Solutions aux T.M.S.

Compte tenu que le Yoga est une école de conscience de soi et de respect de l’être, on peut considérer que la prévention est vraiment la première des choses à mettre en place, éclairée par la conscience en question.
On veillera donc à bien adapter le poste de travail à sa taille. La disposition de la chaise ou du fauteuil, du clavier et de l’écran d’ordinateur, le soutien des avant-bras sont des éléments auxquels veiller.
Comme nous avons pu le voir, les tensions et les raideurs musculaires qui accompagnent les Troubles Musculo-Squelettiques sont régulièrement dues au maintien d’une posture de manière immobile pendant de nombreuses heures.
Elle est accompagnée de gestes plus ou moins habituels et automatiques dont la répétition entraîne des contractions musculaires prolongées jusqu’à devenir douloureuses.
Il est prévu pour chaque travailleur, qu’il puisse bouger de temps en temps durant son temps de travail. Mais, en a-t-il vraiment la possibilité ? Si on doit rester assis longtemps, il faudrait bouger, changer de position et se détendre quelques instants, s’étirer, mobiliser le thorax, les épaules, les mains, les membres inférieurs…
Il est un détail très important à prendre en compte. Les personnes souffrant de T.M.S. sont le plus souvent sédentaires et ont peu tendance à faire bouger leur corps lors de leur temps de loisir. On veillera à s’hydrater suffisamment car notre musculature et même l’ensemble de notre corps en ont besoin lors des efforts courants.

Au quotidien.
Dans les gestes du quotidien, on préfèrera pousser que tirer une charge. Tout mouvement que l’on doit effectuer doit l’être dans la position qui présente le moins de contrainte pour le corps et le moins de risque.
Bien entendu, on évitera les gestes saccadés, brutaux, surtout si on n’est pas habitué à faire de l’exercice dans lequel il peut y avoir ce type de travail musculaire (haltérophilie, certains sports de ballon et de combat…).
Lors de mouvements à faire avec les bras, on doit veiller à les conserver près du corps. C’est valable aussi bien lorsqu’on saisit du texte sur clavier que lorsqu’on lève une charge. Plus l’effort se fait au plus près de l’axe du corps et moins il y a de risque au plan musculaire et articulaire, surtout lorsque ces mouvements sont répétés de façon régulière. C’est un point largement développé lors des stages d’été sur la santé du dos.
Ainsi, lever une charge de 25 kg dans les conditions ci-dessus amène une pression de 75 kg sur la colonne lombaire. Lever la même charge en se penchant en avant sans plier les genoux, multiplie cette pression par 5 !
              

T.M.S. solutions Yoga.

Il importe de considérer ce qui suit, avec une grand prudence. En effet, si le Yoga et la Yogathérapie peuvent amener des effets véritables, parfois même surprenants, les problèmes sont bien là et parfois de manière irréversible.
Même s’il est repérable dans les articles précédents, que la dimension psychique puisse avoir joué un rôle dans l’installation et le développement des Troubles Musculo-Squelettiques, le problème est bien avant tout, corporel.
Aussi il importe de ne pas penser trop vite que le Yoga soit la panacée et qu’il puisse être le médicament miracle face à ce phénomène si inquiétant dans les pays industriels.
Je distinguerai ici, trois aspects de la question. Nous envisagerons les moyens de faire diminuer les douleurs et d’améliorer la zone en souffrance si c’est possible et avec toute la prudence exprimée dans les paragraphes d’introduction ci-dessus, la prévention elle-même qui comporte un travail de mobilité et de souplesse (voir ci-contre le cliché de mon pied), et enfin, la question des prérequis nécessaires, auxquels on ne pense pas suffisamment.

Les moyens du Yoga.
Lors de la présentation qui débute chaque stage d’été, et même parfois lors des sessions de week-end et lors des journées pédagogiques, il est une phrase que j’aime à rappeler. Elle est au centre de mon action professionnelle, quel qu’en soit le domaine. Elle dit ceci :
                    “Bien voir bien comprendre et bien agir”.

De la philosophie à la pratique.
Cette phrase que l’on doit au philosophe Emmanuel Kant, semble applicable dans bien des domaines de la vie humaine. Elle fait partie de la philosophie et se retrouve aussi dans les domaines de l’éthique, du choix de comportement et de la spiritualité. En plus de servir dans le domaine des idées, elle est très utile aussi sur le plan

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Le Yoga, cause de T.M.S.

Voilà une question étrange : la pratique du Yoga peut-elle provoquer des Troubles Musculo-Squelettiques ?
Le Yoga apporte de nombreux bienfaits, entre autres aux plans musculaire et articulaire. En premier, la musculature dans son ensemble est assouplie, renforcée, tonifiée selon divers moyens dont j’ai pu parler dans les articles consacrés à ce sujet dans deux numéros spéciaux, le 169 consacré au thème “Hatha-Yoga et Raja-Yoga” et le 171, le “Spécial Muscle”.
Nous avons pu voir dans les articles ci-dessus, que plusieurs causes sont responsables des douleurs en question. Mauvaises positions, répétition et rapidité des gestes, mouvements en force, charge, postures extrêmes entre autres.

Les risques du Yoga.
Dans mon livre sur le Yoga, sa pratique et sa tradition, j’ai développé un très large chapitre où il est question de ce qui peut être dangereux.
André Van Lysebeth aimait à dire :
          “Le plus dangereux en Yoga, c’est de ne pas en faire”.
Si on peut trouver des arguments lui donnant tout à fait raison, il faut remarquer que dans les années 60-70, cette question des risques du Yoga n’était, à ma connaissance, jamais évoquée. Je n’en ai entendu parler qu’en 1983, 4 ans après m’être installé en professionnel. Il y avait une sorte de tabou silencieux mais puissant interdisait d’en parler.
Disons dans un premier temps que le Yoga en soi n’est pas dangereux ou s’il l’est, c’est autant qu’une voiture, un écran ou un marteau. Aucun de ces moyens courants et usuels de notre quotidien n’est dangereux en soi. Ce n’est que l’utilisation qui peut l’être selon le non-respect de certains principes, le manque d’habileté, l’abus, l’inattention, l’ignorance, le manque d’informations, le déni…

Des lois précises et incontournables.
Une posture comme celle présentée en page précédente...

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Contes, étude et rêves.

L’Inde nourrit ses amateurs, de valeurs qui sont véhiculées par des récits considérés comme faisant partie de la mémoire de ce magnifique pays. Ils permettent d’illustrer les enseignements précieux de ses traditions si riches pour la rendre plus accessible et aussi pour la faire comprendre en la rendant parfaitement praticable pour tout le monde.
C’est au bord de la mer, le premier week-end d’octobre que je traiterai de ce sujet et de la conception indienne de l’être humain tout en proposant l’étude et la pratique des postures assises et inversées.
Quinze jours plus tard nous vivrons l’expérience du silence qui est une dimension fondamentale du Yoga en ce qu’elle permet d’arriver au contrôle de l’intention de parler si difficile à acquérir. Il est précieux pour notre énergie et pour notre système nerveux. Cette retraite vous permettra de vous régénérer tout en pratiquant le Yoga et de connaître un retour à l’essentiel.
Si le contrôle mental nous a occupés cet été, c’est le contrôle de soi qui sera au cœur de la session de novembre. Nous étudierons le potentiel extraordinaire de notre cerveau ainsi que certaines questions : comment en user avec efficacité et l’économiser ? La pratique Yoga portera sur Anjali mudra et variantes et sur la pédagogie et les précautions à prendre dans la Salutation au Soleil qu’il vaut mieux envisager de façon décomposée qu’en mouvement compte tenu de ce qui précède.
Une journée d’étude vous sera proposée le premier samedi de décembre. Elle portera sur des aspects techniques, pédagogiques, philosophiques et psychologiques du Yoga et de la tradition.
Le thème général des stages de l’été 2025 portera sur l’amélioration de votre pratique posturale et respiratoire. Nous aborderons les moyens d’exploration de l’inconscient à travers l’étude des rêves, en particulier. Les séances permettront de débloquer le diaphragme et d’améliorer le tonus et la souplesse de l’ensemble du corps.

Un travail utile.
Tous les stages sont composés d’une partie théorique et d’une pratique adaptée.
Les week-ends se déroulent en général à l’Institut Leininger le samedi de 14h à 16h30 et le dimanche de 9h à 16h30. Les journées pédagogiques débutent à 10h et s’achèvent à 16h30.
Les autres sessions (Yoga à la plage, retraites en silence, stages d’été en Cerdagne) débutent à d’autres heures : s’informer lors de l’inscription.

               

A méditer
   Pensez toujours à        ... SVARAJ.