INSTITUT
LEININGER |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un co rps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Revue de Yoga Drish 156
parue en Février 2020
Voir aussi :
-
La revue de Yoga Drish : présentation -
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"Drish" Revue YOGA 33e année - n°156
Un regard sur l'apport réciproque Orient-Occident … pour un esprit sain
dans un corps sain
Revue
Drish créée
k
éditée depuis 1988
par Gill-Eric Leininger-Molinier
et
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Retrouvez les informations, les séminaires, les écrits et la rubrique
Questions-Réponses sur
www.institutleininger.com
"Ce que nous savons vraiment, savoir que nous le
savons.
Ce que nous ne savons pas, savoir que nous ne le savons pas. Là est le
savoir même"
Editorial du n°156
IIl
n'y a pas de Yoga sans tradition, disais-je dans le précédent éditorial du
numéro spécial de fin 2019.
Elle propose d'utiliser le corps en vue d'accéder à l'Immortalité, traduisez :
ne plus renaître en ce monde.
Le souffle et le mental étant liés comme le montrent aussi bien les textes du
Yoga que notre expérience humaine
quotidienne, le travail sur ces deux dimensions est essentiel.
La pratique du silence le plus souvent possible ainsi que le contrôle de la
parole font parte de cette démarche.
Tout ceci est parfaitement logique et c'est encore à la réflexion que je vous
invite par ce numéro et par
nos rencontres prochaines.
Bonne lecture.
@Gill-Eric
Leininger Molinier
"Mieux vaut pour chacun sa propre loi d’action, même imparfaite, que la loi
d’autrui, même bien appliquée.
On n’encourt pas de risque quand on agit selon sa
propre nature"
Bhagavad Gîtâ III, 35 et XVIII, 47
Une respiration lente, calme et ample
Il suffit d'interrompre sa pratique personnelle ne
serait-ce que quelques jours pour se rendre compte que l'on a perdu quelque
chose qui revient rapidement après quelques dizaines de minutes de pratique.
Pendant ce temps, notre corps ne s'est pas plaint ni ne nous a prévenu que le
tonus, la souplesse, la mobilité avaient diminué : notre organisme ne nous
prévient pas lorsque son potentiel diminue. Nous ne nous en rendons compte que
lorsque nous le sollicitons à nouveau.
La question délicate de la respiration.
La pratique du Yoga permet de développer des possibilités respiratoires en
termes d'amplitude et de lenteur qui sont impressionnantes. Elles diminuent
lorsqu'on n'entraîne plus son appareil respiratoire. Il en est de même pour le
cœur.
Mais arrêtons-nous un instant sur la fonction respiratoire qui est l'une des
premières touchées par notre dimension psychosomatique (voir à ce sujet mon
livre sur la psychosomatique, éd. Dervy, 2005). Elle connaît des blocages, des
gênes, des empêchements, des impossibilités pas seulement physiologiques mais
dues à des causes enfouies au plus profond de nous et souvent inaccessibles tant
que nous n'essayons pas d'en être conscients.
C'est en séance individuelle que j'ai pu voir d'abord des mouvements et
amplitudes respiratoires inadaptés ou en tout cas trop adaptés à la vie moderne
faite d'immobilité, de stress et de mau
vaises
positions.
Une amélioration systématique
Ainsi, j'ai vu des thorax déformés se redresser par la pratique que j'ai
proposée, des respirations se débloquer par des exercices spécifiques, des
problématiques nouant le diaphragme se défaire par les pratiques proposées lors
des stages d'été qui permettent de s'approcher au mieux des problématiques
empêchant une respiration pleine, ample, complète, lente et donc efficace quant
à la qualité d'oxygénation et au calme qu'elle apporte.
Les dessins ci-contre étudiés par Georges Hébert montrent des déformations
courantes présentes chez les hommes et les femmes. On devine avec un minimum
d'attention, les incidences sur la respiration, son mouvement, son amplitude,
sur le jeu du diaphragme et sur l'activité de l'ensemble de la musculature
respiratoire tant principale que secondaire.
Comme nous le verrons concrètement lors des trois stages de l'été 2020, les
causes ne sont pas que physiques mais touchent à toutes les composantes de la
complexité humaine.
Chaque semaine de travail vous permettra non seulement de prendre conscience de
ces obstacles mais aussi de travailler sur eux afin de diminuer leur importance
jusqu'à retrouver une plénitude respiratoire idéale qui améliorera aussi bien
votre énergie que votre capacité de concentration.
...
Retrouvez l'essentiel sur la respiration dans
mon
livre de Yoga.
Les voies du Yoga
Si le Yoga est une grande richesse pour l'humanité dans son ensemble et pas
seulement pour l'Inde, nous devons considérer qu'au-delà et en plus de sa
pratique, d'autres formes de Yoga existent qui le complètent et qu'il est bon de
bien connaître d'autant que certaines améliorent tout à fait notre pratique.
Vous connaissez bien la figurine ci-contre semblant méditer, qui date de
plusieurs milliers d'années et remonte aux antiques civilisations de la vallée
de l'Indus dont les ruines ont été découvertes accidentellement il y a environ
un siècle.
Une méthode originale et efficace
L'ascèse indienne était nommée dans les plus vieux textes de l'histoire de
l'Inde et Alexandre le Grand rencontra des "gymnosophistes" (de l'étymologie
grecque "gymnos" qui veut dire nu et
"sophia", la sagesse), mot désignant
les ascètes et yogis indiens.
Ces derniers, à la recherche de l'immortalité, ont décidé de vivre autrement que
le commun des mortels et de ne pas céder aux automatismes, préjugés,
conditionnements. La méthode intègre le contrôle de soi et développe le
détachement, l'exercice assidu.
Il s'agit d'établir le calme en soi par le contrôle du corps, de la respiration,
du mental.
Mais il est plusieurs
Yoga-s à associer à celui pratiqué sur notre tapis de Yoga et au quotidien. Ils
sont définis par les textes anciens du Yoga. Ces Yoga-s sont en lien avec les
fonctions psychiques de l'homme : volonté, intellect, affectivité, d'où la
nécessité de les joindre au Yoga physique.
Pour mieux vivre la pratique
N'en déplaise à ceux qui pourraient penser que le Yoga est statique et
indifférent au monde, le message des Yoga-s dit qu'on
ne peut s'abstenir d'action : c'est une évidence.
Comme nous le vivons au cours de la séance de méditation à propos de la question
de la réussite, l'action à mener doit être non égoïste et empreinte de
détachement.
C'est la voie du devoir qui nous guide, chacun(e) dans l'existence, cette loi
d'action qui est au bas de la page 3.
Un autre Yoga est celui dit "de la Connaissance" qui est la partie
pratique et concrète de la philosophie du Vedanta dont nous parlerons
abondamment cet été. Il consiste à développer un tel état d'élévation de la
conscience qu'il permet de réduire l'Ignorance métaphysique et donc, d'éviter
une sérieuse source de stress. Il développe la capacité de discernement et aide
au développement de valeurs aussi bien orientales qu'occidentales.
Quant au Raja-Yoga, il est, pour l'Inde, le plus élevé des Yoga-s avec ses 8
étapes bien définies.
Nous étudierons ces
"Voies du Yoga" lors du stage des
21-22 Mars 2020
à l'Institut Leininger.
...
Au sujet de la Mort
Depuis
le fond des âges, la tradition indienne propose des moyens de libérer chaque
être de sa condition humaine. De tous temps, notre période moderne n'échappe pas
à cette généralisation, la mort reste un mystère en même temps qu'un moment de
l'existence redouté, nié, masqué, fui, craint et aussi, compensé de multiples
manières, ceci dit aux plans conscient et inconscient.
L'attachement à la vie est une conséquence de cette peur tout comme les
multiples croyances et parfois superstitions inventées par les peuples pour
tenter de se libérer de l'emprise de ce phénomène inévitable et naturel.
Au cours de l'été, nous parlerons de la mort avec optimisme et confiance comme
celles exprimées sur la pierre gravée datant du XIXème siècle (Aude ; cliché
ci-contre).
Comme nous le verrons, les aspects psychologiques, émotionnels, philosophiques,
les manifestations de l'après-mort et certains témoignages précis encouragent à
garder confiance face à la fin de notre passage ici-bas et à développer une
sérénité totale par rapport à ce moment particulier et à ce qui suit.
...
Silence et méditation
J'ai eu l'occasion de vous raconter il y a de cela quelques années cette
conversation téléphonique avec une personne inconnue qui prenait des
renseignements sur les cours de méditation et qui me disait que cette pratique
lui permettait de calmer son mental. Elle avait été surprise de ma réponse
lorsque je lui avais dit qu'il était nécessaire de calmer son mental avant
de méditer…
Mon point de vue à ce sujet est toujours le même, conforté par ma pratique
personnelle, mes observations sur le terrain pédagogique et aussi du
comportement des êtres individuellement et de façon systémique, l'ensemble
confirmant le message de la tradition.
Une évidence
Dans la tradition de l'Inde, le calme mental doit être établi avant de prétende
se concentrer, alors qu'il n'est même pas encore question de méditer : la
méditation vient une fois que cette condition est acquise, elle-même sous-tendue
par les étapes premières du Yoga.
S'il s'agit là d'une évidence dès que l'on approfondit la tradition du Yoga, il
en est une autre qui apparaît : celle du rapport entre la méditation et le
silence. Ce n'est pas du silence extérieur dont je parle ici comme celui
rencontré en des lieux retirés où tout inspire à la tranquillité et à
l'apaisement, mais de celui intérieur marqué par la capacité à ne pas parler, ce
que nous vivons
deux
fois par an lors des retraites que je mets en place comme le 21 Mai prochain.
Le sage Shivananda évoquait l'importance de cette pratique mise en place
régulièrement, au quotidien avec régularité, dans le temps.
Mais il importe aussi de tenter de mettre en pratique cette discipline aussi
souvent que possible afin de calmer la "logorrhée" dont il parlait. Le silence
fait partie de la triple ascèse concernant le mental et son calme à établir
selon le texte
Bhagavad Gita XVII, 16 :
"Une joie claire et calme du mental, la
douceur, le silence, la maîtrise de soi, l'entière purification du tempérament,
telle est l'ascèse du mental".
Pour être et
méditer
Le livre
"La voie du Vedanta vers la Paix et le
Bonheur" indique que la méditation est la pratique du silence. Aussi, si
l'on ne peut contrôler la fonction de la parole, il est impossible de pratiquer
le silence méditatif.
Il est dit aussi dans ce texte que ce silence n'est pas forcé, mais désiré. Un
silence rudement imposé pourrait alors générer une compensation et la tendance à
parler beaucoup après le temps d'arrêt de la parole, ce qui serait
contre-productif.
La méditation a pour condition sine qua non, le contrôle de l'intention de
parler qui est directement reliée au mental inconscient, dans la tradition
indienne. Alors, on peut prétendre accéder à la méditation. C'est dans cet ordre
que l'on doit voir les choses et non inversement. Chaque pas est un but.
Bonne prise de conscience et bon contrôle.
Fiche technique : suspension du souffle
à vide
Vous
connaissez bien cette pratique simple à réaliser que je propose quelquefois en
début de séance, juste à la suite de la prise de conscience. Elle consiste à
interrompre, suspendre la respiration durant un temps court de deux à trois
secondes seulement en fin d'expiration.
Origines
Une des composantes du Yoga
traditionnel qui en font sa force est ce que l'on nomme le Pranayama (Cf. Drish
151) dont je vais redéfinir quelques éléments.
Le travail lui-même que nous allons étudier, n'a pas d'origine précise compte
tenu que celles du Yoga sont à la fols très éloignées dans le temps (4.500 ans
ou 5.000 ans ou encore plus selon certains auteurs) et sans fondateur connu.
On peut cependant dire que le mouvement respiratoire sert le phénomène naturel
de la fonction respiratoire.
Disposition et aboutissement
Cette technique se fait classiquement en position assise parfaitement
maîtrisée sans douleur ni gêne, à partir de la respiration naturelle. Il serait
également possible de pratiquer debout, assis sur une chaise ou même en
marchant, mais à condition que la cadence de l'avancée ne soit pas rapide.
L'aboutissement est l'installation d'une respiration particulièrement apaisante
et calme, ample, établie progressivement.
Première étape et suite.
Lorsque la posture assise est installée avec un confort total, on détend les
muscles superficiels, comme lors d'une prise de conscience habituelle de début
de séance.
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Symbolique de l'expiration
Il y a une dimension particulièrement importante propre à l'expiration qui
touche à la symbolique de la mort tout comme nous y initie la
"Posture du cadavre" ou
"du mort" de relaxation, selon ses
deux appellations en sanskrit sans équivoque.
"Lorsque le souffle est agité, l'esprit est agité"
Le travail de suspension du souffle sans blocage correspond à ce moment
que nous connaîtrons d'arrêt respiratoire sans plus aucune tension et définitif.
Lorsque l'expiration s'achève et que l'on n'inspire pas de suite, cela nous
initie à ce que nous vivrons un jour, l'expérience du dernier souffle lorsque
l'inspiration ne suivra pas cette ultime expiration. Notre langue le dit bien :
expirer a aussi le sens de "mourir".
Ceci n'a rien de triste bien au contraire : comme nous le faisons lors des
séances habituelles de méditation, la conscience du souffle est aussi celle de
la vie qui nous anime.
Nous évoquerons
cet été, cette thématique puisqu'elle fait partie des
problématiques abordées par la philosophie indienne (Ci-contre : corps mené au
bûcher, Bénarès, Inde).
S'il n'y a pas de quoi être pressé avant d'arriver à ce stade final, l'intérêt
de la suspension du souffle est d'amener tout l'être à un état de repos, de
calme, ce que ne fait pas la suspension à plein qui est plutôt dynamisante.
C'est
une expérience pleine, respectueuse du corps et de ses rythmes.
Suspension de souffle ou rétention ?
Dès que l'on arrête de respirer dans certaines techniques de Yoga, se pose cette
question importante.
Vous retrouverez aisément des références et nuances quant à cette dimension
spécifiques propre à la tradition indienne et d'autres explications dans Drish
53-54, dans le numéro 89 à propos de l'usage de la fonction respiratoire dans la
pratique du Yoga, dans le 109 et le 122-123 où le lien à la méditation est
développé, le 129 qui traite de l'énergie vitale, du souffle et du sport, et
dans le numéro double de 2017, le 142-143 répondant à la question d'un lecteur
sur le Pranayama.
Les cours avancés que j'anime sont davantage consacrés à cette étape du Yoga qui
est particulièrement exigeante en ce qui concerne les conditions d'accession à
l'avancée vers les degrés plus élevés du Yoga traditionnel.
Illustration :
Calme et prudence, modération et
tranquillité …
Une nuance est à poser : pratiquons-nous une suspension ou bien une rétention ?
Arrêter le mouvement de la respiration demande de bien discerner la différence
entre ces deux possibilités qui ne sont pas qu'une question de sémantique et
engagent des modifications corporelles différentes à nuancer.
La suspension est le moment de fin de phase respiratoire au cours duquel est
marquée une pause sans bloquer la gorge. Seul le jeu musculaire permet de faire
ce travail. Par contre, au cours de la rétention, le blocage s'effectue au
niveau de la gorge et demande moins d'effort au niveau musculaire.
Peut-être serait-on tenté par cette deuxième solution "sans effort". En fait,
elle n'est pas la meilleure et de plus, ne va pas dans le sens de débloquer la
respiration.
Une zone délicate et précieuse.
En effet, comme nous le verrons très précisément au cours des trois stages
d'été 2020, nous subissons des tensions inconscientes à divers niveaux de notre
corps,
gorge incluse. Il importe d'abord d'en devenir conscient(e), ce qui est permis
par certaines techniques très particulières typiques propres au Yoga et à lui
seul, puis de veiller au quotidien à ce que ces tensions ne se créent pas.
On comprend alors combien il vaut
mieux ne pas infliger d'inutiles tensions à la zone Pharynx-Larynx-Langue
(schéma ci-dessus) qui est un véritable diaphragme.
Cette précaution vigilante est d'autant plus importante que ce complexe est
relié à la colonne vertébrale cervicale et au souffle, bien sûr ainsi qu'à la
pratique du… silence, inséparable de l'ascèse du Yoga traditionnel.
C'est pourquoi tout le travail à faire consiste à libérer cette région
importante et nous verrons cet été qu'elle n'est pas qu'un lieu de passage des
aliments et de l'air, mais aussi un point extrêmement sensible et délicat où
sont stockés des contenus accumulés depuis très longtemps sans qu'on le sache.
Nous avons oublié mais pas notre corps qui accepte et vit avec ses tensions et
maintient et poursuit au quotidien, son fonctionnement alors qu'il ne lui est
pas possible d'être totalement libre pour cela.
Anatomie et silence respiratoire
Sur le plan anatomique, la rétention consiste à abaisser l'épiglotte pour
fermer le passage de l'air au niveau de la gorge en obturant le commencement du
larynx qui est le début de la voie aérienne.
Dans la suspension, ce que l'on doit faire est donc de ne pas fermer ce passage.
C'est la même logique qui me faisait écrire dans ces mêmes colonnes que le
mouvement respiratoire doit toujours être absolument silencieux (Drish 149).
Tout bruit respiratoire est un signe à ne pas laisser passer et doit être suivi
d'un diagnostic dans le pire des cas ou d'une observation personnelle ou de la
part de l'enseignant afin de voir comment éviter ce blocage, puisque c'en est
un, qu'il soit décidé et mis en place par le pratiquant ou involontaire.
Je reviendrai dans un prochain numéro sur une respiration spéciale, bruyante et
volontaire à pratiquer dans des conditions nécessairement restreintes.
Expiration et tradition.
L'arrêt de la respiration n'est pas naturel bien qu'on le retrouve parfois à
certains moments du quotidien. S'il survient, c'est dans des cas d'émotions
diverses, d'oppressions, de stupeur, de toutes manifestations psychiques sur
lesquelles nous reviendrons en Juillet prochain afin de comprendre notre propre
fonctionnement en vue d'améliorer et optimiser cette fonction vitale et
l'utiliser pleinement aussi bien au quotidien que dans la pratique du Yoga.
Dans ces cas, il s'agit d'une suspension ou d'une rétention telles que définies
plus haut, mais sans que cela ne soit décidé volontairement.
La zone de passage de l'air (dessin ci-contre) doit rester parfaitement libre et
ouverte.
La tradition évoque l'expiration dans le texte fondamental du Yoga que sont les
Yoga-Sutra de Patanjali. L'auteur précise que le cycle respiratoire est composé
de trois moments qui sont l'expiration, l'inspiration et la suspension.
Il est à noter que physiologiquement, notre organisme marque une légère pause en
fin d'expiration.
De durée relativement courte, elle permet aux échanges gazeux intra pulmonaires
de s'accomplir plus efficacement et donc de faciliter la respiration cellulaire
qui assure l'apport d'Oxygène à chaque cellule du corps.
Le travail sur l'expiration correspond, à la 4ème étape de la tradition du
Yoga : le Pranayama (voir Drish 142-143)..
Yoga et échauffement
La pratique du Yoga demande-t-elle un échauffement ?
Lorsque nous pratiquons un sport ou une activité physique, il y a généralement
un échauffement qui est proposé et mis en place.
Il s'agit, le plus souvent, de mouvements régulièrement identiques qui ne sont
pas des étirements, même si on peut en rencontrer parfois dans cette phase du
travail physique.
La
question est d'autant plus délicate qu'une confusion subsiste très souvent chez
la majorité de nos contemporains, même ceux pratiquant une activité sportive,
entre échauffement et étirement.
La posture ci-contre demande-t-elle de "s'échauffer" ?
Et je sens mon lecteur déjà inquiet en train de se demander où est-ce que nous
allons et vers quelle réflexion je suis en train de l'amener.
Définition précise
Parmi les définitions les plus complètes qui aient été déterminées à propos
de l'échauffement, voici celle d'un auteur, Weineck, qui précise en 1998, qu'il
doit précéder un entraînement ou une compétition et qu'il comprend :
"… toutes les mesures permettant ...
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Nos rendez-vous …
• 1er, 3ème
et 5ème Mardi– séance
Antistress
•
25-26 Janvier -
Stage -– "Récupérer par le Yoga"
• 2 Février
– Salon du livre de Fontbeauzard
•
10 au 24 Février - Vacances
Tous les cours sont assurés
• 14 au 16 Février –
Participation au salon Zen, Muret
• 18 Février – séance de
méditation guidée
-
Institut, 19h30
•
Mars - Conférence – à confirmer
•
19 Mars,
21/04, 20/05 - Méditation -
Institut Leininger
•
21-22 Mars 2020 -
Stage - –"Les voies du Yoga"
•
6 au 20 Avril - Vacances de Pâques :
Tous les
cours collectifs et rendez-vous sont assurés, même Lundi de Pâques.
•
1er et 8 mai
:
Tous les
cours et rendez-vous sont assurés.
•
21 au 24 Mai - Retraite en silence à
la carte
•
Stages d'été
–Débloquer le diaphragme pour bien respirer