INSTITUT LEININGER
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA) Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A. - Yogathérapie Pour votre bien-être |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Revue de Yoga Drish 129 parue en Septembre 2014
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"Drish" Revue YOGA 27e année n°129
Un regard sur l'apport réciproque Orient-Occident … une ouverture sur le
monde
Revue
Drish créée
k
éditée depuis 1988
par Gill-Eric Leininger-Molinier
et
Editorial … |
Dépôt Légal & ISSN 3ème trim. 2014. Tirage : 90 ex. Prochain Drish : Automne 2014. Adhésion 2014 : 30 €
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Questions-Réponses sur
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"Ce que nous savons vraiment, savoir que nous le
savons. Ce que nous ne savons pas, savoir que nous ne le savons pas. Là est le
savoir même"
Editorial du n°129
Entre la détente du diaphragme largement évoquée et pratiquée lors des
stages d’été, le numéro ˝Spécial énergie˝ paru en Décembre dernier, les diverses
allusions faites dans les derniers numéros de Drish, il apparaît clairement que
la question de l’énergie est au cœur de l’existence humaine et de la pratique du
Yoga qui permet, en principe, de l’accumuler et aussi de la préserver.
Poursuivons sur cette lancée et voyons ensemble combien ce sujet intéresse aussi
notre monde moderne fait de performances et aussi comme il peut nous être utile
sur une voie d’élévation à laquelle la bonté, la gentillesse, ne sont pas
étrangères.
Très bonne lecture.
A
très bientôt.
@Gill-Eric
Leininger Molinier
Le souci des sportifs ?
De mémoire de yogis, on
n’a jamais parlé de prâna dans le sport. Il suffit de voir comment est considéré
un sportif : des formules physiques et mathématiques sont établies quant à la
performance musculaire associée à la quantité d’oxygène prise à chaque
inspiration ; la position du sportif fait l’objet dans certains cas (ski de
vitesse, cyclisme, natation …) d’une étude poussée impliquant le Cx (˝coefficient de traînée˝ tenant
compte de la pénétration dans l’élément dans lequel il doit évoluer et
estimation des pressions s’opposant à son avancée), la vitesse, le poids, la
résistance sur la surface d’appui, la forme et taille de l’objet en déplacement
(… donc du sportif !), résistance du milieu, etc.
Mais le prâna … Alors là …
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Nous
arrivons au terme de la description de la méditation du Swami de Chidambaram.
Lors des précédents numéros, nous avons pu envisager chaque étape, la décrire,
et en même temps, comprendre le sens profond de chacune d’elle. En effet, la
méditation, comme j’ai pu l’écrire par ailleurs (Cf ˝Méditer : fuir ou construire ?˝, Drish n°124), n’est pas seulement
une relaxation en position assise ni une concentration simple sur le souffle,
bien que ce soient là deux étapes préliminaires importantes. Elle nécessite
d’une part, une très bonne stabilité physique, une très bonne énergie, et enfin,
un excellent contrôle mental, d’autant que cette pratique spécifique propre au
Yoga et aussi à d’autres voies spirituelles, s’inscrit dans la durée … Ce sera
un des thèmes majeurs de Collbato 2015.
Sérieux et intensité
Lorsque ces conditions sont établies et maintenues, commence alors la
méditation proprement dite. Les étapes précédentes décrites dans les derniers
Drish, constituent une excellente préparation à cette dernière étape
particulièrement chargée émotionnellement si on la vit avec le sérieux et
l’intensité nécessaires.
Il y a déjà eu, souvenons-nous, cette énorme prise de conscience de ce que
chacun de nous est, pour l’instant, le chaînon final de la Vie apparue sur terre
il y a plusieurs milliards d’années. Nous avons senti qu’entre une fleur
visualisée et nous-mêmes, il n’y a pas de différence : autant elle que nous,
sommes l’expression de la Vie, avec ses besoins fondamentaux et son élan vital
de se réaliser. Puis nous avons remercié le corps pour les fonctions qu’il
accomplit tout en retenant la respiration, exercice simple de prânâyâma. Lorsque
la dernière suspension du souffle est achevée (il y en a trois en tout), nous
laissons la respiration revenir à sa cadence et sa profondeur naturelles.
Nous voilà, donc, à présent, revenus dans ce corps, assis en position stable,
avec une respiration régulière et un mental parfaitement concentré sans aucune
crispation.
Poursuivons …
L’étape qui va suivre nécessite une grande force sur les plans indiqués plus
haut : physique, énergétique, mentale, tout simplement car l’évocation
d’émotions très puissantes
"Mieux vaut pour chacun sa propre loi d’action, même imparfaite, que la loi
d’autrui, même bien appliquée. On n’encourt pas de faute quand on agit selon sa
propre nature"
Bhagavad Gîtâ III, 35 et XVIII, 47
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