INSTITUT LEININGER
Thérapie holistique - Approfondissement du Yoga traditionnel - YOGAthérapie Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA) Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A. Pour votre bien-être |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Méditation, souffle et mental
J'ai déjà pu raconter dans les colonnes de Drish, cet échange téléphonique d'une
personne souhaitant méditer pour accéder au contrôle mental. Il est hélas, et
vous avez bien lu "hélas", le point de vue de bien des gens, nourri de ce que
les médias proposent, selon lequel vouloir méditer permet de calmer l'activité
mentale.
En réalité, c'est une fausse idée dont les répercussions peuvent être néfastes.
J'an ai largement parlé dans mon livre "Votre essentiel du Yoga",
précisément dans la partie consacrée aux risques du Yoga.
Selon les spécialistes, indiens et occidentaux, on doit contrôler le mental
avant de pouvoir méditer. C'est d'ailleurs le message du texte fondateur du Yoga
qui pose les fondements nécessaires à la pratique méditative : contrôle du corps
et de l'énergie, du mental ensuite avant de pouvoir accéder à la concentration
puis à la méditation.
Éclaircissements.
On s'en doute, il y a bien une
raison à cette systématisation, et même plusieurs raisons sur lesquelles nous
reviendrons plus largement en détail cet été.
Il est parfaitement compréhensible que le calme soit la condition principale
pour accé
der
à l'état de méditation. Si on prend l'illustration inverse, une personne agitée
aura du mal à le faire, cela se comprend immédiatement.
Concrètement…
Pour rester concret, j'ai parfois croisé des personnes qui disaient méditer
régulièrement alors que leur agitation quasi permanente, parfois tant physique
que mentale et respiratoire, démontrait cette impossibilité.
Ceci pour deux raisons.
La première est celle évoque ci-dessus : si on n'est pas capable de s'apaiser,
la méditation n'est pas possible.
La seconde, moins connue parce que moins considérée comme un objectif alors que
celui-ci est fondamental, est que la pratique méditative, je parle de la vraie,
celle qui est précédée des étapes de contrôle du corps, du souffle et du mental,
entraîne de profonds changements dans la personnalité, changements qui sont
irréversibles.
L'état de profonde méditation a les effets de ce que Abraham Maslow nommait les
expériences paroxystiques, les "Peak experiences", c’est-à-dire des états
transcendants que l'on rencontre quelquefois dans l'existence et qui laissent
une forte empreinte impérissable.
Le vrai bénéfice est là.
Bien entendu, décider
de s'asseoir, fermer les yeux et se concentrer sur la respiration, reste quelque
chose de bénéfique à condition d'avoir au préalable, évacué le stress, si
nécessaire.
La préparation corporelle transmise par le Yoga traditionnel a au moins deux
objectifs concernant la conservation de la santé et ensuite la capacité à reste
assis longtemps afin de pouvoir pratiquer les techniques respiratoires et
accéder aux états mentaux supérieurs.
Le temps est notre allié, ce qui demande un minimum de persévérance et de
patience dont le manque est considéré par les textes du Yoga, comme un véritable
obstacle.
Et puis…
Une fois le corps
posé, stable, immobile, viennent le contrôle de la respiration ("Pranayama")
et du mental.
Avant cela, restent des questions à se poser : qu'est-ce que la
pensée ? Et aussi, comment fonctionnent les rouages de notre mental que l'on a
parfois
du
mal à maîtriser ?
Quels obstacles provoquent-t-ils ?
Nous verrons cet été les réponses qu'apportent aussi bien la psychologie
occidentale que celle orientale qui propose un angle de vue différent et
complémentaire particulièrement utile dont vous avez eu une présentation dans le
numéro spécial sur le contrôle du mental (Drish 162-163).
Les clés pour le Pranayama et pour la méditation vous seront utiles d'autant que
nous les verrons en lien avec les lois physiologiques qui gouvernent le
fonctionnement de notre organisme tout entier dans le sens psychosomatique.
Bien entendu, comme le prévoit le thème général des trois stages de cet été,
nous ver
rons
l'importance de la colonne vertébrale dans la maintien nécessaire à la
méditation, tant au plan de la statique qu'à celui énergétique.
En résumé.
Tout le travail que visent le Yoga et son dérivé thérapeutique, la Yogathérapie,
est le rétablissement et le maintien d'une statique corporelle correcte.
Le
maintien du dos est un prérequis nécessaire aux pratiques respiratoires, à la concentration
et, enfin, à la méditation. La raison est physiologique, mentale et énergétique.
Concernant ce dernier point, notre énergie fondamentale que les yogis de l'Inde
nomment Kundalini, circule le long de la colonne vertébrale dans deux canaux
nommés Ida (à droite) et Pingala (à gauche).
La bonne
circulation de l'énergie permettant l'éveil de la conscience exige une bonne
statique de la colonne.
En clair, il faut un bon
maintien pour bien méditer, d'autant qu'il aura au préalable donné l'occasion de
mettre en place tout ce qu'il faut pour arriver au but que l'on s'est fixé
lequel but n'est qu'un moyen dans notre progression personnelle et notre
évolution spirituelle.
Bien sûr, la prévention des problèmes
de dos est aussi la conséquence de cette verticalité rétablie par la semaine de
travail qui nous attend, d'autant qu'elle est reconstruite dans le respect le
plus total des lois physiologiques qui gouvernent le fonctionnement global de
notre être.
Nous verrons comment rétablir la verticalité avec l'objectif de travailler le
Pranayama et de méditer lors de la semaine du
31 juillet : Clés pour le Pranayama, la Méditation. de méditation seront proposées et
l'accent sera mis, bien sûr, sur celle de Chidambaram Swami, si puissante et
d'une grande richesse.
Vos questionnements nourriront le socle de nos rencontres, de manière à ce que
vous soient apportés tous les ingrédients nécessaires à cette délicate
préparation : apports philosophiques, psychologiques, posturaux, techniques,
physiologiques, mentaux, anatomiques …Des réponses concrètes vous seront
apportées, dans l'esprit du professionnalisme qui m'anime depuis 1979.
La mise en place de cette séance constitue l'occasion de pratiquer cet art de
façon régulière et un complément pratique à la troisième semaine de l'été.
Toutes autres informations sur demande par téléphone ou par courriel.
article paru dans Drish 172-173