- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

                
     "Les éluites"                  (Rig Neilen)
          Y a-t-il un PILATE dans l’j ?                             
 

Pilate … Qui ne connaît pas Pilate ?! … Ponce Pilate … Celui qui, au vu de ses capacités à vous desquamer la peau à coups de fouet et de ses qualités de cœur de pierre, mentionnait sur sa carte de visite : Pierre Ponce Pilate, du nom de cette roche à écorner les peaux les plus dures qui n’est pourtant pas venue à bout de la couenne de la Légionnaire dont je puis dire aujourd’hui qu’à force de m’infliger des douches écossaises, sa corne m’use. Pilate, l'homme dont il est dit qu'il préféra se laver les mains plutôt que prendre une décision. Cet événement ponctuel a fait école : faire comme Pilate : c'est avec dédain, se détourner d'une situation. D'où : Y a-t-il un Pilate dans l'avion gouvernemental dans lequel, nombreux sont les Zélus à s'être comportés comme lui, dans une affaire où ils auraient pu intervenir, selon l'avis de tout citoyen digne de ce nom, simple homo-sapiens sapiens élevé au lait de la liberté, au pain de l'égalité et au foie gras de la fraternité. Ils ont préféré s’en laver les mains sans se mouiller : on devine au passage, qu’il faut sûrement une certaine dextérité pour y parvenir. Et le pire, c’est qu’ils se croient propres ! Ils n’ont pas hésité à choisir l’injustice à la raison, la sécheresse de cœur à l’objectivité, la complicité à l’appréciation juste.

Un vrai mouvement populaire démocratique
Les seuls à réagir face à cette ineptie, furent les adhérents abusés mais conscients de leur pouvoir de décision individuel et d’action en collectif, décidés à ne pas suivre et conscients de ces mots d’un tyran : ‘… Ils n’ont même pas besoin d’armes : il leur suffit de penser par eux-mêmes !’. Ils refusèrent d’être pris pour des moutons et de se laisser embobiner par le discours flou des responsables associatifs, Supermoutons ou Zélus, qui se gardèrent bien d’avouer les motifs réels de mon licenciement et prétextèrent de multiples raisons sans fondement.
Ces adhérents refusèrent le totalitarisme moyenâgeux et protestèrent, puis quittèrent cette association privilégiée de l’A6P[1] pour se regrouper démocratiquement en AG en Novembre 1985 et former le Groupe Dissident. On ne peut trouver plus bel exemple d’impulsion populaire démocratique face à la corruption et la stupidité humaine, ce qui explique que cet envol allait connaître de nombreuses pressions et censures. De toute évidence, cet élan populaire qu’ils ne pouvaient contrôler n’était pas à leur goût … Question : la démocratie, ce n’est pas leur truc ?

Privilèges versus valeurs
Je ne suis pas homme à rechercher des privilèges. Je ne suis pas homme à laisser établir des privilèges contraires à l’éthique, ou qui me nuisent directement, ni à laisser des malfrats jouir de privilèges, même distribués à la louche par des élus et autres apparatchiks, surtout s’ils vont à l’encontre de valeurs républicaines essentielles. J’essaie plutôt d’aller dans le sens d’une évolution d’une société dans laquelle règnent trop souvent injustice, cynisme et indifférence, lorsque les élus en place préfèrent le copinage au respect de principes démocratiques essentiels et s’opposent au ‘danger’ de la libre pensée et de la menace d’autonomie qui tente d’échapper à leur contrôle. De plus, ce n’est pas parce que je suis généralement discret et silencieux, que je vais me taire car j’ai décidé il y a déjà longtemps de ne pas respecter l’article 53 du Petit Manuel d’Instruction Cynique des Zélus (voir ce chapitre) …
Le silence qui enveloppe cette drôle d’affaire légasthénienne m'a surpris chaque fois que j’en relançais les témoins et acteurs car j'imaginais qu’ils pourraient, sur le moment, quelques années après, puis quelques décennies plus tard, m'expliquer les gestes, comportements, actes ou paroles auxquels j'ai eu droit, pour des raisons qui m'échappent encore aujourd'hui, et que je ne puis expliquer que par de sombres raisons de favoritisme relationnel sociéto-fréquentatoire ou d'appuis plus ou moins discutables. Aujourd’hui comme il y a trente ans, je suis encore étonné par le comportement irresponsable de certains élus, et celui incompréhensible d’autres, témoins impuissants ou inertes, en tout cas inefficaces, donc, complices, dont j’attends toujours la réponse aux courriers pourtant explicites que je leur ai transmis tout au long de ces années : quelques éclaircissements seraient enfin les bienvenus.
A croire que face à une affaire qui sent mauvais, la politique de l’autruche soit une constante dans notre cité … Ou alors les Zélus ont le nez bouché … Maudite rhinite ! Il aurait suffi qu’en 1985, ceux que j’ai rencontrés, quel que soit leur niveau politico-hiérarchique, mettassent (je crois bien que c’est comme ça qu’on dit, mais pas à café) les pieds dans le plat (pas dans les sous-tasses, S.V .P. !). En réalité et dans les faits, tout ce petit monde s'est lamentablement écrasé devant une hystérique qui l’a trompé sur la réalité des faits …
Comme on dit, à chacun sa place et les vaches seront bien gardées. On remarquera au passage qu'elles ne sont pas toutes dans les prés …

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