INSTITUT LEININGER Pour votre mieux-être |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
La santé par la bonne humeur ...
Vos avis, ceux de la presse et de
diverses organisations (2)
Voir aussi :
-
Vos avis
-
Prix de l'Académie du Languedoc 2015
-
L'auteur
-
Une philosophie de
l'être
- Mes
engagements
Prologue
La
joie est une dimension indispensable à la vie, elle est en tout, il faut
savoir l'extraire.
Cest la maxime sur laquelle est fondée le travail de
l'auteur.
Il travaille avec les malades en fin de vie, dans le milieu carcéral,
avec les enfants autistes et handicapés.
La bonne humeur chez un malade est
important, l'abattement et le découragement risque de gêner le retour à l'état
de santé.
Le pessimisme rend faible, l'optimisme rend fort l'âme et le corps.
La
santé par la bonne humeur :
Il est
courant de dire
et d’entendre que pour faire face aux vicissitudes de la vie et à la maladie, le
moral, c’est tout. Sigmund Freud avait repéré la résistance de certains patients
aux traitements, les empêchant de recouvrer la santé. Si cette idée généralisée
de l’influence du moral sur la santé est plébiscitée de façon quasi unanime, il
reste à voir sur quels fondements elle repose.
La
psychosomatique explique de par son fait même que corps et esprit sont un et que
notre vie psychique et nos cellules communiquent. La simple dénomination de
neuro-psycho immunologie démontre, avec son appellation, que l’immunité n’est
pas que physiologique mais qu’elle implique l’action du système nerveux et de la
composante psychique. Les points de vue de Groddeck et de Ferenczi sur le
psychisme, tous deux médecins du siècle précédent, ainsi que ceux d’Orient, vont
dans ce même sens.
LP5
Monsieur, On ne peut rester indifférent à votre livre,
plein de finesse, un livre passionnant car plein de vérités. Il permet
d'apprendre la bonne Humeur, il n'est pas un dictionnaire médical, mais il vous
aide ou aidera à calmer vos angoisses..... grâce à 100 clés (relativité du
bonheur,et l'intérêt de profiter de chaque moment, vivre libre et responsable et
"enfin être"), il permet de transformer son esprit, il est accessible pour vivre
en harmonie avec nous-même et les autres, changer notre regard et donc apporter
la bonne humeur nécessaire à tous et à toutes. C'est un livre qui réconforte, la
lecture de ce livre est recommandée à tout le monde. Je vous remercie pour cela
et tenais à vous le faire savoir. Cordialement
LP5
...
la répercussion des émotions et des états d’âme sur la santé était connue de la
médecine : aussi bien Hippocrate que Galien affirmaient que l’humeur avait une
incidence sur la santé et Ambroise Paré faisait en sorte d’encourager la bonne
humeur de ses malades pour activer leur guérison. Les médecines anciennes
orientales, et même celle d’Occident jusqu’au XVIIIème siècle, fondaient leurs
diagnostics et leurs traitements sur le fonctionnement des humeurs. L’approche
linguistique nous enseigne que le mot grec
kholë,
la bile, est à l’origine du mot cholédoque, bien sûr, mais aussi colère et
mélancolie. L’expression courante se faire de la bile a conservé ce rapport du
corps et de l’esprit. Les médecines orientales, indienne et tibétaine, partent
du même principe de l’union du corps et de l’esprit, ce que certains
spécialistes, tel Georg Groddeck, avaient pressenti à l’époque des origines du
développement de la psychanalyse. Si la psychologie moderne permet une
compréhension du phénomène, en plus des observations courantes qui en sont
faites, les philosophes avaient, eux aussi, leur avis sur la question : Kant
préconisait la bonne humeur, Schopenhauer — que l’on considère à tort comme
pessimiste — incitait à jouir de la gaieté, Voltaire choisissait de conserver la
bonne humeur parce que c’était bon pour la santé, Montaigne estimait qu’il était
une marque de sagesse que de montrer une jouissance constante mêlée de sérénité,
Alain invitait à choisir le discours le plus tonique et Rabelais, aussi médecin,
définissait la sagesse comme gaieté d’esprit. En nous donnant leur position sur
cette question, les penseurs encouragent à conserver l’humeur bonne.
Merci
pour votre livre, il restera toujours ouvert....et se propagera telles des
lumières d'étoiles vers tous ceux qui m'entourent pour leur apporter toute la
joie, la douceur et l'humanité qu'il inspire. Vous êtes un être de lumière et de
sagesse comme il est si extraordinaire et si rare d'en rencontrer dans une vie.
Merci à elle de m'avoir permis de croiser votre chemin.
Améliorer la qualité de l’existence
Mais
est-il aussi facile de changer son humeur lorsqu’on est grincheux par nature,
lorsqu’on a une lourde hérédité faite de tristesse, de colère, d’anxiété ?
Lorsqu’on a baigné longtemps dans un environnement fait de chagrin et d’amertume
? Lorsqu’on fréquente quotidiennement la rancoeur ou la peur ? L’anatomie
nerveuse, l’étude du psychisme humain et de son fonctionnement, sont là pour
nous dire qu’il nous est possible d’agir : il suffit de le décider, de le
désirer, même si l’on est forcé de reconnaître que ce n’est pas toujours facile
de supporter le poids de la vie lorsque les évènements semblent insupportables.
Il faut alors accepter de mettre le genou à terre, le temps de laisser passer
l’orage, de reconstituer son énergie, de permettre au deuil de se faire puisque,
comme le dit André Comte Sponville, le but du deuil, c’est la joie. Il faut
aussi faire en sorte que le sentiment négatif ne prenne pas forme corporelle car
celle-ci vient influer, à son insu, sur le psychisme et entretenir ce dont il
serait souhaitable de se libérer. C’est sûrement pour cela que les traditions,
loin d’être des systèmes coercitifs fondés sur l’enfermement et la répression de
l’Être, présentent des conseils, proverbes, principes, engageant chacun à ne pas
autoriser la tristesse à s’installer. Ainsi, quelques proverbes bibliques,
quelques versets de textes orientaux et des extraits de textes anciens
traditionnels, vont dans ce sens. Enfin, la présentation serait incomplète si on
omettait de dire que la bonne humeur n’est pas une forme de paresse stérile, une
sorte d’hébétude inexpressive, ni une espèce d’hilarité insensée. Elle est, au
contraire, fondée sur la décision et l’action : la décision de choisir son
humeur et l’action dirigée vers l’optimisme des relations humaines, l’attention
portée aux mots prononcés, l’amélioration permanente du quotidien, la vigilance
par rapport à sa propre humeur. En effet, celle-ci pourrait tout naturellement,
et si on n’y veillait pas, suivre le cours des événements et nous entraîner vers
d’inutiles fluctuations mentales. C’est à partir de cet effort constant, dont on
devine à quel point il peut améliorer la qualité de l’existence, qu’émergent
doucement mais sûrement, au-delà de ce que l’on appelle bonne humeur, le sommet,
l’égalité d’âme que les philosophes anciens, tant orientaux qu’occidentaux,
nomment équanimité. Et en laquelle ils voient une des conditions indispensables
à la santé. Mais, encore une fois, ce n’est qu’une démarche de décision et
d’action qui inclut ce qui pourrait être l’essentiel : la prévention. Gill-Eric
Leininger Molinier*
Pour en savoir plus, lire : « La
santé par la bonne humeur » Editions Dervy