INSTITUT   LEININGER   
Yogathérapie    -   YOGA   -   Thérapie holistique
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A.
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

                          
     Le confort, oui ... mais où ?
            (article paru fin 2008 dans la revue de Yoga Drish n°99)
                        

Le confort, le plaisir, le bonheur (Sukha, en sanskrit) sont à rechercher et établir dans la pratique du Yoga. C'est essentiel.
C'est là la logique des lois de fonctionnement qui gouvernent une pratique et un enseignement bien pensés.
Mais où le pratiquant doit-il trouver ce confort ?

Il y aurait bien des choses à dire sur la notion de discipline ... L'ascèse, qui est la traduction du sanskrit tapas, troisième règle de la seconde étape du Yoga traditionnel, est là pour rappeler que le Yoga n'est pas un doux laisser-aller auquel on se livrerait en vue de fuir ce monde, mais exige de celui qui s'y adonne, une participation pleine, assidue, volontaire.

Ascèse = mortification ?
Avec un bémol : si le terme ascèse vient du grec qui signifie exercice, l'Inde va aussi dans le sens d'une discipline raisonnée et respectueuse du corps.

     Illustration : Une discipline respectueuse
.

Plusieurs textes rappellent que la mortification n'est pas souhaitée, et même qu'elle va à l'encontre de ce qui est souhaité. C'est pour cela, et en accord avec ce principe de base, que lors de la pratique du Hatha-Yoga, le Yoga physique, nous devons recherche le confort. 

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Si cela semble acquis, une question reste : le confort où ?

Au moins trois plans ...
Le confort tant recherché devra être établi sur au moins trois plans. Le premier est le plan physique, puis vient le plan respiratoire et enfin le plan mental.
Commençons par ce dernier : autant le Yoga est avant tout une pratique mentale, puisque notre seul lien au monde matériel se fait par le biais de notre mental, autant nous devons nous astreindre à une discipline régulière sur ce plan.

     Illustration : Le silence : une belle école

Cela passe par le contrôle de ses pensées, de sa parole (ce à quoi nous initient les séminaires sur le silence et la retraite en silence du mois de décembre prochain), et de la vision que nous pouvons avoir du monde environnant. C'est un travail dense, comme on s'en doute, qui peut se faire, et c'est préférable, au quotidien et pas seulement lorsqu'on se trouve sur son tapis de Yoga.
Le confort respiratoire se fait de deux façons. D'abord lorsque la respiration est naturelle, au cours de la séance, et lorsqu'on pratique des exercices de Prânâyama, des pratiques respiratoires spécifiques. Dans les deux cas, on ne doit ressentir aucune gène, aucun manque, aucune souffrance. Le confort dans ces moments particuliers où on se concentre sur le souffle, se traduit par un bien-être total, et en particulier dans une aisance respiratoire absolue, amenant un bien-être général perceptible dans toutes les dimensions de notre être.

Confort physique
Enfin, dernier point, le confort physique, avec l'absence de souffrance, de douleur aussi fugace soit-elle, de gène, aussi minime soit-elle.
Mais où voir si le confort est présent ? A quelles parties du corps veiller plus particulièrement ? Et d'ailleurs, existe-t-il des zones à surveiller plus particulièrement ?
Sur le plan physique qui nous intéresse ici, le confort devra se vérifier aux plans musculaire et articulaire.

Le plan musculaire
La disposition équilibrée du corps doit permettre un relâchement des muscles superficiels qui ont la particularité de fatiguer plus vite que les muscles profonds. Ces derniers qui assurent le maintien tonique involontaire de nos positions (assise, debout ...) travaillent de façon particulière du fait de leur configuration fibreuse particulière qui fait qu'ils sont très oxygénés, et surtout parce que leurs fibres travaillent par roulement, ce qui assure une action presque sans limite de temps. Lorsque le tonus musculaire est mal régulé (et je n'en évoquerai pas ici les raisons), ce sont les muscles superficiels qui se mettent en action ; or nous venons de le voir, ils se fatiguent plus vite, et cette fatigue se traduit par la douleur. Celle-ci peut être générée par le fait que nous faisons parfois mauvais usage de notre musculature, en lui demandant d'exécuter des actes qui ne sont pas de son ressort (exemple : décider volontairement de se tenir droit ; Cf. DRISH 46, la fiche technique "Redresser le dos", DRISH 72-73, le flash technique "Relâcher le dos sans s'affaler").
C'est la détente musculaire au plan superficiel qui va amener le confort générateur du bien-être général.

Le plan articulaire
Concernant les articulations, il importe de rechercher à leur niveau, le maximum de relâchement des muscles dont les attaches se trouvent à leur niveau. Mais aussi, il ne faut pas négliger le fait important suivant : le confort au plan articulaire se fera si les jointures présentent une mobilité suffisante, permettant la disposition du corps selon les techniques statiques ou en mou
vement choisies dans la séance.

En détail ...
Ces généralités étant posées, essayons de voir quelles zones sont à surveiller et pourquoi.
La principale zone corporelle sur laquelle on doit veiller, pour ce qui est du confort musculaire, est la région dorsale. La colonne vertébrale est parois en souffrance du fait de la mauvaise position de la partie basse du corps qui entraîne aux niveaux supérieurs, des tensions involontaires et parfois incontrôlables, le contrôle ne pouvant se faire que si on parvient à placer le corps différemment, quitte à "s'aider" de matériel (exemple : la position assise en tailleur prise avec un coussinet sous les fesses).

     Illustraation : Une mécanique extraordinaire

On ne doit pas oublier que le dos s'inscrit dans une longue chaîne musculaire, celle de l'arrière du corps, ce qui signifie que des orteils à la nuque, tout se tient, et que, de ce fait, une douleur à un niveau de cette chaîne peut avoir son origine en un autre point de cette même chaîne.
Mais il suffit parfois de changer un léger détail pour que tout rentre dans l'ordre ...

Confort articulaire : où ?
Concernant les articulations, celles du bas du corps sont à surveiller dans les positions assises et debout. On veillera toujours à ce que les chevilles, les genoux et les hanches connaissent un confort total. La nuque et les lombaires sont aussi à surveiller, mais là, c'est surtout le plan musculaire qui est concerné. Enfin, les poignets doivent connaître un confort total, et il est possible de caler la base de la paume des mains lorsqu'on est en appui sur les mains, afin de limiter la fermeture de l'angle de la main sur l'avant-bras, afin que cette flexion soit moins forte. Cela n'enlève rien aux effets de la pratique mais lui ajoute beaucoup, car le confort des poignets amènera un bon contrôle de l'activité et du relâchement des membres supérieurs.
Car là aussi, encore une fois, tout se tient ...

Dernier point
Enfin, dernier point, vérifier que le système musculaire et que les articulations fonctionnent bien dans leur axe normal naturel : nombre de douleurs au plan musculaire comme au plan articulaire, viennent de ce que l'utilisation du corps ne se fait pas en respectant les axes normaux de fonctionnement naturel (exemple : torsion des chevilles ou des genoux en position assise ; mauvaise position de la tête générant des surtensions de la nuque).

     Illustration : Le respect de l'axe du corps ...

Pour terminer, on n'omettra pas le confort psychique, celui qui permet au pratiquant de se sentir parfaitement à l'aise : ce n'est qu'à cette condition qu'il pourra se laisser aller au relâchement des tensions.
On le voit, la notion de confort est simple en apparence, mais elle met en jeu de nombreux éléments auxquels le pratiquant comme l'enseignant de Yoga, doivent veiller.

Bonne pratique.

       
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