INSTITUT LEININGER |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Yoga et contrôle de soi
Bien que très ancien, le Yoga apporte nombre de
réponses aux mauvaises répercussions de la vie moderne, aux
plans : corporel, physiologique, respiratoire, psychique et
se définit par une pratique et un
engagement du corps et de l'esprit
vers les
objectifs de se connaître soi-même et retrouver la confiance en soi.
C'est ce que confirment
vos témoignages qui font
part des
effets généraux, sur le plan
psychosomatique
ainsi qu'
Le Yoga
Né en Inde, le
Yoga
traditionnel compte 8 étapes :
1/ Yama : règles de vie dans la relation
aux autres ;
2/ Niyama : règles de vie dans la relation
avec soi-même ;
3/ Asana : la posture ;
4/ Pranayama : la respiration ;
5/ Pratyahara : L’écoute sensorielle
intérieure ;
6/ Dharana : le pouvoir de concentration ;
7/ Dhyana : la méditation ;
8/ Samadhi : l’état d’unité
A noter que l’étape Yama prévoit la pratique de :
non-violence, vérité, désintéressement, modération, le non-désir de
possessions inutiles. Il s’agit de règles universelles ne dépendant ni du
lieu, ni de l’époque, ni des circonstances, selon les textes du Yoga.
Pureté, être en paix avec ce que l’on vit
sans désirer plus ou autre chose, discipline, apprendre à se connaître, don de
soi, sont les Niyama.
On connaît
surtout, du Yoga, sa pratique physique ou psychosomatique : cette ascèse touche
à : mental, parole, corps.
Le Yoga mental permet de gérer excès d'activité mentale (overthinking) et le non-contrôle du flux de nos cogitations. Nous
devenons victimes des fluctuations des pensées et de l’hyperactivité mentale
débordante, d’où résultent la perte du calme et la venue, par le biais
psychosomatique, de tensions nerveuses et musculaires liées au stress généré par
soi-même. Attardons-nous un instant sur ce lien corps-mental-parole.
L'ascèse de la parole compte deux aspects très importants que je voudrais
évoquer ici. Le premier consiste à faire le choix d'avoir des propos vrais, ce
qui est conforme au principe de Satyam,
la vérité, composante de la deuxième étape du Yoga traditionnel, des propos qui
soient bienveillants et bienfaisants. Nous devons également veiller à ce que nos
mots ne causent pas de trouble à autrui.
Nous ne contrôlons pas nos
mots que nous entendons prononcer par nous-mêmes : produits du mental non
contrôlé, ils sont générateurs de stress. L’impact de nos pensées et de nos mots
sur notre corps (nos mots ont du sens) est une réalité. D’où encore du stress si
on ne veille pas à ce que l’on pense et dit. Le deuxième aspect de l'ascèse de
la parole, se trouve très éloigné de notre vie d'Occident : il s'agit de la
pratique du silence. Elle est fortement dynamogène, pour au moins deux raisons :
la première liée au repos des organes de la phonation qui ont besoin de beaucoup
d'énergie lorsqu'on les met en action (tous les orateurs vous le diront), la
seconde est directement associée au repos mental.
Le
silence est une véritable dimension du yoga : nous le pratiquons en
même temps que le Yoga. L'étendre au quotidien en contrôlant son discours, en ne
parlant que lorsque c'est nécessaire, comme l’enseignaient les anciens
philosophes et penseurs), apporte de très nombreux avantages au plan de
l'énergie qui devient de ce fait, disponible. C’est toujours le contrôle qui
compte …
Dans l’ascèse
du corps, le silence corporel, traduisez l'immobilité, est le vrai remède à
la dépense énergétique individuelle. Nos nombreux petits muscles responsables de
l'expression consomment beaucoup d'énergie nerveuse : ceux de l'expression
faciale (voir
Drish n° 106 :
La détente du visage),
du mouvement précis des doigts et de la main, de la motricité des pieds et des
orteils, sont à décontracter le plus souvent possible.
L’absence
de violence caractérise l’ascèse du corps : être violent demande beaucoup
d’énergie par les mots ou gestes exprimés, mais aussi par le travail mental sans
contrôle qui les génère.
Ainsi, de
nombreux moyens sont à notre disposition permettant d’agir, non sur l’énergie
elle-même, mais sur son usage.