INSTITUT   LEININGER 

Thérapie holistique - Yogathérapie - Accompagnement personnalisé        
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (K.R.I.Y.A.)
                                    
 
Pour votre bien-être

               Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -


     "Les E.L.U.S."
(Rig Neilen)
                          
   Préface du traducteur
    


"La bouffonnerie est une philosophie. Elle est la forme la plus achevée du mépris. Du mépris absolu."   
Jan Kott 
Ce livre était au départ, une lettre ouverte, une simple lettre à quelques éluites, c’est-à-dire, dans le jargon de l'auteur, des élus qui se croient de classe supérieure et se prennent pour des élites.    
Légasthénien moyen respectueux du cadre éthique défini par un décret et un code de déontologie, Rig Neilen a développé une expertise dans un métier rare permettant à ses concitoyens de retrouver un bien-être général par ses compétences professionnelles fondées sur une très ancienne pratique orientale.
Ils en retirent les plus grands bienfaits.
Reconnu pour son professionnalisme et ses qualités humaines, il fut embauché par plusieurs structures dirigées par M'zelle Duplomb, Mister Nabot, Maître Cube, Monsieur des R.G., M'dame Lajoie, Master Masseter, Zebig Prof' et aussi Ma Légionnaire puis Mme Rose, remplacée plus tard, selon l’humeur de Ma Légionnaire, par la comptesse (sorte d'
aristocrate portant un titre et en ayant en banque, NdT) Mme R.I.B. et la zoophile Maire démontée, sous l’œil indifférent de l’immatérielle ministrone et de la ronde Gina (toutes et tous à rencontrer dans le texte).
Les dominants du haut de la hiérarchie ne supportaient pas le pouvoir pédagogique et la belle reconnaissance populaire dont jouissait Rig Neilen largement apprécié de celles et ceux qui lui étaient confiés.      
Ce pouvoir échappait aux éluites, ce qui leur était insupportable.
Certains élus, politiques, associatifs, locaux et autres conseillers ayant décidé de servir leurs propres ambitions, virent là une sérieuse aubaine : ce domaine très méconnu pouvait leur servir. Il suffisait de pistonner leurs bichons à la place du professionnel. Le bas peuple n'y verrait que du feu et cela leur permettrait de se faire bien voir des élus plus haut placés…
Il leur suffirait alors de poursuivre cette ascension en devenant dirigeants des structures employant les petits protégés tout en ayant le statut d’élus du Consœil légasthénien ou d’autres instances dirigeantes. (NB :
Consœil : assemblée de gouvernants jouant à Big Brother et épiant le comportement du peuple afin qu'il reste dans des limites bien déterminées qu'ils ont définies et posées pour servir leurs privilèges et les avantages de leurs protégés).
La stratégie fonctionna ainsi : Ils tentèrent de mettre en place leurs petits chérubins incompétents tout juste bons à entretenir une façade pour calmer le peuple confiant, par un nouvel opium et l'endormir avec du pain et des jeux.

Une copinante aubaine
Sans compétence ni reconnaissance diplômée mais forts d'une ambition sans mesure et d'un goût pour le gain facile, les bichons ont saisi cette copinante aubaine financée net par les subventions issues des impôts Légasthéniens. Flattée par cette cour rampante et aguicheuse, ma Légionnaire décida de ‘virer’ son salarié, auteur de cet ouvrage en forme de témoignage, pour le remplacer par ces quelques moutons de sa cour si attachante et délicieusement soumise qui se délectaient de venir goûter aux propos protecteurs mielleux et ˝pégous˝ ("poisseux, gluant" en Occitan dans le texte, NdT) de Ma Légionnaire.
Vous ferez connaissance dans ces pages de ce petit monde encadré par les Supermoutons dont le modèle plut : ainsi, on vit éclore plusieurs cas semblables en Légasthénie, sous l’effet d’une sorte de contagion imprévue.
Au palais gouvernemental, l’inquiet Lino, grand pote à Gégé Lepoing, le clairvoyant Hugues de Sardaigne atteint de myopie, l’homme du ministaire à la fois discret et renfermé à double tour jusqu’à générer une inquiétante étrangeté, le mammifère sous-évalué Léon-Armand ne virent aucun inconvénient à ce que les choses se déroulassent ainsi.
Emboitant le pas, alors que le p’tit conquérant n’était pas encore né mais n’allait pas tarder à nous casser les pieds, le glorioleux Facteur et le moqueur de pierre Clovis, décidèrent, eux aussi, de dégrader leur salarié. En même temps, Dallas de Pique, notre J.R., conseillé par la vraiment phénoménale Pépine la Brève, mania le ciseau de la censure, les manœuvres d’interdiction et la SDFisation, aidé par une administration incontestée, les médias locaux et le préposé au détournement de courriers conseillé par quelques Ministrapontins ou sous-fifres ambitieux. 
Rig Neilen, seul, isolé, mis au placard, déclara à ceux qui voulurent bien l’entendre :

˝… J'ai dit ce que je pensais, agi ouvertement et ai toujours pris position clairement face à l'injustice, le fanatisme, l’ignorance crasse qui se suffit à elle-même, la tyrannie et l'autoritarisme, pour défendre mes intérêts ou ceux d'autres personnes. J'ai toujours fait entendre ma voix, et opposé et tenu des engagements déterminés chaque fois que les libertés individuelles d'action et de pensée étaient menacées.
J'ai exprimé ouvertement mon désaccord contre la situation d'un système mafieux, irresponsable, malhonnête. Je pense que mes concitoyens méritaient mieux qu'une association de malfaiteurs…˝

Suivis par les adhérents ayant contesté les décisions politicardes, les licenciés dont les choix de vie et d’action n’ont jamais été synonymes de laisser-faire ni de compromission, se réunirent pour fonder le Groupe Dissident qui fut immédiatement censuré, interdit de salle, interdit de subvention et interdit de parution d’informations dans la presse locale durant de très nombreuses années.
Enfin, cerise sur le gâteau qui allait faire déborder le vase, Bill Bloqué, pote à Bobby et petit chef des sports très respectueux du Petit Livret d’Instruction Cynique (PLIC), prit tout seul dans sa cahutte, à l’unanimité, la décision de retirer au Groupe Dissident, le petit pécule vital sous le prétexte officieux qu’il ne marchait pas dans l’esprit démagogique de ses fantasmes à lui.
Il y a de quoi s’interroger quand on sait que des élus du Parti du peuple, allaient se dire ˝profondément choqués˝ de ce qu’un homme s’était mis en tête de demander justice.
Comme le disait mon vieux pote Wil, ils ne savent pas encore que leur vie sera juste et sûre
lorsque la vie et l'amour compteront plus que l'argent, leur liberté plus que la ligne du parti.
A la réflexion, on trouve toujours au moins une fois dans sa vie, des gens qui jugent que vous manquez de tolérance parce que vous ne leur laissez pas faire ce qu'ils veulent, ne leur laissez pas outrepasser des droits ni oublier des devoirs humains qu’ils se doivent de respecter comme tout humain digne de cette appellation. Il en est qui crient au scandale dès que vous leur résistez lorsqu'ils vous marchent sur les pieds.
Ne pas céder à leurs exigences et ne pas se laisser faire sont, pour eux, synonymes d'intolérance.
Ne pas accepter leurs exactions constitue, à leurs yeux, un excès d'arrogance, un manque de compréhension et le signe évident d'une régression dans le respect de valeurs fondamentales de la société des hommes, valeurs dont ils n’ont que faire mais qu’ils affichent et brandissent à tour de bras pour séduire le peuple mais qui ne m’a jamais impressionné car je trouve déplacé qu'on œuvre avec ostentation.
Certains ont l'art et la manière de donner en faisant en sorte que ça se voie, mais sans avoir l'air de faire de la pub. Ils sont en général, très forts en mercantilisme démagogique. Le message profond qui les anime est :          
          "… Laissez-vous envahir ou déposséder gentiment et
          nous ne dirons pas tout haut que vous êtes intolérant!…"

Les doigts dans la prise de position
Ce type de chantage est d'une violence inouïe, du fait qu'il ne se voit pas. Il reste inacceptable et révoltant.          
Rig Neilen qui a toujours refusé toutes docilité, compromission et soumission, a subi les effets de sa désobéissance et s’est opposé ouvertement au système fait de comportements contraires aux principes élémentaires républicains et humanistes et de décisions prises sans consulter les intéressés.
Il savait que, comme l’écrivait son vieux pote Erich, la société contemporaine prêche cet idéal d'égalité non individualisée parce qu'elle a besoin d'atomes humains, tous semblables, pour les faire fonctionner dans un vaste agrégat, doucement, sans frictions ; tous obéissants aux mêmes ordres, mais chacun étant néanmoins convaincu qu'il suit ses propres désirs.
Rig Neilen a refusé de se plier.
Face à l’indifférence des dirigeants et de leurs maqués, face au non-respect des codes en vigueur, face aux tentatives d’intimidation, aux menaces et à ce qu’on n’appelait pas encore ˝harcèlement moral˝, en professionnel, il ne s'est pas laissé faire. Il a manifesté et dénoncé publiquement cette mascarade, a marqué son refus de laisser faire n'importe quoi et son opposition ferme à l’impunité dont les éluites se croient parés pour se permettre de licencier quiconque sans se référer aux règles et lois.
Rig Neilen résista à la mise au placard et s’opposa aux barbarons de partis extrêmes se croyant de la Légasthénie d'en haut, alors que l'égalité est un principe républicain et humaniste mais peu connu dans la Principauté légasthénienne.
Notez que dans le jargon de l'auteur, un barbaron est une homme
se pensant de classe supérieure et se conduisant de façon brutale et arriérée.         
Les élus et leurs protégés se sont acharnés contre cet insoumis résistant.         

Riposte restante
L’auteur a dit tout haut ce que d’autres pratiquaient tout bas. Non, Mesdames et Messieurs les élus à la conscience apparemment tranquille, dénoncer un réseau mafieux n’est pas de la délation comme certains d'entre vous l'avez prétendu, dénoncer des politicards véreux aux actions nuisibles, n’est pas une forfaiture, porter plainte contre des malfrats n’est pas une trahison, s’opposer à l’expansion d’une énorme tromperie cautionnée par les élus du peuple qui en est victime, n’est pas une fourberie.
Cette prise de position de Rig Neilen et d'autres professionnels défendant leur métier a amené des réactions à la fois inattendues et pourtant prévisibles quand on réalise que l’humain est capable du pire.
En accord avec cet état de fait ou bien, inertes, ce qui revenait au même, les élus ont tenté de disculper les menteurs-profiteurs pour masquer leurs manœuvres mafieuses et défendre leur petit commerce frauduleux. Cette organisation sombre eut pour conséquence d'empêcher les professionnels salariés d'assurer leur activité d'autant que le réseau des privilégiés protégés en voulait toujours plus.
La traversée du désert commençait…  
Les citoyens ont, eux aussi, dénoncé le caractère illégitime de cette situation. Mais, ils n’étaient pas assez nombreux pour qu'on en fît un problème digne d’être considéré : ils ne constituaient pas une menace pour les élections futures et même d'après.
D’où la scission puis la coexistence de deux groupes : d’une part le Groupe Dissident fondé par celles et ceux qui ont fait de la résistance et se sont rassemblés autour de Rig Neilen, et, d’autre part, l’Association Privilégiée Politiquement Protégée Par les Princes, les Parrains et le Pouvoir en Place (A8P) dont l’appellation ne nécessite pas d’autre explication.
Questions : à partir de combien de victimes, les élus se bougent-ils ? Le citoyen n’a-t-il de valeur que lorsqu’il est en nombre ou à l’approche d’échéances électorales ?
Mais comme si cela ne suffisait pas, ‘on’ ne s’est pas arrêté là…
Mais au fait, qui est "on" ? Le lecteur notera dans les pages qui suivent, l’emploi du "on" pour désigner les auteurs des exactions à l’encontre de Rig Neilen lorsque "on" s'est évertué à manœuvrer avec l’intention de l’éloigner de ses fonctions.
Or, "on" est indéfini : il est vrai que "on" n’a jamais agi ouvertement, "on" n’a jamais accusé Rig Neilen en face, de quoi que ce fût, "on" a toujours agi en douce, "on" a préféré rester caché, "on" a arraché, percuté, déchiré, désinformé…
Si l’auteur ignore qui est "on", "on" prônait tolérance, acceptation et tout et tout, je veux dire toute cette panoplie de mots que "on" a su mettre en avant pour masquer de misérables intentions tout en séduisant les soumis qui ignorent que comme
le disait mon vieux pote Wil, une société malade est une société qui crée de l'hostilité mutuelle, de la méfiance, et qui transforme l'homme en un instrument exploité par les autres, qui le prive du sentiment d'avoir de la valeur, sauf dans la mesure où il se soumet aux autres et devient un automate

Le premier qui dit la vérité…

"On" en est donc arrivé à ce résultat : la contagion s’est alors installée : Rig Neilen a eu à subir, comme d’autres avant lui, la même tentative d'anéantissement socioprofessionnel par des moyens toujours anonymes.          
Harcèlement moral, mise au placard, suppression injustifiée d’heures de travail salariées, licenciements sans préavis ni indemnités par téléphone ou oralement avec insultes en public, destitution du statut salarié par des élus, prise de contact anonyme de lieux professionnel pour inciter ses partenaires à se séparer de lui, tentative de mise à la porte de son local professionnel sans justification par un élu, absence de réponse de la part des adjoints et conseillers gouvernementaux, censure, disparition de 35 courriers à destination des membres du Consœil, propagation de propos calomnieux et diffamatoires par des élus et proches d’élus, omissions, suppression arbitraire d’une subvention associative, privation de local associatif durant plusieurs années, refus de parution d’un article dans le journal "Le Légasthénien" qui publiait des contenus trompeurs au bénéfice des bichons des élus, conseil officieux d'une élue à Rig Neilen, qu’il s’éloigne de la présidence du Groupe Dissident pour qu’il puisse vivre, actes de vandalisme sur son véhicule…
On notera que ça fait beaucoup pour un seul homme…      
On notera aussi que ça fait beaucoup pour une seule Principauté, surtout se prétendant proche du peuple.
Les élus avaient parié sur le silence de Rig Neilen.  
En venant les rencontrer dès le début de cette sale affaire, il venait poser des questions à celles et ceux qui pouvaient lui apporter des éléments de compréhension.
Sans résultat.        
Le tort des élus est de se croire au-dessus du Légasthénien moyen et protégés par une immunité inaltérable…
La logique politicarde et même politicocarde, mot qui qualifie l’action d’élus affichant les couleurs républicaines sans respecter les valeurs du même nom, est loin d’être exemplaire lorsqu’elle laisse dire et entendre des propos calomnieux sur ses administrés, quand ce n’est pas elle-même qui les colporte.

Parachute doré
Dégradé, licencié par des petits chefs se prenant pour des éluites, c’est-à-dire, rappelons-le, dans le jargon de l'auteur, des
élus qui se prennent pour le gratin sorti de la cuisse de Jupiter, Rig Neilen n’a pas eu droit à un parachute doré, ni à un parachute du tout, d’ailleurs.      
Leur but ? Qu’il s’écrase. Et qu’on n’en parle plus.
Mais, o
n ne tue pas une idée.    
Face à ces
élus s’octroyant tous pouvoirs, il a su conserver ceux de sa pensée et de sa liberté et rien ne l’a fait dévier de son projet : ni les groupements opposés, ni les dirigeants laxistes, ni les concurrents déloyaux, ni les élus complices, ni les organisations anesthésiées, ni les donneurs de leçons, ni ceux qui voulaient lui dicter comment fonctionner.          
Mais… si tout ceci vous semble irréel, si tout ce qui est présenté ici vous semble incroyable, veillez.        
Oui, veillez !         
Car ce qui est arrivé en Légasthénie est peut-être en train de se passer aussi chez vous.

                                                          
Gill-Eric Leininger Molinier,
                                                                       Colomiers, 31 octobre 2021


Préface de 2013
Ce livre était au départ, une lettre ouverte, une simple lettre.
On trouve toujours au moins une fois dans sa vie, des gens qui jugent que vous manquez de tolérance parce que vous ne leur laissez pas faire ce qu'ils veulent, ne leur laissez pas outrepasser des droits ni oublier des devoirs humains qu’ils se doivent de respecter comme tout humain digne de cette appellation. Il en est qui crient au scandale dès que vous leur résistez lorsqu'ils tentent de vous marcher sur les pieds. Ne pas céder à leurs exigences et ne pas se laisser faire sont, pour eux, synonymes d'intolérance. Ne pas accepter leurs exactions constitue, à leurs yeux, un excès d'arrogance, un manque de compréhension et le signe évident d'une régression dans le respect de valeurs fondamentales de la société des hommes, valeurs dont ils n’ont que faire mais qu’ils affichent et brandissent à tour de bras, ce qui ne m’a jamais impressionné car je trouve déplacé qu'on œuvre avec ostentation. Certains ont l'art et la manière de donner en faisant en sorte que ça se voie, mais sans avoir l'air de faire de la pub. Ils sont en général, très forts en mercantilisme démagogique. Le message profond qui les anime est : "… Laissez-vous envahir ou déposséder gentiment et nous ne dirons pas tout haut que vous êtes intolérant! …"

Les doigts dans la prise de position
Ce type de chantage est d'une violence inouïe, du fait qu'il ne se voit pas. Il reste inacceptable et révoltant. Rig Neilen l’a subi et s’y est opposé : il a toujours refusé toutes docilité, compromission et soumission et exprimé ouvertement son désaccord contre un système fait de comportements contraires aux principes élémentaires républicains et humanistes et de décisions prises sans consulter les intéressés. Légasthénien moyen, il met depuis longtemps ses compétences professionnelles et son expérience au service de ses concitoyens en enseignant une discipline dont ses concitoyens ont retiré les plus grands bienfaits et dont le cadre éthique est défini par un décret et un code de déontologie.

En Légasthénie et ailleurs, des clandestins, ont fait le choix inverse avec la bénédiction, les aides et appuis de bureaux dirigeants complices dont certains membres ont aussi, c’est là que ça se complique, le statut d’élus du Conseil légasthénien ou d’autres instances dirigeantes. Sans compétences, ils se sont saisi de cette copinante aubaine
financée net par les subventions issues des impôts Légasthéniens.
Face à l’indifférence des dirigeants et de leurs maqués, face au non-respect des codes en vigueur, face aux tentatives d’intimidation, aux menaces et à ce qu’on n’appelait pas encore ‘harcèlement moral’, l
es professionnels ne se sont pas laissé faire, ont manifesté et dénoncé publiquement cette mascarade et
marqué leur refus de laisser faire n'importe quoi et leur opposition ferme à l’impunité dont les élus se croient parés pour se permettre de licencier quiconque sans se référer aux règles et lois. Ils résistèrent à la mise au placard et s’opposèrent aux barbarons[1] de partis extrêmes se croyant de la Légasthénie d'en haut, alors que l'égalité est un principe républicain.
Les élus se sont a
charnés contre ces résistants.

Riposte restante
L’auteur a dit tout haut ce que d’autres pratiquaient tout bas.
Non, mesdames et messieurs les élus à la conscience apparemment tranquille, dénoncer un réseau mafieux n’est pas de la délation, dénoncer des politicards véreux aux actions nuisibles, n’est pas une forfaiture, dénoncer des malfrats n’est pas une trahison, s’opposer à l’expansion d’une énorme tromperie cautionnée par les élus du peuple qui en est victime, n’est pas une fourberie.
Cette prise de position de Rig Neilen et des professionnels défendant leur métier a amené des réactions à la fois inattendues et pourtant prévisibles quand on réalise que l’humain est capable du pire. En accord avec cet état de fait ou inertes, ce qui revenait au même, les élus ont tenté de disculper les menteurs-profiteurs pour masquer leurs manœuvres mafieuses et de défendre leur petit commerce frauduleux. Cette organisation sombre laissait le choix aux professionnels salariés : 1. ne plus pouvoir assurer d’activité du fait de leurs prises de position et de leur insoumission, ou bien 2. ne plus pouvoir assurer d’activité puisque le réseau en voulait toujours plus.
La traversée du désert commençait …
Les citoyens ont dénoncé le caractère illégitime de cette situation. Mais, ils n’étaient pas assez nombreux pour qu'on en fît un problème digne d’être considéré et ne constituaient pas une menace pour les élections futures. D’où la scission puis la coexistence de deux groupes : d’une part le Groupe Dissident, fondé par celles et ceux qui ont fait de la résistance et se sont unis autour de Rig Neilen, et, d’autre part, l’Association Privilégiée Par les Princes, les Parrains et le Pouvoir en Place (A6P) dont l’appellation ne nécessite pas d’autre explication. Question : à partir de combien de victimes, les élus se bougent-ils ? Le citoyen n’a-t-il de valeur que lorsqu’il est en nombre ou à l’approche d’échéances électorales ?
Mais comme si cela ne suffisait pas, ‘on’ ne s’est pas arrêté là.

Mais au fait, qui est "on" ? Le lecteur notera dans les pages qui suivent, l’emploi du ‘on’ pour désigner les auteurs des exactions à l’encontre de Rig Neilen lorsque ‘on’ s'est évertué à manoeuvrer avec l’intention de l’éloigner de ses fonctions. Or, on est indéfini : il est vrai que ‘on’ n’a jamais agi ouvertement, ‘on’ n’a jamais accusé Rig Neilen en face, de quoi que ce fût, ‘on’ a toujours agi en douce, ‘on’ a préféré rester caché. Si l’auteur ignore qui est ‘on’, ‘on’ prônait tolérance, acceptation et tout et tout, je veux dire toute cette panoplie de mots que ’on’ a su mettre en avant pour masquer de misérables intentions.


Le premier qui dit la vérité …
‘On’ en est donc arrivé à ce résultat : la contagion s’est alors installée et Rig Neilen a été dégradé, licencié, jeté comme les professionnels qui eurent à subir la même tentative d'anéantissement socioprofessionnel par des moyens anonymes, toujours inexpliqués. Harcèlement moral, mise au placard, suppression injustifiée d’heures de travail salariées, licenciements secs et abusifs de temps partiels sans indemnités ni préavis, par téléphone ou oralement avec insultes en public, destitution du statut salarié d’une structure dirigée par des élus, prise de contact anonyme de lieux professionnel pour inciter ses partenaires à se séparer de lui, tentative de mise à la porte de son local professionnel sans justification par un élu, sans oublier : absence de réponse de la part des adjoints et conseillers gouvernementaux, censure, disparition de 35 courriers à destination des élus, propagation de propos calomnieux et diffamatoires par certains élus et proches d’élus, omissions, suppression abusive et arbitraire d’une subvention associative, privation de local associatif durant plusieurs années, refus de parution d’un article dans le journal ‘Le Légasthénien’ qui publiait des contenus trompeurs au bénéfice des bichons des élus, conseil officieux par une élue de s’éloigner du monde associatif, actes de vandalisme sur véhicule pourtant sans reproche à part peut être de s’obstiner à rouler à droite …
On notera que ça fait beaucoup pour un seul homme … On notera aussi que ça fait beaucoup pour une seule principauté, surtout se prétendant proche du peuple.
Les élus avaient parié sur le silence de Rig Neilen. En venant les rencontrer dès le début de cette affaire, il venait poser des questions à chacun de celles et ceux qui pouvaient lui apporter des éléments de compréhension. Sans résultat.
Le tort des élus est de se croire au-dessus du citoyen moyen et protégés par une immunité inaltérable La logique politicarde et même politicocarde[2], est loin d’être exemplaire lorsqu’elle laisse dire et entendre des propos calomnieux sur ses administrés, quand ce n’est pas elle-même qui les colporte.

Les faits
En 1976, Rig Neilen est embauché par une association dirigée par la Légionnaire, puis par celle de Mme Rose, remplacée plus tard, selon l’humeur de la Légionnaire, par Mme R.I.B. ou la Maire démontée, sous l’œil indifférent de la ministrone et de Gina. Flattée par une cour rampante et aguicheuse, la Légionnaire décide de ‘virer’ son salarié pour le remplacer par quelques membres de cette cour si attachante et délicieusement soumise à laquelle de nombreux moutons dont Cédrine, les familles Pataud et Lourdaud, membres du club échangiste, tout comme la jungle, Samine, Mlle Dupont et Mlle Lajoie venaient goûter aux propos protecteurs mielleux et pégous (en Occitan dans le texte) de la Légionnaire, encadrés par les Supermotons (Mme Glauque, Line Active, Mme Lacaisse, Madamnésis, Mister President, Canard Laquais, Maître Glaviot, les gourous de secours …). La Bielle de Cadix, la Mollette, quelques gourous charmeurs, Anne O’Nyme, Maîtropolitain, Gouroulette russe,Maître pliant, en retirèrent de nombreux bienfaits sonnants et trébuchants.
Plusieurs cas semblables se présenteront en Légasthénie, sous l’effet d’une sorte de contagion imprévue : Monsieur des R.G., le nain, Master Masseter, Mieloso. Lino, grand pote à Gégé Lepoing, Hugues de Sardaigne, l’homme du ministaire, Léon-Armand ne virent aucun inconvénient à ce que les choses se déroulassent ainsi. Emboitant le pas, alors que le p’tit conquérant n’était pas encore né, le Facteur et Clovis décidèrent de dégrader leur salarié tandis que Dallas de Pique et JR, conseillés par Pépine la Brève, manièrent le ciseau de la censure, les manœuvres d’interdiction et la SDFisation, aidés par une administration incontestée dont celle degourou jumeau, les médias locaux dirigés par Jack l’éventeur, ainsi que le préposé au détournement de courriers, sous l’œil myope et vitreux du Vice-Président, de Grand Gourou, de certains Ministrapontins et du Mayor.
Rig Neilen déclara à ceux qui ont bien voulu l’entendre :

J'ai dit ce que je pensais, agi ouvertement et ai toujours pris position clairement face à l'injustice, le fanatisme, l’ignorance crasse qui se suffit à elle-même, la tyrannie et l'autoritarisme, pour défendre mes intérêts ou ceux d'autres personnes. J'ai toujours fait entendre ma voix, et opposé et tenu des engagements déterminés chaque fois que les libertés individuelles d'action et de pensée étaient menacées. J'ai exprimé ouvertement mon désaccord contre la situation d'un système mafieux,  irresponsable, malhonnête et inconscient. Je pense que mes concitoyens méritaient mieux qu'une association de malfaiteurs.

Suivis par les adhérents ayant contesté les décisions politicardes, les licenciés dont les
choix de vie et d’action n’ont jamais été synonymes de laisser-faire ni de compromission, s’unirent en association : elle fut interdite de salle, interdite de subvention et interdite de parution d’informations dans la presse locale durant de nombreuses années.
Enfin, cerise sur le gâteau et goutte d’eau qui fit déborder le vase, Antilexis, pote à Bobby et petit chef des sports très respectueux du Petit Manuel d’Instruction Cynique, prit tout seul à l’unanimité la décision de retirer à l’association, la modeste subvention qu’elle avait fini par obtenir, petit pécule mais vital pour elle, sous le prétexte officieux qu’elle ne marchait pas dans l’esprit démagogique de ses fantasmes.
Il y a de quoi s’interroge quand on sait que des Zélus du Parti du peuple, se sont dits ‘profondément choqués’ (sic) lorsqu’un simple citoyen s’est mis en tête de demander justice.

Parachute doré
Dégradé de ses fonctions et licencié, des élus, Rig Neilen n’eut pas droit à un parachute doré, ni à un parachute du tout, d’ailleurs. Leur but ? Qu’il s’écrase. Et qu’on n’en parle plus.
Mais f
ace à ces élus ayant tous pouvoirs, il avait ceux de sa pensée et de sa liberté.
On ne tue pas une idée … Rien ne l’a fait dévier de son projet : ni les groupements opposés, ni les dirigeants laxistes, ni les concurrents déloyaux, ni les élus complices, ni les organisations anesthésiées.

Mais … Mais si tout ceci vous semble irréel, si tout ce qui est présenté ici vous semble incroyable, veillez. Oui, veillez ! Car ce qui s’est passé en Légasthénie est peut-être en train de se passer aussi chez vous.


                                                                 Gill-Eric Leininger Molinier,
Colomiers, 5 Juillet 2013


[1] Barbaron : personne se pensant de classe supérieure et se conduisant de façon brutale et arriérée

[2] Politicocarde : qualifie l’action d’élus affichant les couleurs républicaines sans respecter les valeurs du même nom

 

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