INSTITUT LEININGER  
YOGA   -   YOGAthérapie   -   Thérapie holistique
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté
Ecole de Yoga   -   Pour votre équilibre et votre bien-être
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

                     
     KRIYA - Institut Leininger

                  


KRIYA – Institut LEININGER
Il ne vous a pas échappé depuis la rentrée, que les chèques déposés sont à l’ordre de : “KRIYA INSTITUT LEININGER”.
Les plus anciens parmi vous dont certains suivent mes enseignements depuis plus de 30 années, en connaissent les raisons ou en tout cas, les composantes permettant une explication simple.

45 ans d’histoire.
Alors que j’enseignais le Yoga depuis près de deux ans (Cf. cliché de 1977, à ne pas imiter à cause des défauts de la posture), j’ai créé mon entreprise en janvier 1979, ce qui fait 45 ans au moment où j’écris cet article.
Mon objectif était d’abord, d’enseigner le Yoga par les moyens de cours, stages, mémorandums. La revue n’existait pas encore, ni mes livres arrivés plus tard.
Faire de mon activité une véritable entreprise voulait dire développer un professionnalisme de haut niveau. Cela s’est imposé à moi, ce qui a rendu mon engagement plus facile bien que beaucoup plus contraignant. Il faut dire qu’à l’époque, j’étais surpris par la propension de certaines écoles à imposer obéissance et soumission de la part des personnes en formation et donc, de leurs pratiquants. Or, Je n’ai jamais été vraiment obéissant, ce qui m’a amené à prendre position fermement, m’opposer à des instances peu scrupuleuses, passer pour un hérétique, faire grève, maintenir un “sitting”… Pierre Bayle est un de mes guides (Cf. Drish 127-128).
La tendance à obéir augmente depuis quelques années et certains professeurs de Yoga semblent dépourvus de sens critique et de la possibilité de remettre en question ce qu’on leur dit. Cela ne veut pas dire rejeter, mais réfléchir par une vraie démarche didactique indispensable. Elle caractérise l’Institut Leininger. Rien n’est laissé au hasard, tout est réfléchi, testé avant transmission et passé par les étamines (Cf. Montaigne).

Pédagogue avant tout…
Mon activité de pédagogue a commencé en milieu de loisirs et s’est étalée sur de nombreuses années (Voir Drish 127-128). Elle s’est accompagnée d’un énorme travail toujours présent, de recherche, de réflexion et de formation dans divers domaines complémentaires nécessaires à ce que j’ai toujours considéré comme un vrai métier, pas un loisir, en en combinant plusieurs avec une visée nécessairement holistique. Dans mon livre sur la psychosomatique et le Yoga publié en 2005 en France puis en Europe à partir de 2007, je rappelais qu’il y a quelques siècles, “
médecine, philosophie et psychologie étaient liées”. Dans l’avant-propos, je précisais :
            “… peut-être la spécialisation du 3ème millénaire en marche, sera justement de considérer l'individu intégralement”.
Comme une évidence, j’ai fait en sorte d’acquérir des compétences croisées indispensables pour enseigner le Yoga dans les conditions optimales. Les connaissances acquises se complètent dans le même domaine ou des domaines différents mais toujours en lien à l’être humain dans l’esprit de l’idéal de l’Institut. Ma formation en psychopédagogie en 1984 avec une psychothérapeute parisienne particulièrement réputée (Cf. “Indomptable Adrienne”, Drish 45) m’amena à penser qu’il me fallait bien connaître l’humain par une formation médicale ou en psychologie. Pour développer l’expertise en Yoga que je souhaitais, je retournai à l’université deux ans plus tard pour six années de travail afin de mieux connaître ou au moins approcher les profondeurs psychologiques de l’être.
Les quatre reconnaissances obtenues en Yoga pour en maîtriser plusieurs styles, en sont l’autre exemple tout comme la complémentation de mon expérience corporelle par des disciplines très constructives (arts martiaux, danse classique, haltérophilie, sports de combat…).
C’est cette expérience psychocorporelle riche et celle de psychothérapeute qui me permettent de vous voir et sentir travailler pour vous permettre d’accéder au meilleur des résultats à attendre de la pratique tout en en évitant les risques.
C’est sûrement pour cela que l’Institut a été sollicité dès 1984, par une fédération, pour former des professeurs de Yoga. Devenu psychologue clinicien en 1992 et psychothérapeute spécialisé en formation à partir de 1994, j’ai débuté cette année-là, ma formation de Yogathérapeute.
Plus tard, en 2013, s’est ajoutée une compétence qui me tenait à cœur pour compléter ma démarche holistique, celle des arts martiaux que j’avais commencé à pratiquer dans les années 70-71. Elle est parachevée par le Yoga taoïste que je pratique depuis 1975 (photo page 6, année 90, Sérignan-plage). Ces deux disciplines m’ont mené au Yoga en 1975.
C’est ainsi que s’est construit mon parcours, comme je le voulais en fonction de ma philosophie de l’Être qui guide l’Institut. Aussi, il est loin d’être évident de “mettre dans une case” ce que je propose. Pourtant, l’avantage immense est d’unifier la philosophie de l’Inde, ses techniques, la psychologie du Yoga, l’apport des connaissances occidentales en philosophie et en psychologie, ma pratique de clinicien qui vous assure de recevoir le meilleur.
Pour prendre une exemple concret, l’insistance sur la position de vos mains, de votre regard et de vos pieds est à la croisée de l’ensemble de ces domaines.
Un autre exemple très concret est aussi le rappel régulier de la statique de votre corps dont vous n’avez pas conscience lorsqu’il se place mal et qu’il compense ses manques ou ses défauts en les accentuant davantage, ce qui est dommageable sur le long terme (décennies…).
C’est aussi le repérage que je vous amène à faire sur des tensions que vous ne contrôlez pas et dont vous devez vous défaire du fait de leur incidence sur le squelette, l‘énergie, la musculature, les grandes fonctions, le moral…
Finalement, l’Institut, qu’est-ce que c’est ?

Une entreprise.
L’Institut Leininger est une entreprise à part entière, une entreprise au plein sens du terme avec des objectifs précis, des contraintes administratives, un développement régulier de mes compétences et l’acquisition de nouvelles, une certaine idée du service aux autres, ma formation permanente, des choix importants débutés en 1979 avec toutes les conséquences que cette décision entraîne depuis 45 ans.
Ainsi, l’Institut Leininger est un cabinet de psychologie et de psychothérapie, mais pas seulement.
Un centre de Yoga et de formation de professeurs, mais pas seulement.
C’est aussi un lieu de formation et de recherche, laquelle garantit la qualité.
C’est tout ça et un centre de pratiques psychocorporelles et de thérapie holistique au sens de psychothérapie médiatique.
C’est encore un lieu où se construisent des projets qui m’ont amené à me déplacer parfois très loin pour assurer des activités dans les différents domaines proposés par mon Institut, sans oublier les conférences et la participation à divers salons dans le domaine des thérapies et celui du livre.
J’enseigne le Yoga tout en étant psychologue et thérapeute. C’est ce qui me permet d’être d’une grande précision dans cette activité et de ne rien laisser au hasard. C’est ce que je voulais en 1984 lorsque j’en ai écrit le souhait dans le mémoire de fin de formation en psychopédagogie.
Ainsi, lors des consultations en psychothérapie, mon accompagnement psychologique est étayé par mes observations sur la posture, le maintien, la respiration des personnes, ce qui ajoute une autre dimension à la thérapie psychique proprement dite. Il peut parfois s’y ajouter un travail du corps.

Le choix du nom.
Partant de là, le mieux était de donner à mon entreprise, mon propre nom d’autant que très peu de professionnels sont diplômés ou certifiés dans les trois domaines : psychologie-psychothérapie, Yoga-Yogathérapie et arts martiaux.
Il est à noter que si dans le domaine martial, on ne pose aucun regard critique sur les deux autres, car c’est un monde de grande tolérance et de respect, même concernant les sports de combat, il n’en est pas de même pour le Yoga et la psychologie.
Le monde “psy” peut parfois (je ne me hasarderai pas à généraliser vis-à-vis de mes confrères) se montrer réticent vis-à-vis du corps. Je l’ai parfois observé rudement.
D’autre part, on m’a parfois fait comprendre ou dit directement dans le domaine du Yoga, que la psychologie et la pédagogie n’avaient pas d’intérêt.
Quant aux
arts martiaux, ils sont parfois vus comme violents et agressifs ou liés à la colère et la brutalité : elles n’appartiennent qu’à ceux qui critiquent sans savoir car il y a toujours un grand respect entre les adeptes de ces disciplines si complètes physiquement et mentalement.
C’est le même message de Dominique Valéra grand expert français en Karaté et cocréateur du Full-contact (aussi nommé Boxe américaine), avec qui j’ai eu l’occasion de travailler (voir photo en page 9 et aussi Drish n°110).

L’effet “gommage”.
Une autre chose à considérer est que très souvent et je dirai même trop souvent, le constat est là, que le simple mot “Yoga” gomme tout le reste qui est oublié tout de suite et plus rien n’existe.
Observez simplement le visage des gens lorsque ce mot est prononcé : c’est quasi magique. L’inconvénient est que lorsque j’en parle en tant qu’expertise dans mon métier, on retient de ce que je fais, uniquement cette compétence dont l’image a été de moins en moins valorisée du fait de la multiplication de pratiques nommées “yoga” qui n’en ont plus vraiment le sens. La raison en est que ce que ce mot signifie est, lui aussi, gommé, oublié. Il ne couvre plus qu’une pratique de mouvements et de postures, sans plus, et obéit au matérialisme spirituel dont parlait un ancien lama.
C’est aussi cet oubli qui fait parfois délaisser volontairement des consignes pourtant nécessaires pour la santé. Ainsi, à l’aide d’un miroir, j’ai un jour montré à un pratiquant se disant expérimenté, que la position de son corps tordait son dos, ses genoux, ses chevilles. Il m’a déclaré être “bien comme ça” et ne tint pas compte de mes remarques sur sa position à risques sur le long terme.
C’est en professionnel que je fais en sorte de réhabiliter ce qu’est cette tradition qui donne au terme “Yoga” tous son sens vrai et surtout, toute sa puissance, tous ses effets réels.
Certes, ce statut lié à l’expertise reconnue, est à la dimension de ce que je souhaitais, mais il y a aussi mes autres activités qui s’en trouvent enrichies.

L’expansion de l’Institut.
L’Institut, c’est les cours de Yoga en Maison d’arrêt
ainsi que pour des personnes handicapée, des gens en difficulté, des enfants, des futures mamans. C’est aussi des stages en Espagne, à Paris, pour des écoles et centres de Yoga dans le grand Sud (Gers, Lozère, Alpes maritimes, Hérault, Aude, Tarn, Haute-Garonne…) ainsi qu’à la demande de certaines fédérations et écoles de formation de professeurs de Yoga. L’Institut a été sollicité par des responsables fédéraux pour participer à la fondation de certaines écoles régionales de Yoga.
C’est au cours des mêmes années 80 que sont nés les projets d’écriture et le premier numéro de la revue que vous recevez chaque trimestre. 6.000 pages ont été publiées depuis 1988. Quant aux Mémorandums distribués lors des stages, ils comptent plus de 3.500 pages depuis le premier paru en 1981.
L’Institut, c’est la rédaction de livres et des projets dont certains, déjà annoncés, sont en cours de réalisation.

Dans le domaine de la recherche en psychologie, j’ai travaillé avec le "All India Institute of Medical Science" de New-Delhi, l’hôpital Marchand, les services d’Hospitalisation à Domicile (H.A.D.) et de neuropsychologie du C.H.U. Purpan.
L’activité “Psy” de l’Institut, c’est le travail avec la maison d’arrêt de Toulouse et le centre de détention de Muret, l’animation de groupes de parole pour le ministère de la Justice, pour des cadres en recherche d’emploi, pour le Comité de Probation de Montauban, pour des jeunes en recherche d’eux-mêmes parfois à la limite de la délinquance.
Suite à ma formation au Centre de Recherche et de Développement des Compétences de Bordeaux en 2003, l’Institut a accompagné de nombreuses personnes en recherche d’emploi au sein même des agences du Pôle Emploi et dans plusieurs organismes de formation dans divers départements.
L’accompagnement en formation assuré par l’Institut, s’adresse aux futurs naturopathes, aux futurs professeurs de Yoga et aux diplômés voulant se perfectionner, à des personnes cherchant à acquérir des certifications ou des qualifications et/ou simplement des outils de mieux-être.
S’ajoutent des interventions dans les domaines de communication, antistress (bien sûr !) et savoirs de base pour publics en difficulté.

Triple compétence.
C’est en 1994 que “carte blanche” a été donnée à l’Institut, dans un dispositif pour lequel j’ai pu accompagner des demandeurs d’emploi par des consultations psychologiques, des séances individuelles de Yoga-Yogathérapie et arts martiaux.
Ce partenariat établi avec l’Unité Technique de Reclassement de Toulouse, était financé par l’ASSEDIC. Ce savoir-faire a servi ensuite de 2012 à 2023 dans un dispositif financé par le Fond Social Européen et Toulouse-Métropole qui prévoyaient d’associer les trois compétences ci-dessus en plus de l’animation de groupes de parole.
J’ai travaillé pour le Parquet des mineurs, occupé le poste de sous-directeur du Centre de Loisirs de Colomiers de 1984 à 1991 et, il y a longtemps, de co-responsable de la commission technique du Comité 31 de pratiques de santé (1979-1980). Dans le même temps, l’Institut assurait des cours de Yoga individuels, collectifs, à domicile.
Ce sont toujours ces mêmes compétences enrichies de mon travail de recherche et de mes expériences tant mentales que corporelles, qui ont attiré des professionnels et semi-professionnels du sport (danseurs, rugbymen, apnéistes, semi-marathoniens…) ainsi que des pratiquants de haut niveau (tennis, arts martiaux…) afin que je puisse répondre à leurs attentes sur des demandes précises concernant le développement de la souplesse, du tonus, de l’endurance, etc.

Voilà 2007.
Mon parcours de travailleur indépendant depuis 1979, a connu un moment particulier en 2007. Cette année-là a été marquée par un chamboulement dont certains d’entre vous avez été témoins et dont le souvenir reste dans mon livre “La Fête de la Vie”. J’ai dû prendre la décision, décision terrible, de réduire mon activité et d’abandonner mon statut d’indépendant.
Au regard de l’administration, l’entreprise “Institut Leininger” n’existait plus. Le statut juridique devint associatif sous le nom de Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté simplifié en “K.R.I.Y.A.”.
Si l’Institut était “mort”, pas moi.
Je souhaitais depuis longtemps, associer à cette appellation décidée au cours de ces moments délicats d’octobre 2007, la première afin de ne pas la limiter à la seule activité de la transmission du Yoga commencée en 1977 et lui redonner tout son sens holistique. Donc, encore une fois, pas question de “limiter” mon entreprise en lui donnant le nom de “Centre de Yoga” ni même “Cabinet de psychothérapie”.
Petit à petit, dans les années d’après 2009, il ressortait que le Centre de Recherche K.R.I.Y.A. redevenait ce qu’il avait toujours été : une composante de l’Institut Leininger et non la totalité.
Il suffisait d’adjoindre les deux noms puisque recherche et perfectionnement sur la voie de l’expertise, sont essentiels.
Cette proposition a été très bien accueillie lors de l’Assemblée Générale annuelle de notre groupement en 2022 pour trouver sa finalisation administrative en 2023 avec son nouveau nom qui recouvre l’ensemble de mes activités :
                    “KRIYA – Institut Leininger”.
Ainsi, la boucle est bouclée.
Si nombre d’entre vous étiez là lors de la “Fête de la Vie”, fin 2010 (photo ci-dessus), il me semblait important de signaler tout ceci pour celles et ceux parmi vous me connaissant moins bien.


                                              Cet article est paru dans la revue Drish n°176 parue en janvier 2024.

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