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Questions-Réponses - 
Thème :
Questions philosophiques
    
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De la posture à 
l'attitude               
 
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Le Yoga laisse-t-il une place à une entité supérieure, un Créateur 
? Mme A., Toulouse
Il n'y a pas de notion de Créateur dans le Yoga, mais je dois 
vous rassurer : si vous persévérez dans votre pratique, vous ne devrez pas 
laisser de côté vos convictions spirituelles ou religieuses. 
Le Yoga reconnaît 
par contre un dieu nommé Ishvara, qui n'est pas un dieu à image fixe mais serait 
plutôt une divinité qui correspondrait à ce que l'on désire. 
Cela rejoint la 
notion hindoue d'ishtadevata, la divinité personnelle. 
Seul le Samkhya évoque la 
question de 
Quant à Shiva, dit Mahayogin, le Grand Yogi, il n'est pas nécessaire de croire 
en lui pour pratiquer.
En pratiquant le Yoga, dois-je croire au Karma ? 
Chère Anne-Marie, 
En posant cette question, vous touchez un, sinon le, point sensible du 
développement du Yoga en Occident. 
Doit-on ou peut-on prendre, adopter les 
concepts des philosophies orientales ? 
La question de la croyance dans le karma 
est une question de foi, donc une question simplement personnelle que personne 
ne saurait imposer, ni même conseiller. 
Chacun se forme une idée selon ses vues 
personnelles, ses convictions, ses réflexions, sa culture, son fonctionnement 
psychologique aussi ... 
Donc beaucoup d'éléments entrent en jeu dans ce choix ou 
ce non-choix. Vous l'aurez donc compris, nul, en pratiquant le Yoga n'est obligé 
d'adopter quelque point de vue que ce soit.
Le Yoga tonifie la musculature : est-ce que ce n'est pas contraire à 
sa philosophie refusant la superficialité ?
Votre question est, volontairement ou non, bien posée ; en effet il est question de "tonifier" la musculature par le Yoga et non d'en augmenter le volume. Nous sommes donc en présence de deux fonctionnements différents, d'autant que la pratique du Yoga touche davantage la musculature profonde, celle qui ne se voit pas ... Donc, par ce travail en profondeur, cette action au plus près du squelette et des organes, cette non-recherche de développement de la masse musculaire, reste bien dans la lignée de ce que l'on peut attendre du Yoga, dans son esprit.
Y a-t-il des points communs entre les philosophies d'Orient et 
d'Occident ?
Il 
existe des ressemblances entre les philosophies d'Orient et d'Occident, sur 
certains points touchant la manière de vivre et la recherche du bonheur. On 
trouvera par exemple, d'étonnantes similarités entre les Yoga-Sutra de 
Patanjali, rassemblés il ya plus ou moins de 2000 ans, les paroles du Sermon de 
Bénarès prononcé par le Bouddha après l'Illumination, et les mots d'Epictète 
dans le Manuel. Trois lieux différents, trois époques différentes, bien que 
l'ancienneté du Yoga laisse à penser qu'il a sûrement largement influencé le 
bouddhisme puisqu'il lui est antérieur. Enfin, des échanges auraient eu lieu 
entre les stoïciens et les premiers chrétiens enfermés dans les prisons de 
Rome...
Gandhi pronait la non-violence. Il apparaît que cette pratique soit 
une réponse de l'Orient face à de nombreux problèmes. Faut-il l'adopter ?
La non-violence est une pratique difficile, bien 
qu'elle soit inscrite dans la culture de l'humanité : tous les sytèmes 
philosophiques et religieux enseignent de ne pas tuer, de ne pas nuire, ce qui 
revient à "aimer son prochain", comme nous y amène le christianisme. 
Avant de décider de cette pratique, il importe de s'en informer : lisez Gandhi, 
bien sûr, mais aussi Lanza del Vasto, Corman et son ouvrage sur la non-violence 
ou encore Jean-marie Muller dont un compte-rendu de conférence se trouve dans ma
revue Drish 
75. 
Avant toute chose, il importe de définir le sujet : je crains de 
n'avoir ni la place ni le temps, ici : lors de l'année 2000, désignée année de 
la paix par l'UNESCO, j'ai, en partenariat avec cette organisation, donné une 
série de conférences sur le sujet. Il est vaste, et demeure lié aux convictions 
de chacun. Toujours est-il que, au cours de mon existence, nombre de situations 
se sont dénouées grâce à cette attitude que j'ai tenté de mettre en pratique.
 
Enfin, point fondamental, avant de pouvoir se dire "non-violent", il importe de 
connaître sa propre violence et de s'y confronter. Ce n'est qu'à ce prix qu'on 
peut la contenir et la maîtriser.
Bonne lecture et bonne réflexion.