
La causerie du Mercredi 4 Octobre dernier sur "La non-violence au quotidien" a été l'occasion de voir ce que cette prise de position n'est pas et les efforts et engagements nécessaires dès qu'on décide de suivre cette voie. Cette alternative possible et efficace en certains cas, comme nous avons pu le voir est un choix loin d'être facile : le simple refus d'utiliser les armes de l'adversaire n'est pas aisé, surtout dans le monde actuel. Des questions restent, bien sûr, le travail est énorme et l'enjeu délicat.
Il reste que loin d'être une position définitive, l'alternative non-violente est un choix valable seulement s'il est approprié à la situation. D'autre part, il ne faut jamais oublier cette parole de Gandhi disant que "la violence vaut mieux que la lâcheté", et ce principe oriental majeur selon lequel si une petite violence permet d'éviter une plus grande violence, elle est justifiée. D'autre part, je ne pense pas qu'il faille mettre en avant le choix de la non-violence : c'est une question intime qui pourrait agacer un agresseur potentiel …
Comme vous le voyez, la question n'est pas simple : elle nécessite réflexion et méditation. Alors que j'achève la rédaction du texte ci-dessus, je trouve dans le Tao-Te­-King, texte rédigé il y a 2500 ans, cette phrase à peine étonnante après avoir participé à la Causerie du 4 Octobre. Je vous la livre dans son intégralité : "Un véritable chef militaire n'est pas belliqueux. Un véritable guerrier n'est pas coléreux. Un véritable vainqueur ne s'engage pas dans la guerre. Un véritable conducteur d'hommes se met en dessous d'eux" (Ch LXVIII).
La réflexion continue ...