INSTITUT LEININGER
Yogathérapie - Thérapie holistique Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA) Ecole de Yoga |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Retrouvez la bonne humeur
Extrait de
"La santé par la bonne humeur - 100 clés pour la retrouver" -
chapitre 4
Voir aussi :
-
Avant-propos
- Topique
de la bonne humeur
-
Psychosomatique et bonne humeur
-
Du pouvoir de la bonne humeur
-
Tradition orientale
et bonne
humeur
-
Sage
bonne humeur
humeur
-
Retrouvez
la bonne humeur
-
Annexe :
Melody est un ange …
-
"Retrouvez la bonne humeur"
L'acceptation assumée de nos actions est une marque de sagesse et une
des clés du bonheur. Chacun connaît l'image utilisée pour mesurer la capacité
d'optimisme, reposant sur la vision d'une bouteille à 1/2 pleine ou à 1/2 vide.
L'attitude mentale joue énormément sur la perception que l'on a des gens, des
événements et des choses, comme l'enseignait Epictète. Shakespeare disait aussi
que rien n'est ni bon ni mauvais si ce n'est ce qu'en fait la pensée. En
médecine tibétaine, Dutsi désigne à la fois le nectar et le poison, ce qui
signifie que chaque chose porte son lot de bon et de mauvais.
... / ...
On raconte qu'un jour, un homme est tombé du 30ème étage et qu'à chaque
étage on pouvait l'entendre dire jusqu'ici ça va ! Dans une version télévisée,
le flibustier tire de l'eau, le Comte de Monte-Christo, s'exclame : Il est à
moitié mort!, à quoi son homme d'équipage répond spontanément : Non, il est à
moitié vivant ! On doit à Coluche ce duo : Il y a des avantages, mais il y a des
inconvénients, dit l'un, à quoi l'autre répond : Il y a des inconvénients, mais
il y a des avantages !. On comprendra par ces quelques mots qu'il
n'appartient qu'à nous de choisir le gai ou le triste, l'heureux ou le
malheureux, le positif ou le négatif. Il n'appartient qu'à nous d'adopter
l'expression physique de la joie, et de faire un zoom mental sur le positif,
même s'il est cerné de désagréable. Il n'appartient qu'à nous et à personne
d'autre de considérer, au cours de notre méditation, la souffrance : expérience
et joie, déception & tristesse, attendre & espérer ne sont que représentations,
et je ne puis que renvoyer le lecteur au Sermon de Sarnath, aux Yoga-Sutra, ou
au Manuel d'Epictète qu'ignorait sûrement ce vieux copain que, par un matin
pluvieux, je croisai. Tu as vu ce temps ?, me dit-il... Moi, ça me fiche la
journée en l'air... Je sais pas toi..., à quoi je répondis : Pas moi.... Il
poursuivit, plongé dans ses pensées rendues difficiles par les intempéries et me
dit : Ah! toi aussi... ça doit être l'âge... Une cliente me dit avoir ôté les
photos de famille exposées chez elles parce qu'elles éveillaient en elle, des
impressions et souvenirs tristes. Encore plus loin dans le temps, je croisai un
jour une autre cliente, quelques semaines après le décès de son mari ; lui
souriant, je bavardai quelques instants avec elle. Plus tard, elle demanda à
certains membres de son groupe de travail si j'étais au courant de ce décès :
mon aspect souriant ne semblait pas lui convenir. Ces anecdotes montrent
plusieurs choses. D'abord que, chez certains, l'influence de l'extérieur est
très marquante. En second, qu'ils ont parfois du mal à faire émerger d'eux-mêmes
la joie si elle n'est pas au-dehors. En troisième, on notera leur inquiétude,
voire leur agacement face à quelqu'un qui ne présente pas un visage conforme à
leur état intérieur. Nous savons tous, pour avoir rencontré au moins une fois
dans notre vie, un savetier et un financier, que les conditions extérieures ne
font pas tout ; mais il nous faut aménager l'extérieur pour qu'il influe sur
nous positivement. Je connais un vieux petit cimetière où se trouvent deux
tombes d'enfants : sur l'une, on a marqué Regrets éternels, sur l'autre Un ange
au paradis... Une stèle du cimetière marin de Gruissan, élevée à la mémoire du
bien aimé frère, capitaine au long cours, naufragé le 18 décembre 1866, annonce
puissamment que cesser de vivre n'est pas mourir, mais passer seulement à une
vie meilleure. A l'enterrement de Marie, Jean Louis Trintignan, disait avec
courage : Ne pleure pas de l'avoir perdue, au contraire, réjouis-toi de l'avoir
connue.
On le voit, à chacun son texte ; et on requerra la
plus grande prudence avant de le graver dans la pierre et dans l'esprit. C'est
ce que Pierre Vachet nommait réflexes imaginatifs : ce sont les réactions du
corps éveillées par la présence d'un décor familier, de quelques mots, d'une
personne, d'un lieu, d'un objet, etc., autant de symboles capables de
ressusciter vos joies et vos tristesses... il cite le cas d'un de ses clients
qui avait collé sur son pare-brise quelques paroles heureuses de la chanson Y'a
d'la joie, et qui en retira d'énorme bienfaits moraux. Il suffit à une période
d'inquiétude, de se souvenir d'images gaies et de bons moments, pour que le
nouveau paysage mental ramène la lumière en votre pensée et le courage en votre
corps apaisé. Pierre Vachet nomme ces images bienfaisantes le sérum moral. Il
s'agit de se libérer des images funestes et négatives et de les remplacer par
celles heureuses et toniques qui seront appréciables à chaque instant.
... / ...
Notre attitude par rapport à la mort conditionne notre mode de vie et
peut l'embellir. Mes avis sur l'approche de la mort en tant que psychologue au
chevet des malades en fin de vie, que j'ai nommée en
Alain Lieury propose une hypothèse selon laquelle la
dualité permanente et la différenciation excessive entre des principes
antagonistes que l'on retrouve régulièrement dans les systèmes de pensée et les
religions, aboutissent à une sorte de guerre des frontières entre les processus
d'excitation et d'inhibition, ce qui peut être à l'origine de certains troubles
névrotiques. Tous les arts ont un effet sur l'éveil d'émotions et de réflexions,
et un état d'âme engendré par une berceuse n'est pas le même que celui généré
par un opéra ou un concerto (A. Berge). De récentes recherches menées par un
psychologue anglais, montreraient que le simple fait de contempler une œuvre
d'art durant plusieurs minutes, engendrerait la détente, l'ouverture d'esprit,
ainsi qu'une meilleure humeur, d'où plus d'idées et l'exaltation des facultés
créatrices. La musique, la lecture de belles phrases, ou de poèmes, la vision
d'un ballet, d'un concert ou d'un film, apportent des sensations élevées. Les
états d'âme peuvent être prolongés ; l'impact peut être énorme et certaines
oeuvres peuvent laisser sur notre personnalité une large et profonde empreinte :
il nous appartient donc de choisir notre environnement. Partant, le lecteur
comprendra tous les avantages à retirer en aménageant son lieu personnel et
professionnel : cette précaution suffira à éviter le sick building syndrome, ou
trouble directement lié au cadre de vie. Ajouter des photographies ou des
posters de paysages appréciés à son cadre habituel, assure de recréer les
conditions d'un bon fonctionnement de tout l'être. Que la beauté sous toutes ses
formes, vienne orner votre intérieur : les lieux d'élévation spirituelle
associent toujours l'harmonie et la paix, et l'humeur est avant tout une
question de choix.