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     Libérez votre respiration
- article paru dans la revue Drish 167-168, juin 2022
                   


La respiration n'est-elle pas libre ?
Lorsqu'on lit ce titre, on a l'impression d'être en cage !
Le mot "thorax" vient du grec et veut dire… cuirasse. Puis le sens du mot a dérivé pour signifier "torse" et aussi "poitrine".
Le langage anatomique adapté parle bien de "cage thoracique". Cette cage protège nos organes vitaux que sont le cœur et les poumons.
Il faut considérer que ce qui fait sa force jusqu'à sa rigidité est justement ce qui permet, par un travail choisi et adapté de développer un potentiel respiratoire important passant par une remise en forme de cet ensemble osseux, articulaire et musculaire.

Un changement possible
Possible, en effet, mais pas dans l'immédiat.
Il faut un travail bien adapté, ce qui veut dire une connaissance de chacun, un choix précis de techniques efficaces et, comme toujours, l'assiduité.
Un stage d'une semaine permet ce que ne permet pas une seule séance puisqu'en travaillant régulièrement chaque jour matin et après-midi, on amène le corps à accepter progressivement le changement que l'on attend de lui.

Une preuve ?
Il y en a, bien sûr. Ce sont les témoignages qui me sont faits soit après les semaines d'été, soit après un temps de travail plus ou moins long en consultation de Yogathérapie. Selon ces témoignages, il y a non seulement une modification profonde et durable de l'attitude, mais aussi des modifications importantes et même impressionnantes, selon les dires des pratiquant(e)s au plan fonctionnel.

Tout simplement, royal !
L'un de ces changements les plus remarqués portent sur la respiration, justement elle, celle dont on pense qu'on ne peut l'améliorer ni la changer lorsqu'on la sent "bloquée".
Un autre témoignage est celui que je peux vous apporter à titre personnel.
Il y a quelques années, j'avais publié dans la revue (Drish 141 paru début 2017) les deux clichés de la page suivante qui montraient l'évolution de mon thorax depuis la période d'enseignant professionnel débutant à ce qu'un travail assidu pouvait amener quelques années plus tard.
Il s'agit du Cobra royal (cliché ci-dessus), travail très difficile à réaliser parce qu'à risque.
Toujours en page suivante, la photo de gauche montre le thorax ouvert au maximum avec une position de tête qui permettrait logiquement d'en accroitre l'ouverture.
C'était au printemps de 1979…
Une dizaine années plus tard, lors d'un stage au monastère de Blagnac avec Marie, Odette, Suzy, Huguette, Janie (devenue centenaire il y a de cela quelques temps), j'ai utilisé cette posture à titre d'illustration.
Alors que la tête n'est pas encore inclinée, on peut noter sur la photo de droite, l'amplitude thoracique et la positon vertébrale dans son ensemble, bien meilleure que ce qu'elle pouvait être en 1979, soit 12 ans plus tôt (cliché de gauche).
Cette ouverture de la cage thoracique était déjà là juste un an après ce premier cliché de 1979, comme le montre en page suivante, la posture du Poisson en appui sur la tête (plutôt à éviter).
Ce cliché a été pris en 1980, juste une année après la création de mon entreprise essentiellement consacrée à son début, à l'enseignement du Yoga, On peut observer qu'alors que l'expansion thoracique se fait en sens inverse de la pesanteur, l'évolution par rapport au cliché de gauche ci-dessus montrant le Cobra royal, est énorme.
Ce n'est pas tout !
Développer une bonne capacité d'ouverture thoracique ne fait pas tout. Libérer sa respiration passe par ce travail de libération de son amplitude. Il faut aussi la compléter par une bonne sangle pour l'expiration. En effet, nous pensons trop, en Occident, lorsqu'il est question de respiration, à remplir les poumons. Or, il faut vider ! C'est le message symbolique à retirer (aussi) du conte oriental publié dans Drish 141.
En plus d'une morphologie particulière, les yogis de l'Inde n'ont pas le même mode de vie que nous, ce qui leur donne des prérequis nécessaires pour une pratique sans danger.
De plus, leurs croyances, leur engagement spirituel, leur discipline, leurs croyances que nous ne sommes pas forcés de suivre, bien évidemment, et qu'il vaut mieux parfois éviter absolument lorsqu'elles mènent au mysticisme, leur assurent une accession plus aisée à ce que nous tentons de retrouver malgré nos existences parfois complexes sinon, compliquées.
Un vrai travail de fond est à fournir comme nous le ferons cet été. Il commence par un état des lieux de ce que l'on est et de ce que l'on peut faire.
Suivent des techniques appropriées et ciblées permettant d'agir directement sur les zones corporelles dont la position influe directement sur le mouvement respiratoire, son amplitude, sa profondeur et donc son rythme.
Et puis il y a la compréhension à acquérir du pourquoi des blocages respiratoires dont on doit se libérer : on peut en devenir conscient peu à peu en particulier lors des séances de Yoga lorsque la glotte se ferme sans qu'on l'ait décidé. Il s'agit d'une prise de conscience indispensable facilitée par mes compétences professionnelles dans le domaine psychocorporel.


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