INSTITUT LEININGER    
YOGA  -  YOGAthérapie  -  Thérapie holistique

Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
  
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     Topique de la bonne humeur
             "La santé par la bonne humeur - 100 clés pour la retrouver"
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                                                           Extrait
du chap. 1 : Le pouvoir de l'esprit
                              

Voir aussi :
     - Avant-propos                          - Psychosomatique et bonne humeur        - Du pouvoir de la bonne humeur                    - Tradition orientale et bonne humeur
    
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Sage bonne humeur                - Retrouvez la bonne humeur   - Annexe : "Melody est un ange ..."
                

Sous-chapitre "Topique de la bonne humeur" 

Les problèmes psychosomatiques résulteraient de l'épuisement de l'organisme par l'excès du Système Nerveux Autonome dans sa réponse d'adaptation ; or, par l'action sur ce Système Nerveux Autonome, le rire, dont Henri Rubinstein situe le centre dans la partie la plus ancienne du cerveau, combat le stress ; au plan neurovégétatif, il présente une première phase sympathique suivie d'une phase parasympathique, s'installant dans la durée, et provoquant le ralentissement du coeur, faisant baisser la tension artérielle, améliorant la digestion, la respiration. Pour H. Rubinstein, la psychosomatique du rire passe par cette action parasympathique, qui fait que le rire a une répercussion bénéfique sur la santé. Par son action sur le parasympathique, la pratique de la relaxation et de la méditation peut avoir des effets positifs en ce sens : en 1908, les recherches ayant amené Edmund Jacobson à mettre au point sa technique de relaxation, étaient fondées sur l'observation selon laquelle les tensions entraînent un effort excessif, lequel raccourcit la fibre musculaire. L'autre avantage du calme généré par ces pratiques est dans la prise de conscience et l'écoute du corps et de ses besoins. La notion de feed-back est ici importante : maladie et symptômes s'entretiennent : les désordres nerveux sont responsables des symptômes qui à leur tour entretiennent les désordres nerveux... De la même façon, l'hyperexcitabilité neuromusculaire entraîne l'anxiété, qui entretient l'hyperexcitabilité... C'est ce qu'Henri Rubinstein nomme les cercles vicieux de la maladie, auxquels il nous faut opposer les cercles vertueux de la santé, que chacun possède : tous empruntent les mêmes voies anatomiques et physiologiques, et les seconds ne sont que le retournement des premiers, la maladie étant déjà un retournement de ces processus vitaux. Le rire est un des outils du retournement positif, en ce qu'il est en relation avec les structures de la santé : cortex, système limbique, fonction respiratoire, système musculaire, qui sont des endroits charnières. 

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N. Cousins pensa que si le stress avait des effets négatifs, des émotions positives, comme l'amour, l'espoir, la foi, le rire, la confiance et la volonté de vivre pouvaient présenter des effets thérapeutiques positifs. Sa conclusion est qu'en premier lieu, la volonté de vivre n'est pas quelque chose d'abstrait ou de seulement théorique, mais une réalité physiologique concrète ; en second, que son médecin s'est activé à encourager sa volonté de vivre afin de mettre en action toutes les ressources naturelles du corps et de l'esprit afin de combattre efficacement la maladie ; et enfin, troisième point, qu'il refusait le verdict de sa condamnation, ce qui lui a évité le piège du cycle infernal fait de peur, dépression et panique, qui accompagne en général le malade dit incurable. On notera que ces trois principes sont des placebos, et aussi que, dans l'autre sens, le fait de se sentir impuissant face aux événements, ainsi que l'injustice ressentie, amènent à un état dépressif caractérisé par trois attitudes : immobilité, isolement des autres et soumission. Deux facteurs contribuent au développement de la maladie ou à la mort (K. R. Pelletier) : le fait d'estimer un combat perdu d'avance, et le fait de baisser les bras, alors que les individus motivés et actifs vivraient plus longtemps que les autres. D'après Carl Simonton qui avait remarqué dès 1956 l'impact du psychisme sur l'évolution de la maladie, c'est par le biais de l'hypothalamus que le système limbique agit sur le corps, ce qui entraîne que selon l'état mental d'espoir ou d'abandon, le cancer évolue en bonne voie ou non. Henri Rubinstein situe le centre cortical du rire dans l'hémisphère droit, dans le préfrontal, en relation au système limbique, par les réponses émotionnelles. Cette localisation serait confirmée par les comportements spéciaux liés aux lésions de ces zones corticales. Le cortex cérébral dicterait au système limbique le type de réponse à effectuer, tandis que celui-ci ajusterait le niveau de réponse. Au-delà de ces aspects liés aux centres profonds, on sait depuis les observations faites sur les split brain, ou cerveaux dissociés, que l'hémisphère droit gère surtout les émotions et que le gauche en est pratiquement démuni. Mémoire, vécu individuel et imagination vont donc teinter nos perceptions ; le fait que l'hémisphère droit du cortex participe à cette coloration montre qu'il est possible, par simple effet de le décider, d'agir sur la perception-même des gens, des événements et des choses.L'école de Palo Alto, et Paul Watzlawick en particulier, notent que l'hémisphère droit ne connaît pas la négation, puisque les centres du langage ne se situent pas de ce côté ; il pourrait bien être le siège de l'Inconscient. D'autre part, il semble que les patients souffrant de lésions cérébrales voient leur immunité modifiée différemment selon qu'il s'agit de l'hémisphère droit ou gauche qui se trouve atteint : la raison en serait la fonction de visualisation et son rôle dans les phénomènes d'autoguérison.
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